Total Productive Maintenance : Le regard du JIPM

Le forum international de l’Afim, organisé du 13 au 16 novembre dernier a été l’occasion d’une rencontre avec Yoshitaka Murase du JIPM (Japan Institue of Plant Maintenance. L’association française des ingénieurs de maintenance devient le relais du JIPM pour la promotion de la démarche TPM en France et pour les pays francophones. * Yoshitaka Murase  a par ailleurs répondu à quelques questions sur sa vision de la TPM en France et en Europe.

 

Pourquoi avoir choisi l’Afim pour vous représenter ?

Yoshitaka Murase : Nous souhaitions être représentés au niveau européen. Nous nous sommes donc rapprochés de la Fédération Européenne des Associations Nationales de Maintenance (EFNMS). Mais elle est organisée autour d’une multitude de fédérations nationales. Nous avons considéré que l’Afim était d’une taille suffisante et correctement structurée pour répondre à nos besoins.

Nous recherchions une organisation paragouvernementale, reconnue d’utilité publique, à but non lucratif, mais également une association pérenne. Il fallait également que ses acteurs soient intéressés par la TPM et ses méthodes. Or la France possède bon nombre d’entreprises intéressées par le prix TPM et donc par les méthodes qui en découlent.

 

Y a-t-il des différences entre les approches Françaises, européennes et Japonaises de la démarche TPM ?

Yoshitaka Murase : Nous cherchons à voir si la TPM est un concept exportable en dehors du Japon ou au contraire s’il s’agit de méthodes très nippones. La réponse est oui elle est exportable.

Malgré tout, il subsiste des différences.

 

Il est notamment difficile en occident, dans le cadre du lancement des 5S, de voir le président prendre le balais pour ce « grand nettoyage ». Si dans ce contexte, la TPM peut ne pas sembler exportable, dans l’ensemble, les entreprises européennes sont prêtes à la mettre en place ou au moins à envisager des démarches similaires. Les problèmes des entreprises sont identiques quel que soit le lieu ou l’on se trouve sur la planète. On doit gérer les défauts de qualité, les problèmes de stock ou encore réduire ses émissions polluantes…

 

A l’inverse, il arrive qu’au Japon, les intervenants sautent des étapes du processus de mise en place de la TPM. Or cette méthode a besoin de rigueur pour être menée à bien. Autrement ses effets seront moindres. Si elle n’est pas globale, le bénéfice n’est pas certain. En Europe, par contre, s’il est difficile de convaincre les équipes de l’intérêt de la démarche, s’il faut répondre à un grand nombre de questions, une fois passé ce cap, la mise en place de la TPM est extrêmement rigoureuse.

 

Quelles ont été les dernières évolutions de la démarche ?

Yoshitaka Murase : Le but de la TPM est d’éliminer l’inutile. Nous appliquons donc ce précepte à la démarche elle-même. Il faut toujours simplifier le process. Si l’élimination et l’analyse des pertes n’ont pas connu d’évolutions, les outils et l’approche elle-même ont beaucoup évolués et continueront.

L’amélioration continue doit être moteur. Il faut mener à bien toutes les étapes de la démarche, puis la relancer. En 2006, nous avons intégré à la TPM la démarche de gestion des flux mise en place chez Toyota. Pour la bonne santé des entreprises, la gestion ne doit pas se limiter à l’installation seule. La RFID a également pris une part importante dans la démarche.

 

Avez-vous à l’esprit un exemple précis d’amélioration de la démarche ?

Yoshitaka Murase : Toute bonne pratique japonaise doit être exportée. La synergie avec le système de production Toyota a débuté au Japon mais devrait rapidement être reprise en Europe. Ce système montre déjà ses résultats chez la dizaine de société qui l’ont mis en place dès 2006.

Une entreprise sous TPM a amélioré non seulement sa maintenance mais aussi la qualité de ses produits et leur fiabilité. Qualité ensuite très vite reconnue dans le monde industriel avec des retombées en termes de nouvelles commande.

Il faut alors visualiser un problème potentiel : l’entreprise peut avoir du mal à gérer ses commandes. Elle a donc du visualiser le risque que cela peut engendrer. Chacun dans la société doit en avoir conscience et voir l’impact que la désorganisation peut avoir.

Dans le cadre de l’action d’amélioration, on prend conscience qu’il faut “tout montrer” (le concept japonais de “SUBETE MISERU”). Le but est de rester concret. Cette manière de faire décompose les étapes et affiche des tableaux détaillés de ce qu’il faut réaliser. On visualise facilement les objectifs et la réalisation. Cela facilite la prise de conscience rapide du décalage éventuel. Or auparavant ce genre d’information (écart entre commande et production) ne se montrait pas.

Une fois seulement que le problème est mis en évidence, on peut réagir. Ce rapport en temps réel permet des flux plus vertueux. La répétition du cycle permet ensuite l’amélioration. Grâce à ce système, dans cette entreprise, la direction commerciale a su gérer les prises de commandes et les a stoppées en temps utile.

 

Pensez-vous que le “0 panne” soit réellement atteignable ?

Yoshitaka Murase : Bien sûr, avec une bonne gestion. Un équipementier japonais de Toyota diminue par exemple ses taux de pannes depuis 11 ans. La société est aujourd’hui à 0.5 ppm.

 

* Ce relais s’exprimera au travers des 3 axes suivants :

L’Afim devient l’agence d’évaluation du prix TPM (Total Productive Maintenance) pour les pays francophones. A terme, les inspections actuellement réalisées par le JIPM en japonais et avec l’assistance d’interprètes, le seront par des inspecteurs francophones de l’Afim certifiés par le JIPM. A titre transitoire, les inscriptions au prix TPM pour l’année 2008, s’effectueront en anglais auprès de l’Afim.

L’Afim organisera à l’intention des responsables de maintenance des séminaires de sensibilisation à la mise en œuvre de la démarche TPM afin d’en préciser les prérequis indispensables

L’Afim organisera avec le JIPM la formation d’instructeurs TPM certifiés JIPM. Au sein des entreprises auxquelles ils appartiennent ces instructeurs TPM seront capables d’accompagner la mise en œuvre de la démarche. L’association organisera un retour d’expérience régulier entre ces instructeurs.

Maintenance Expo 2007

Le salon de toutes les solutions de maintenance industrielles et tertiaires a eu lieu du 13 au 16 novembre dernier. Malgré les grèves, les visiteurs ont répondu présent. Ils ont pu assister aux très nombreuses conférences des exposants, notamment en matière de GMAO et aller prendre des contacts sur les salons voisins Midest 2007 et TolExpo. Ils ont eu l’occasion également de découvrir les solutions et nouveautés des 78 exposants présents, dont certaines sont présentées dans nos rubriques produit et partenaires.

Le 10e forum international de la Maintenance, organisé par l’Afim, a été l’occasion de faire le point sur la conjoncture économique du secteur grâce au traditionnel observatoire Bipe-Afim de la maintenance industrielle : le marché de la maintenance a augmenté de 1.5% entre 2006 et 2007 et devrait croitre de 2% en 2008. La journée TPM a également été l’occasion de revenir sur des bonnes pratiques des industriels sur cette démarche et d’annoncer le partenariat entre l’association et le JIPM (Japan Institut of Plant Maintenance). Par ailleurs, le forum a été clos par la présentation de l’enquête de l’Afim et du Ministère du Travail sur la pénibilité des métiers de maintenance. Il en ressort que 60% des personnes interrogées trouvent leur métier pénible ou très pénible. La moitié a échappé au moins à un accident mécanique grave.

La prochaine édition du salon aura lieu du 4 au 7 novembre 2008, au parc des Expositions Paris-Nord-Villepinte.

Source : https://www.maintenance-expo.com

Un réseau national de maintenance d’appareils de levage

Verlinde a présenté son réseau de techniciens expérimentés dans la maintenance d’appareils de levage : Verlinde Service Après-Vente. Il s’agit de 24 sites répartis sur le territoire représentant plus de 300 techniciens intervenants sur plus de 5000 installations de palans et ponts roulants par an.

Source : https://www.savverlinde.com

Endress+Hauser et PB Mesures : une offre complète

Endress+Hauser et PB Mesures vous proposent aujourd’hui une offre commune en maintenance préventive, contrôle de bon fonctionnement et métrologie des instruments de mesure de process et de laboratoire. Voici un aperçu parmi la vaste gamme de prestations réalisables dans les laboratoires d’étalonnage, les ateliers de réparation et sur site par les 32 techniciens délocalisés.

Contrôle de bon fonctionnement :

Enceinte climatique, étuve, incubateur, centrifugeuse, spectrophotomètre, enregistreur, débitmètre, mesure et détection de niveau…

Contrôle de la qualité de l’air :

Salles blanches, salles propres, Zone d’Air Contrôlée, hotte/sorbonne, poste de sécurité microbiologique…

Maintenance préventive

Remplacement de pièces de rechange et de consommables pour les analyses physico-chimiques, la mesure d’oxygène dissous, les analyseurs, les préleveurs…

Etalonnage / Vérification :

Température, pression, débitmétrie liquide, électricité/magnétisme, hygrométrie, temps/fréquence, masse/force, volumétrie des pipettes, physico-chimie…

Source : https://www.fr.endress.com

Pr¼ftechnik surveille vos machines en continu au laser

PERMALIGN fonctionne à présent avec notre système de mesures en continue VIBROWEB® et VIBROWEB® XP Les valeurs d’alignement maximum que peuvent compenser un accouplement dépendent bien souvent de sa nature et de la vitesse de rotation. La détermination des spécifications d’alignement à « froid » est primordiale pour réduire les forces et contraintes à « chaud »: –   désaligner à « froid » pour être aligné à « chaud ».

 

Le système d’alignement PERMALIGN® & VIBROWEB® XP permettent de déterminer les conditions d’alignement réelles des machines en fonctionnement. Le système mesure en permanence l’évolution des paramètres d’alignement angulaires et concentriques, en horizontal et en vertical. Les valeurs ainsi obtenues permettent de déterminer les différences entre le lignage à froid et les multiples états d’alignement à chaud, en fonction des divers facteurs d’influence extérieurs.

 

Les mesures PERMALIGN® en continue peuvent être pratiqué sur tout type de machines et notamment sur turbines gaz ou vapeur, compresseurs, ventilateurs, pompes, structures en béton ou métalliques.

 

Prüftechnik France propose aussi ce service sous la forme d’un télédiagnostic temporaire.

 

Contactez nous par mail pour de plus amples informations.

 

Source : https://www.pruftechnik.fr

Contact : info@pruftechnik.fr

Catalogue sécurité du travail de Mewa

Mécanicien, carrossier peintre ou ouvrier du bâtiment : le dernier catalogue de Mewa Sécurité du travail, vêtements et matériels techniques, met en vedette les héros de la vie quotidienne”. Il présente des articles de protection qui, outre leur fonctionnalité, permettent à chacun d’ajouter sa note personnelle.

Le catalogue 2007/2008 met l’accent sur les chaussures de sécurité et les vêtements fonctionnels. Cette année encore, Mewa joue sur la diversité et sur un design moderne plutôt que sur des vêtements ternes et standardisés, notamment avec de nouveaux modèles de chaussures à l’allure sportive. Autres nouveautés: les vestes ultralégères soft-shell et différents modèles de parkas qui prouvent que des vêtements chauds peuvent aussi être élégants. Mewa propose par ailleurs un service personnalisé d’impression et de broderie. Chaque vêtement peut ainsi devenir un exemplaire unique.

Source : https://www.mewa.fr

3e Etats généraux du diagnostic immobilier

Les Etats généraux du diagnostic immobilier, organisés par la Fidi les 21 et 22 janvier 2008, seront le rendez-vous annuel de tous les professionnels du diagnostic immobilier, qu’ils soient adhérents ou non de la Fidi.

Ce sera aussi le rendez-vous des grands partenaires de la profession, qui participent à l’élaboration de son statut et détiennent les clés de certains enjeux déterminants pour sa réussite et son avenir.

Enfin, ce sera le salon des partenaires du diagnostic immobilier qui offre l’occasion de rencontres multiples avec les fournisseurs pour s’informer et comparer les offres.

Organisés pour la première fois sur 2 journées, les Etats généraux 2008 proposent des ateliers pratiques et des conférences-débats :

– lundi 21 après-midi, les ateliers pratiques sont organisés autour de 7 grands thèmes (technique, commercial, juridique, informatique, assurances, organisation-recrutement et formation) : chaque participant peut choisir de participer à 3 ateliers ;

– mardi 22, toute la journée est consacrée aux conférences-débats sur les grands thèmes d’actualité du diagnostic, avec alternance d’exposés et de tables rondes. Parmi les sujets retenus, le point sera fait sur : le poids économique de la profession, le bilan et les suites de la certification, le diagnostic à la première présentation du bien, le diagnostic électricité, la perspective offerte par le diagnostic global.

Rendez-vous en ligne pour de plus amples informations et pour s’inscrire.

Source : https://www.etats-generaux-diagnostic.fr

Infor intègre un module de gestion du cycle de vie des produits à sa solution ERP

Infor intègre sa solution phare de gestion du cycle de vie des produits, Infor PLM Optiva, à Infor ERP LX, sa solution ERP globale dédiée aux fabricants multimodes. LX est parfaitement adaptée aux sociétés de taille moyenne à grande, pour lesquelles la gestion multidevise et multilingue constitue un élément important.

Cette fusion entre LX et Optiva supprime le besoin de développements spécifiques et des intégrations personnalisées, ce qui permet aux entreprises de réduire les coûts et les ressources techniques dédiés. En bénéficiant de processus adaptés et incorporés à leur solution ERP, les fabricants pourront ainsi concentrer leurs efforts sur l’innovation, tout en assurant la mise en conformité réglementaire de leurs produits d’un site ou d’un pays à l’autre.

L’association de ces deux solutions devrait entraîner une amélioration des processus liés à la gestion des changements et à la production de nouveaux produits, matériels et emballages. Les fabricants peuvent ainsi réduire considérablement le délai de lancement de produits, leur principal objectif actuel.

Source : https://www.infor.fr

Un site dédié à la maintenance des appareils de manutention

Les professionnels de la manutention s’organisent pour pallier le manque de main-d’oeuvre pour la maintenance de leurs équipements. Le Cisma, le DLR et le Seimat rééditent leur CD-Rom Allez de l’avant ! présentant tous ces métiers de la maintenance technique des matériels de bâtiment, de travaux publics et de manutention.

Par ailleurs, le site maintenance des matériels.com présente de façon simple et efficace tous ces métiers ainsi que les différentes filières de formations en rapport. Il regroupe les trois syndicats cités plus haut ainsi que le Sedema, l’Aprodema, l’Asdm, et le SMJ. Le site s’inscrit dans le cadre d’une campagne DP3 sur la maintenance des matériels.

Source : https://www.maintenancedesmateriels.com

Le transmetteur météo de Vaisala mesure 6 paramètres en un instrument

Le transmetteur météo multi-paramètres WXT510 de Vaisala révolutionne la mesure météorologique. Facile à installer, ce transmetteur météo multi-paramètres offre un ensemble complet de capteurs en un seul instrument. Cet instrument, tout en un, permet de mesurer simultanément : la vitesse et la direction du vent, les précipitations, la pression barométrique, la température et l’humidité relative.

Le WXT510 est compact, résistant, facile à installer et à intégrer. L’instrument nécessite peu, voire pas de maintenance puisqu’il est exempt de pièces mécaniques en mouvement. Les nombreuses options du WXT510 en font un outil flexible qui ouvre de nouvelles possibilités de mesures météorologiques.

Ce transmetteur météo multi-paramètres associe l’expérience de Vaisala dans les mesures environnementales et son développement constant de nouveaux capteurs. La mesure de la vitesse et de la direction du vent repose sur la technologie brevetée du capteur Vaisala WINDCAP® à ultrasons permettant d’obtenir des valeurs précises quelle que soit la direction du vent. Les trois capteurs ultrasoniques équidistants permettent de s’affranchir des angles morts et des mesures erronées.

Pour la mesure de précipitation, le WXT510 intègre le nouveau capteur Vaisala RAINCAP®.

Ce capteur fournit des informations plus détaillées sur les précipitations que les pluviomètres classiques. Le WXT510 mesure les précipitations cumulées, l’intensité des précipitations et leur durée, le tout en temps réel. Le capteur Vaisala RAINCAP® est le seul capteur de précipitation présent sur le marché nécessitant aucune maintenance.

Les mesures d’humidité, de température et de pression barométrique reposent sur les technologies brevetées Vaisala HUMICAP®, Vaisala THERMOCAP® et Vaisala BAROCAP®. Ces trois capteurs utilisent la technologie capacitive.

Source : https://www.vaisala.fr/wxt510