Les industries mécaniques font leur cinéma, une production de la FIM
Dans le cadre de la campagne « La mécanique en France, bien plus qu’une industrie » lancée en
2012 pour une durée de 3 ans, la Fédération des Industries Mécaniques (FIM) lance une vidéo ludo-pédagogique sur les industries mécaniques.
Cette vidéo a pour objectif de présenter de façon claire et ludique les industries mécaniques et leur
capacité à relever les grands défis sociétaux d’avenir. Nous découvrons ainsi que la mécanique répond aux 3 grands défis de l’Humanité : la croissance démographique (logement, alimentation, etc.), la mobilité et la connectivité, et la protection de l’environnement.
En pleine expansion, le secteur mécanique est composé de 30 500 entreprises et 630 000 mécaniciens qui portent le savoir-faire à la française sur tout le territoire mais aussi à l’international.
Lien vers la vidéo : https://youtu.be/iFnU1cvx1JM
Devenir technicien supérieur en maintenance industrielle, en Alsace
Formation : six entreprises alsaciennes très impliquées
Plusieurs entreprises alsaciennes qui rencontraient les mêmes difficultés de recrutement de techniciens de maintenance ont décidé de créer leur propre filière de formation. CRYOSTAR, DELPHARM, DSM, ENDRESS+HAUSER, NOVARTIS, PÖPPELMANN et SOLVAY se sont ainsi unies pour redorer l’image quelque des métiers techniques et redonner de l’intérêt aux filières techniques. L’implication des industriels, en étroite collaboration avec les institutions de la région Alsace, du GRETA, et de Pôle Emploi, a permis de concrétiser ce projet.
La formation est basée sur l’alternance : 50% du temps en formation théorique et 50% en stage dans les entreprises. La formation théorique se déroule au Lycée Mermoz de Saint-Louis et est dispensée par les équipes pédagogiques de l’Education Nationale sous la houlette du GRETA. En complément des matières traditionnelles et techniques, un focus particulier est mis sur l’acquisition de la langue anglaise, sur les méthodologies utilisées dans nos industries.
La formation pratique se déroule dans les différentes entreprises sous forme d’un contrat de professionnalisation sous la responsabilité d’un tuteur qui a pour vocation de transmettre son savoir professionnel. Chaque stagiaire est accueilli traditionnellement dans son entreprise et a la possibilité de s’immerger dans les entreprises faisant partie du réseau dans le but d’augmenter son champ de compétences. A l’issue de la formation, les épreuves d’évaluation donnent, en cas de réussite, accès au titre de Technicien Supérieur en Maintenance Industrielle (TSMI).
Un niveau BAC à BAC+2 ou une expérience professionnelle dans le domaine est nécessaire pour intégrer la formation. Le groupe est composé de 10 à 15 stagiaires maximum, et la formation se déroule de janvier à décembre. Le 7 octobre 2013 se tient une journée d’information, organisée par Pôle Emploi dans les locaux de l’agence de Saint-Louis (123 rue de Mulhouse), pour présenter la filière de formation aux candidats de la session 2014. La promotion démarrera le 6 janvier 2014.
Pôle emploi Saint Louis Haut Rhin : 123 rue de Mulhouse, 68300 Saint Louis – Tél. : 3949
Le métier, les fonctions :
Le technicien de maintenance assure la surveillance des installations, et les interventions de maintenance sur l’outil de production. A l’aide de plans et de documentations, il réalise la mise en route des équipements et les actes de maintenance préventive, l’assistance technique en cas de panne, etc. Il est en relation avec des clients, soit internes (production), soit externes (entreprise). Il effectue des missions selon les procédures et les modes opératoires établis, dans le respect du cahier des charges et dans le but d’augmenter la satisfaction des clients. Il contribue à l’atteinte des objectifs de disponibilité de l’outil de production. Il est autonome, impliqué, rigoureux et organisé, et il a le sens du service clients.
L’objectif de la formation Compétences à acquérir :
être capable de planifier les interventions et animer une équipe de maintenance industrielle en respectant le cadre réglementaire ; définir le potentiel d’amélioration d’une installation industrielle ; améliorer un plan de maintenance préventive d’une installation industrielle ; étudier, réaliser et mettre en service une amélioration technique sur des équipements industriels ; évaluer le projet d’amélioration d’une installation industrielle ; analyser une demande de maintenance préventive ou corrective et préparer l’intervention, en concertation avec l’exploitant et en intégrant la sécurité des personnes et des biens ; diagnostiquer et expertiser une défaillance sur une installation industrielle, y compris en exploitant de la documentation en anglais ; mettre en œuvre, en sécurité, les actions correctives et/ou préventives et effectuer la mise en exploitation d’installations industrielles ; rendre compte et garantir la traçabilité et la capitalisation des interventions de maintenance sur un progiciel de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur ; établir un plan de maintenance préventive d’installations industrielles ; suivre et ajuster les coûts de la maintenance industrielle, assurer le suivi de la maintenance industrielle sous-traitée et externalisée ; décliner la responsabilité sociétale de l’entreprise dans les activités de maintenance industrielle.
Source : https://www.pole-emploi.fr
L’Europe soutient la formation des jeunes en région Centre
La Banque européenne d’investissement (BEI) vient d’accorder un prêt de 350 M€ en faveur de la modernisation des lycées et des infrastructures de formation et d’apprentissage de la région. 114 bâtiments sont concernés, parmi lesquels des Centres de formation des apprentis (CFA).
Le contrat de financement d’un montant de 350 M€ a été signé lundi 9 septembre 2013 à l’Hôtel de région par François Bonneau, président de la région Centre et Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI.
Il s’agit d’un projet d’envergure en termes de construction et de mise aux normes environnementales : 114 bâtiments du territoire régional parmi lesquels 91 lycées et 16 établissements d’enseignement professionnel sont concernés.
L’objectif premier de ce projet est de créer un environnement éducatif optimal allié à un enseignement de qualité avec notamment pour les CFA, l’offre d’une vaste palette de programmes spécialisés. L’efficacité énergétique est également au cœur de ce projet dans l’objectif de créer des économies d’énergies grâce notamment à l’utilisation durable de ressources naturelles et d’une gestion efficace des déchets. L’installation de systèmes de chauffage au bois sera ainsi favorisée.
Il s’agit du premier prêt direct de la BEI au Centre. Il s’inscrit dans la continuité du partenariat de qualité qui s’est instauré entre la BEI et le Centre, portant à 950 M€ le total des investissements de la banque en faveur de projets de développement des territoires de la région.
En photo, le lycée Gaudier-Brzeska, à Orléans
Source : https://www.eib.org/
Des techniques innovantes au service de la sécurité des installations
Le Groupe Institut de Soudure présentera à l’occasion du salon Esope (Salon international des équipements sous pression du 8-10 octobre, cité des Congrès de La Villette de Paris, Stand S2-32), plusieurs méthodes innovantes de contrôle non destructif (CND) pour la surveillance des installations neuves ou en service. Il s’agit, dans certains cas, de versions up-gradées de technologies de CND matures.
Ces techniques répondent aux besoins des industriels de s’assurer de la sécurité de leurs installations et donc de l’intégrité des structures qui les composent. L’objectif de ces industriels étant pour des raisons économiques, de prolonger le plus possible la vie de leurs équipements, ils sont à la recherche de solutions leur permettant de suivre précisément l’apparition des défauts ou de la corrosion et d’en évaluer la nocivité.
Quatre technologies de CND seront présentées sur Esope :
> Contrôle par ondes ultrasonores multiéléments ou « Phased Array »
Cette méthode, qui s’apparente à l’échographie médicale, constitue une alternative intéressante à la radiographie pour la détection des défauts internes, tant sur le plan des informations obtenues (dimension, localisation) que de la sécurité d’intervention et de la productivité .
> Contrôles par Courants de Foucault multiéléments
Dédiés à la détection des défauts de surface, les Courants de Foucault, en version « multiéléments », ouvrent de nouvelles perspectives pour le contrôle des tubes d’échangeurs. Cette technique facilite en outre, la prise en compte des nouvelles directives européennes en matière d’hygiène, sécurité et environnement comparativement aux solutions plus conventionnelles (ressuage, magnétoscopie).
> Contrôles par ondes guidées
Les ondes ultrasonores guidées sont de plus en plus utilisées pour la recherche de corrosion sur des pipelines ou canalisations dans des situations où les accès sont restreints comme par exemple les canalisations calorifugées ou sous fourreaux.
> Profilométrie laser
Dans le cadre du contrôle des tuyauteries, cette technique de surface est utilisée pour l’évaluation quantitative de la corrosion externe ( mesure de la profondeur, des dimensions et positions des zones corrodées) ou des dommages mécaniques (mesure de la profondeur de l’enfoncement).
Les experts du Groupe Institut de Soudure présenteront, pour chaque méthode, les matériels utilisés et les applications potentielles et procèderont pour certaines à des démonstrations.
Des conférences sur les CND dans le cadre du Symposium
En complément du salon, Esope propose un Symposium dont les conférences font le point sur les technologies, codes, normes et directives relatives aux équipements sous pression.
Le Groupe Institut de Soudure présentera plusieurs conférences sur les CND :
> Suivi de la santé structurelle des bouteilles composites haute pression par émission acoustique (Mercredi 9 octobre matin)
> Développement et mise en œuvre industrielle d’un procédé UT (Technologie Phased Array) pour la caractérisation de fissures de fatigue thermique (Mercredi 9 octobre matin)
> Utilisation du Phased Array pour le contrôle des canalisations polyéthylène de transport de gaz (mercredi 9 octobre après-midi)
Crédit photo : © CITP
Source : https://www.esope-paris.com/
transition énergétique : WWF défend la stratégie allemande
Alors que le débat reste ouvert en France – après la remise cet été de conclusions qui sont loin de faire concensus , l’Allemagne a résolument pris le tournant de la transition énergétique.
Mais la transition énergétique allemande fait l’objet de nombreuses critiques, cette dernière étant accusée de faire porter un risque de hausse des tarifs de l’électricité, de désindustrialisation du pays.
On consultera avec profit la version en français (publiée par WWF France) du rapport du WWF Allemagne « Mythes et réalités sur le rôle des énergies renouvelables dans la transition énergétique en Allemagne ».Cette étude déconstruit notamment les mythes véhiculés sur les relations entre augmentation des prix de l’électricité et développement des énergies renouvelables et permet de mieux appréhender la mutation du modèle énergétique allemand.