Un réseau pour inciter les consommateurs à réparer leurs appareils électroménagers

Profitant des dernières avancées législatives et de la prise de conscience des français qu’ils sont les premiers acteurs dans la réduction des déchets, des techniciens spécialisés dans la réparation d’appareils électroménagers se regroupent pour créer le premier réseau national de réparateurs : Star, un réseau agréé par les grandes marques d’électroménager et composé de 93 TPE indépendantes (170 visées en 2016) couvrant l’ensemble du territoire français.

Composé de réparateurs indépendants spécialistes du SAV et de la réparation d’électroménager, ce réseau entend valoriser la profession de réparateur et ses services auprès du grand public en regroupant les meilleurs professionnels, labellisés par les fabricants. Il s’agira notamment de permettre l’accès au premier annuaire online de prise de rendez-vous facilitant la prise en charge rapide de la panne et l’organisation au plus vite de la venue d’un réparateur qualifié.

Inciter les français à réparer leurs appareils

Emmanuel Benoit vice-président du réseau Star explique: « www.starsav.fr est une initiative qui s’inscrit complètement dans l’actualité et plus particulièrement dans l’actualité législative des récentes lois Hamon ou de transition énergétique. Ces lois invitent chacun à mieux entretenir ses appareils électroménagers afin d’en garantir la durabilité. Les mentalités évoluant, nous pensons que la réparation est un secteur d’avenir, créateur d’emplois,  mais qu’il faut s’adapter à la demande et réfléchir aux moyens d’offrir un service optimal tourné vers le consommateur. Ce site est une première étape qui nous l’espérons, va faciliter les prises de contacts entre réparateurs et consommateurs».

Simplifier l’accès aux réparateurs

Compatible avec les téléphones mobiles, le site www.starsav.fr a été conçu pour simplifier la vie du consommateur et l’aider à trouver rapidement un réparateur qualifié (hors Paris). Il suffit de renseigner son code postal, la marque et le type d’appareil à réparer (petit ou gros électroménager) pour obtenir les coordonnées complètes d’un réparateur proche de son domicile (à moins de 30km pour éviter des frais de déplacement trop importants). Chaque réparateur s’est engagé à répondre à des normes de qualité détaillées dans la charte du Réseau Star. Le label Star engage les réparateurs à rappeler dans les 2h, à intervenir dans un délai maximum de trois jours.

Courant 2016, les prestations de réparation seront garanties. Enfin, les réparateurs du réseau proposent des interventions aux tarifs connus à l’avance, volontairement au meilleur prix et en toute indépendance car ne cherchant pas à vendre un nouvel appareil, au contraire, le service vise à permettre aux consommateurs de garder son matériel le plus longtemps possible en excellent état de marche.

Source : https://starsav.fr/

Audinnov reçoit un prix de l’Innovation Vinci 2015 pour sa PIRL Mobistep 2.0

Le concepteur et fabricant français d’échelles sécurisées a reçu le Prix de l’Innovation Vinci 2015 pour une plateforme individuelle roulante légère (PIRL) nouvelle génération, dans la catégorie Diffusion. Ce prix est le fruit d’une démarche collaborative entre Audinnov et le groupe Vinci.

Mobistep 2.0 est une PIRL conçue de moins de 20 kg avec et pour le groupe Vinci, afin de lever tous les freins à l’utilisation d’une plateforme de travail sécurisée par les monteurs en électricité du pôle Vinci Energies lors de leurs interventions. Une gamme constituée de cinq modèles a ainsi été développée et présentée dans les autres métiers de Vinci afin d’en stimuler la diffusion et l’utilisation. Ce prix récompense le fruit d’une étroite collaboration entre fabricant et utilisateur.

Contexte normatif et exigences du groupe Vinci

L’utilisation d’échelles, d’escabeaux et de marchepieds comme poste de travail est interdite par le Code du travail et totalement proscrite chez Vinci depuis 2013. Les modèles de plates-formes individuelles roulantes légères autorisés étaient inadaptés au travail des monteurs en électricité en raison du poids, de l’encombrement, du manque de maniabilité, etc.

Une première version a été développée en 2012 par la société Audinnov à la demande d’Eric Lefevre, Masselin Tertiaire (Vinci Energies), afin de répondre aux besoins spécifiques de ce pôle : une PIRL de moins de 20 kg.  Cet objectif de poids a permis de casser les réticences à l’utilisation d’un produit essentiel à la sécurité des chantiers : La PIRL.

Les multiples retours d’expériences du terrain ont étés analysés et traduits en améliorations fonctionnelles ou ergonomiques : une gamme fonctionnelle et complète a vu le jour sous le nom Mobistep 2.0 et un contrat-cadre a été signé avec Audinnov. En parallèle, la nouvelle PIRL a été présentée dans les autres métiers de Vinci afin de généraliser son utilisation, élargir sa diffusion et assurer la protection d’un maximum de personnels du groupe.

Source : https://www.audinnov.fr/

La caméra thermographique, une machine à remonter le temps pour les diagnostics d’humidité

Si les méthodes d’essai invasives sont parfois nécessaires pour déterminer la source et l’ampleur des problèmes d’humidité dans les bâtiments, il existe toute une gamme d’outils facilitant le premier diagnostic. Les humidimètres électroniques, les thermomètres de surface, les hygromètres et les enregistreurs de données ont tous leur rôle à jouer. Pour des experts tels que Brick Tie Preservation, au Yorkshire (Royaume-Uni), ce sont les outils standard du métier. Cette société dispose également de son propre laboratoire d’analyse du salpêtre et d’essai gravimétrique pour les échantillons de maçonnerie. Étant aussi bien équipée, pourquoi a-t-elle choisi d’ajouter la thermographie à son arsenal ?

La réponse à cette question réside dans la possibilité de « prendre du recul » instantanément et d’intégrer des caractéristiques et des défauts ayant une influence sur le problème d’humidité ; ces détails se voient immédiatement sur une image thermique, qui révèle les écarts de transfert et de rétention de la chaleur. Bryan Hindle, DG de Brick Tie Preservation, compare sa caméra thermographique à une machine à remonter le temps permettant de connaître l’histoire du bâtiment. Il s’intéressait à la thermographie depuis un certain temps déjà et, après avoir demandé l’avis d’autres professionnels de sa branche, il a décidé de s’inscrire à un cours dispensé par Thermographic Consultancy Limited (TCL), à Swindon, pour en savoir plus sur cette technologie.

« Même si la thermographie appliquée au bâtiment n’a rien de sorcier, elle exige une bonne connaissance de son fonctionnement et de ce qui influe sur le matériel et les résultats, explique Bryan Hindle. Je pense qu’une qualification de niveau 1 en thermographie est parfaite pour quiconque se lance dans ce domaine. Je me refusais d’ailleurs à utiliser une caméra IR dans mon travail sans avoir suivi cette formation. »

L’étape suivante consistait à choisir la caméra thermographique la mieux adaptée. À la suite de sa formation, Bryan s’est rendu compte qu’un modèle d’entrée de gamme serait une économie de bout de chandelle pour son entreprise. Si un modèle simple suffit pour la résolution de problèmes simples, il n’offre pas les performances ni la richesse fonctionnelle requises pour déceler les problèmes complexes révélés par de subtils écarts de température.

Grâce aux indications de l’expert de TCL Stuart Holland, lui-même thermographe de niveau III, Bryan Hindle a finalement opté pour la Flir T420bx, équipée d’un objectif grand-angle, sa société intervenant en grande partie à l’intérieur des bâtiments. « Flir fabrique des produits de qualité et dispose d’un bon réseau de formateurs professionnels.  C’est ce que j’apprécie chez un fabricant. C’est une attitude responsable et proactive, confirme Bryan Hindle. J’ai examiné ce que proposent d’autres marques, mais la FLIR T420bx offre la combinaison idéale sur le plan des fonctionnalités, de la sensibilité et de la résolution. Ayant utilisé des modèles bon marché de type pistolet, je trouve l’ergonomie de l’objectif pivotant et de la poignée beaucoup plus confortable. »

Et d’ajouter : « Une bonne sensibilité est un critère particulièrement important, car je ne peux pas compter sur des écarts de température élevés et je n’ai pas le choix des conditions de travail. La préparation n’a guère d’intérêt si, par exemple, les portes et les fenêtres d’un bâtiment sont grandes ouvertes quand j’arrive. Dans ce cas, les conditions d’intervention sont loin d’être idéales. »

Limitation des essais destructifs

Bien que la thermographie ne permette pas de diagnostiquer directement des situations telles que les remontées d’humidité, elle aide Bryan Hindle à affiner son jugement d’un problème. Il estime qu’elle apporte un plus à son diagnostic. C’est important, car de nombreux problèmes d’humidité sont influencés par les travaux effectués dans le passé, qui sont souvent dissimulés derrière le plâtre ou d’autres finition. Le propriétaire ou le locataire n’en a parfois même pas connaissance lui-même.  

« La thermographie m’aide à décider en parfaite connaissance de cause lorsqu’il s’agit de déterminer si des essais fastidieux et destructifs sont nécessaires ou non. Je peux obtenir ces informations sur site et, habituellement, avec des résultats immédiats, précise Bryan. Grâce à cette technologie, j’ai récemment été en mesure de montrer à un inspecteur qu’une maison ne nécessitait pas un bardage étanche à l’humidité ni des travaux conséquents, car il s’agissait simplement d’un problème de condensation. »

Dans ce cas particulier, Bryan Hindle a utilisé sa Flir T420bx en combinaison avec son humidimètre FLIR MR77. Les deux appareils sont équipés de Meterlink, fonction permettant d’incorporer les mesures de l’humidimètre dans l’image thermique. « J’ai pu remettre à mes clients une image montrant les points de rosée avec l’humidité relative superposée sur un isotherme en couleur prise sur place, de manière à ce qu’il voie le résultat de mesures en direct de l’humidimètre, poursuit-il. C’est un outil de communication particulièrement précieux et, franchement, je n’imaginerais plus acheter une caméra dépourvue de cette fonction. Je déteste les rapports qui embrouillent les clients. C’est pourquoi fournir l’image IR avec une explication claire de ce qui se passe donne d’aussi bons résultats. »

Acquisition de connaissances

Non seulement elle constitue une aide importante au diagnostic, mais la Flir T420bx de Brick Tie Preservation permet à la société à acquérir des connaissances scientifiques.  Par exemple, elle a été utilisée dernièrement pour mieux comprendre comment le salpêtre influe sur les caractéristiques thermiques de la maçonnerie, mais également comment l’air vicié, fréquent en hiver, contribue à augmenter l’humidité.

Dans ce projet particulier, Bryan Hindle a eu recours à la technologie d’imagerie multispectrale brevetée de Flir Systems, MSX, pour représenter visuellement les effets thermiques. MSX intercepte les données visuelles de la caméra numérique intégrée et les données radiométriques de la caméra thermique. Le logiciel interne analyse l’image et superpose ses éléments-clefs sous la forme d’un « squelette » très contrasté de l’image thermique.

« Grâce à la technologie MSX, le bord des passages, les lits d’assise et la jonction passage/mur apparaissent clairement sur l’image, explique Bryan Hindle. J’ai également utilisé les excellents outils de FLIR Systems pour matérialiser certains tracés de mesure pour mettre en évidence les gradients de température, ainsi que les températures maximales et minimales apparentes sur chacun d’eux ».

Une multitude d’applications

Pour Brick Tie Preservation, les principaux avantages de la thermographie résident dans sa capacité à révéler l’isolation absente ou défaillante, ainsi que les emplacements présentant un risque de condensation. Elle permet également de repérer les ponts thermiques tels que les cavités bouchées. Dans les bâtiments anciens, elle l’aide également à trouver les ossatures en bois et les colombages dissimulés, les ouvertures rebouchées et les fuites.

Dernièrement, la flexibilité de cette caméra a d’ailleurs permis à Bryan Hindle de trouver une fuite dans un système de chauffage central comprenant une centaine de mètres de tuyauterie sous la chape du rez-de-chaussée. « Grâce à ma caméra thermographique, j’ai repéré l’anomalie en seulement quelques minutes. Quand le chauffage a été rallumé, le client et moi avons vu la tache s’agrandir puis refroidir lorsqu’on a fait circuler de l’eau froide, ajoute Bryan Hindle. Tout cela a été détecté sans devoir déplacer les meubles, les tapis ou la thibaude. Le client était ravi que le problème ait été repéré sans devoir arracher quoi que ce soit (…). Je me suis passé de la thermographie pendant des années, mais ce ne serait plus le cas aujourd’hui », conclut-il.  

Source : https://www.flir.fr/

Dimo Maint rachète Apisoft International

Un mini-séïsme vient de secouer le monde de la GMAO avec l’annonce officielle ce mecredi 05 janvier par la filiale de DIMO Software de l’acquisition de la société Apisoft International. Le montant de l’acquisition n’a pas été communiqué, pour le moment du moins.

Nous avons joint la société par téléphone ce jour afin d’obtenir quelques précisions sur cette acquisition et son impact pour les utilisateurs des 2 solutions.

 

Voici ce que nous savons pour le moment :

 

1) DIMO Maint devient le 2ème acteur francçais du marché de la GMAO juste derrière Carl International 

C’est un joli coup pour l’éditeur Limonois qui absorbe les quelques 2.2 M€ de chiffres d’affaires ainsi que les 1 000 clients de la solution Optimaint commercialisée par Apisoft international, devenant ainsi le 2ème acteur Français du marché derrière Carl International.

Jean Paul Genoux, Directeur Général de DIMO Software, explique : « L’acquisition d’Apisoft International renforce notre position sur le marché de la gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO) et répond à la stratégie de croissance externe du groupe engagée depuis 2001 par DIMO Software ».

Ce rachat s’inscrit dans la continuité de la stratégie de l’entreprise qui ne cache plus son ambition de croissance à l’international, après avoir en 2015 changé de nom pour devenir DIMO Software et conclu un partenariat avec Microsoft afin d’être intégré nativement au sein de l’ERP Microsoft Dynamics Nav (NDLR: vous retourverez toutes les infos à ce sujet dans le numéro 639 de la revue Maintenance & entreprise)
 

2) Des négociations qui ont eu lieu dans le plus grand secret depuis près de 2 ans
 
Christian Jahier, initiateur et gérant d’Apisoft International depuis sa création en 1994, envisageait son départ en retraite depuis quelque temps et l’avait fait savoir à quelques acteurs privliégiés sur le marché à l’occasion de rencontres sur le salon Maintenance Expo notemment. Pour ne pas parasiter les négociations avec l’arrivée impromptue de nouveaux entrants, celles-ci se sont tenues en secret durant une longue période.
 
En effet, si le montant de la cession est encore inconnu, l’argent est loin d’avoir été le seul critère décisif pour Christian Jahier.  Ce dernier indique : « Après plus de vingt ans passés à la direction d’Apisoft, j’ai décidé de céder mon entreprise pour un départ en retraite en avril prochain. Pour définir le choix du repreneur, je m’étais fixé 2 objectifs prioritaires : la sauvegarde de la totalité de l’équipe nantaise (22 personnes) et la pérennité du logiciel OptiMaint. »

DIMO Maint a répondu favorablement en intégrant les 22 collaborateurs d’Apisoft international et en proposant d’intégrer Optimaint à son offre existante.

3) Un business model à définir

Une fois le mariage prononcé, commence alors la vie de couple ! Et comme chacun sait, ce n’est jamais gagné d’avance. En effet, si l’opération est à coup sûr une réussite sur le papier, l’éditeur va devoir faire ses preuves et rassurer, à l’exérieur, comme à l’intérieur.

A l’extérieur d’abord, auprès des utilisateurs historiques du logciel Optimaint, qui sont en droit de se demander ce que va devenir le logiciel, comment sera assurée sa maintenance et l’impact éventuel sur les conditions financières.

A l’intérieur ensuite, auprès des commerciaux des 2 entités qui vont désormais disposer en portefeuille de produits parfois plus concurrents que complémentaires a priori. D’autant que les logiciels continuent d’évoluer, Optimaint annoncant également le lancement de sa version 7.0 entièrement réécrite avec l’outil de développement de Microsoft : Visual Studio 2015 et le langage C#.

 

La page qui s’ouvre alors pour l’entreprise est autant une opportunité pour DIMO Maint avec ses 7 M€ de chiffre d’affaires et ses 70 collaborateurs, qu’un défi pour l’avenir car il va falloir continuer d’assurer sa stratégie de croissance en France et à l’international tout en consolidant son nouvel ensemble.