Atos et SKF s’associent pour imaginer l’usine du futur

Atos, leader international de la transformation digitale et SKF, le leader mondial du roulement, organisent la grande finale du challenge « Industrie du Futur » le 8 novembre, sur le site industriel de SKF basé à St-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire). Quatorze start-up présenteront leur projet innovant dans les trois catégories piliers de l’industrie 4.0 ; les procédés & matériaux du futur, la cybersécurité & data science et l’usine connectée & son écosystème. 

Qu’un leader de l’industrie et un leader de l’IT s’associent pour solliciter l’implication des jeunes pousses françaises est original et riche de sens. Alors que la France ambitionne de se positionner comme la « République du numérique », ce challenge a pour objectif de favoriser le lancement de solutions disruptives et innovantes dans l’industrie 4.0 et d’accroître le potentiel technologique de l’usine du futur. « Afin d’accélérer l’émergence des solutions digitales pour l’industrie de demain, nous avons décidé d’organiser avec SKF un challenge ambitieux, précise Steve Péguet, directeur de l’Innovation chez Atos. L’objectif est d’identifier les acteurs émergents les plus prometteurs et de les aider à finaliser leur offre technologique en les confrontant aux exigences du réel. Nous avons tout intérêt à aider nos futurs fleurons technologiques à devenir les leaders mondiaux de demain ». 

De son côté, Frédéric Ponson, responsable des Applications Industries, chez SKF, se réjouit de « la chance d’avoir en France un réseau de start-up qui ne demande qu’à se développer et à travailler avec de grands groupes industriels, tels que SKF. Ce challenge est important pour nous, il va contribuer à enrichir notre écosystème en lien avec la digitalisation de notre industrie ». 

Les deux sociétés ont lancé le challenge « Industrie du Futur » à destination des start-up pour impulser la conception et le déploiement de nouvelles technologies qui pourront améliorer la performance et la qualité des services des industriels. Au total, ce sont plus de quatre-vingts candidatures et quatorze projets finalistes qui concourront pour espérer remporter la finale et voir accompagner le développement de leur solution en milieu industriel et remporter une contribution financière. 

Source : https://www.skf.com/fr

Bombardier Transport et ses partenaires inaugurent Surferlab, un laboratoire de maintenance connectée

Bombardier Transport, Prosyst et l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis ont inauguré hier, mercredi 25 octobre, leur laboratoire commun Surferlab, un projet soutenu et labellisé par le pôle de compétitivité i-Trans. Officiellement lancé en présence de Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, ce laboratoire est dédié à la recherche de solutions industrielles innovantes dans le domaine des technologies numériques embarquées. Son objectif est de rendre le transport plus sûr et plus intelligent en mettant en oeuvre des solutions de maintenance prévisionnelle et d’intelligence artificielle.

Hébergé par le laboratoire Lamih (UMR CNRS 8201), Surferlab est doté d’un budget de 2,1M€, en partie financé par le conseil régional Hauts-de-France, et constitué d’une équipe de seize permanents (trois collaborateurs Prosyst, quatre de Bombardier, neuf enseignants-chercheurs de l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis), ainsi que deux ingénieurs d’étude et deux post-doc. 

Trois thématiques de recherche orientées sur le véhicule augmenté

Les thématiques de recherche de Surferlab sont orientées autour de trois axes prioritaires : la maintenance connectée et prévisionnelle, l’apprentissage et modèle en intelligence artificielle, et la conception et l’optimisation du cycle de vie du produit dans un contexte de développement durable. À court terme, les travaux de recherche de Surferlab se concentreront sur « le véhicule augmenté » pour rendre les systèmes de transport connectés, coopératifs et autonomes. Ils deviennent ainsi des acteurs intelligents capables d’anticiper des problèmes techniques (portes, climatisation, pression…), de les signaler et même de coopérer avec les opérateurs en leur parlant directement !

Une structure ouverte

Bombardier Transport, Prosyst et l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis ont fait le choix de mettre à disposition le personnel du laboratoire, à destination de tous les acteurs du secteur du transport (ferroviaire, routier, aérien, maritime) qui travaillent dans les domaines de l’intelligence distribuée, des systèmes embarqués et de l’intelligence artificielle. Cette vision originale permet aux acteurs de définir eux-mêmes les sujets à traiter au fil de l’eau avec de nouveaux partenaires, et ce, de manière complètement autonome, ce qui est impossible à opérer lors d’appels à projet traditionnels. Il est en outre ouvert à toute collaboration avec des partenaires extérieurs.

Plusieurs brevets déposés

Ce laboratoire commun est l’aboutissement d’une précédente collaboration s’appuyant sur le fonds unique interministériel (FUI) initiée par ses trois membres fondateurs : Surfer (Surveillance ferroviaire active) – un système de diagnostic et de détection des pannes embarqué dont la vocation est de développer une maintenance prévisionnelle des portes d’un train et ainsi augmenter la disponibilité du matériel. Surferlab se place donc sur la trajectoire initiée par le projet FUI Surfer avec pour ambition de généraliser celui-ci afin de l’appliquer à d’autres modes de transport et d’opérer à l’échelle de la flotte, pas seulement au niveau du train seul et sur tout type d’équipement. Cette trajectoire s’appuie sur des solutions industrialisées par Bombardier, dans le cadre de Surfer, qui sont actuellement embarquées dans des trains. L’industriel a également intégré dans son offre de service certains éléments de la solution Surfer afin d’offrir un service original, différencié de la concurrence et qui correspond à un besoin actuel fort de la part des grands opérateurs.

Photo : L’inauguration s’est faite en présence de Xavier Bertrand avec à gauche Laurent Bouyer, président de Bombardier Transport et Abdelhakim Artba, président de l’université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, et à droite Abdallah Asse, président de Prosyst

RS Components lance une gamme complète de kits d’outillage pour les ingénieurs de maintenance, techniciens et électriciens

RS Components vient de lancer une série complète de kits d’outillage RS Pro répondant destinée à la maintenance, la sécurité des machines, les transports et les services publics, la robotique, le contrôle du mouvement et les projets industriels IoT. Cette nouvelle gamme comprend des kits pour les applications électroniques générales et des kits pour les ingénieurs de maintenance, les techniciens, les mécaniciens et les électriciens. On y trouve également des kits spécialisés comme ceux pour les applications automobiles, des kits VDE pour l’électricité de haute-tension, ainsi qu’un ensemble de pinces de précision.

Conçues pour réduire le temps de travail et améliorer l’efficacité, ces kits d’outillage constituent un excellent point de départ pour les ingénieurs ou les techniciens, grâce à tous ses outils spécifiques à chaque application ; les utilisateurs expérimentés y trouveront, quant à eux, de très bons kits de renouvellement.

La gamme RS Pro, en constante expansion, propose désormais plus de 50 000 solutions, associant qualité et performance au meilleur prix, testés et développés pour les environnements industriels et de la fabrication, tels que l’automatisme, l’électronique, l’outillage, l’éclairage, les installations électriques et le test et mesure. Tous les produits RS Pro respectent des normes de qualité industrielle élevées, subissent des tests rigoureux dans les laboratoires RS. Leur qualité est rigoureusement testée et confirmée par le label qualité RS rattaché à chaque produit certifié.

Source : https://fr.rs-online.com/

Engie Axima et HL2 group partenaires pour réduire les risques industriels des centrales de traitement d’air

À l’occasion du salon Smart City / Smart Grid qui s’est tenu les 4 et 5 octobre derniers à Paris, Engie Axima, filiale Génie climatique du groupe Engie, et HL2 group, start-up spécialisée dans les objets connectés intelligents industriels, ont signé un contrat de partenariat en vue de la commercialisation d’un capteur de vibrations connecté permettant de prévenir les défaillances et planifier les opérations de maintenance des centrales de traitement d’air.

Intégrant deux technologies mises au point par HL2 group : une intelligence embarquée et une solution exclusive dédiée à l’échange des données sur les réseaux tels que Sigfox et LoRaWAN, la nouvelle offre permettra aux industriels de réduire les risques d’interruption d’exploitation liés aux défauts de fonctionnement des centrales de ventilation. Grâce à une application dédiée, le personnel chargé de la maintenance pourra alors visualiser à distance et de manière continue les performances des centrales et se consacrer à la supervision des parcs d’équipements et à la gestion des interventions.

La preuve de ce concept a été apportée à l’issue d’une phase de test menée par HL2 group et Engie Axima sur un des sites Engie Axima de Bouguenais (44) d’une surface de 2 200 m2« Expert en génie climatique et maintenance en milieu industriel, ENGIE Axima propose à ses clients des solutions innovantes pour améliorer la qualité de service et réduire les coûts d’exploitation des centrales de traitement d’air, indique Fabien Escrihuela, directeur délégué Maintenance prédictive Engie Axima. Aujourd’hui, grâce à la maintenance prédictive, nous pouvons proposer à nos clients un processus vertueux de performance et de diminution des coûts globaux de fonctionnement. En cela, ce partenariat reflète l’engagement fort d’Engie Axima dans la transition énergétique et numérique de ses clients. »

« Ce partenariat s’inscrit dans une dynamique de protection des biens et des personnes et de réduction de l’empreinte carbone, ajoute Florent Agneray, président de HL2 group. Ce premier projet commun concrétise la rencontre vertueuse entre un grand groupe engagé dans une dynamique de développement technique et industriel et une start-up capable d’apporter des technologies innovantes ». 

Source : https://engie-axima.fr

Delphi distingue Rockwell Automation pour ses services de gestion des équipements industriels

Rockwell Automation a reçu le Delphi Pinnacle Award pour ses services, qui ont permis à l’entreprise de réaliser des économies en 2016. Delphi, premier équipementier automobile mondial, décerne chaque année des prix à ses principaux fournisseurs qui l’aident à améliorer ses performances en termes de qualité, de valeur ajoutée et de coûts.

Pour aider Delphi à réaliser ces économies, Rockwell Automation a travaillé avec sa division des composants diesel afin de mettre en œuvre les services de gestion des stocks regroupés sous le nom de Rockwell Automation Asset Management Program. Dans le cadre de ce programme, un professionnel de la gestion des actifs sur site collabore avec les entreprises afin de les aider à gérer leurs stocks, à limiter l’obsolescence et à réduire d’au moins 25 % les coûts des pièces nécessaires aux opérations de maintenance, de réparation et d’exploitation (MRO, Maintenance, Repair & Operations). 

Le programme a été mis en œuvre chez Delphi en 2012 afin d’optimiser les actifs dans l’atelier en réduisant les stocks, en réparant les composants au lieu de les remplacer et en gérant l’ensemble du cycle de vie des stocks. Le processus a commencé par le service d’évaluation Installed Base Evaluation de Rockwell Automation afin d’identifier les améliorations potentielles. Rockwell Automation a ensuite collaboré avec Delphi pour créer une combinaison spécifique au client de services, de fonctionnalités et de méthodologies éprouvées, le tout placé sous la supervision d’un professionnel de la gestion des actifs sur site.

Delphi a depuis réduit les coûts associés aux opérations MRO de plusieurs centaines de milliers de dollars. « Rockwell Automation est honoré de recevoir cette récompense de Delphi, a déclaré Marc Baret, directeur des services et des solutions industriels chez Rockwell Automation. L’industrie automobile a été soumise à des pressions pour réduire les coûts et l’un des principaux moyens pour relever ce défi est de réduire les stocks et de mieux utiliser les composants sur site. Ces bonnes pratiques peuvent s’appliquer à tous les secteurs d’activité. » La liste des lauréats du Delphi Pinnacle Award 2016 a été dévoilée lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en mai 2017 à Cracovie, en Pologne.

Source : https://www.rockwellautomation.com