MRJ Presse vient de lancer le tout nouveau site Web du magazine Production Maintenance !

La société éditrice des magazines de presse professionnelle Production Maintenance, Essais & Simulations, Qualité Références et Maintenance Entreprise vient de créer et de mettre en ligne ses nouveaux sites éditoriaux. Véritable outil d’informations techniques et exclusives, le site Web de Production Maintenance entend répondre aux attentes de ses lecteurs réunissant les professionnels de la maintenance industrielle et des travaux neufs, de la production et de la prévention des risques sans oublier l’industrie 4.0.

Plus qu’un média complémentaire du magazine papier, production-maintenance.com se présente comme un outil à part entière visant à informer de façon claire et enrichie les acteurs de la maintenance industrielle, de la production et la mécanique/mécatronique, du management de la maintenance et de toutes technologies pour les métiers de la maintenance grâce à des articles adaptés à une lecture sur PC, tablette ou smartphone, des vidéos et des avis d’expert rédigés par l’ensemble de nos contributeurs réguliers. Enfin, tous les quinze jours, une newsletter informera les lecteurs des dernières nouveautés (marché, solutions, technologies, nominations, études…) dans le domaine de la maintenance industrielle.

VIF élargit son comité de direction pour accompagner son développement

Afin de se préparer à un nouveau cycle de développement, VIF (dirigé par Antoine et Gaël Vignon) s’entoure de nouvelles personnes autour de plusieurs axes stratégiques : une directrice de la relation client, Patricia Le Dren, un directeur des opérations logiciels industriels, Philippe Guyonneau, et une nouvelle DRH, Virginie Contrera. Ils rejoignent ainsi au comité de direction Sébastien Levasseur (directeur commercial), Stéphane Gabelle (directeur des opérations ERP), Hervé Courtel (DAF) et Didier Hamon (directeur marketing et communication).

Avec cette nouvelle équipe, VIF (230 salariés) poursuit son développement en suivant trois axes : une politique d’investissement et d’innovation forte menée sur les offres ERP, MES et SCP, le renforcement de l’accompagnement des clients dans la transformation numérique et la conquête de nouveaux clients industriels, toujours forte sur le marché agroalimentaire et élargie à d’autres secteurs.

Reportés en 2021, les Mecateameetings affichent néanmoins de nouvelles ambitions

Alors que les principaux événements internationaux de la filière ferroviaire ont également tous été reportés, Mecateamcluster organisera sa cinquième édition de son congrès en 2021 ; toutefois, la plateforme entend bien revenir en force avec des nouveautés et une durée de rallongée (cinq demi-journées contre trois en 2019).

Quant au lieu d’exposition, il sera organisé sur un seul et unique espace situé autour des voies écoles, dans le but de limiter les allers-retours et faciliter les rencontres entre professionnels. Cet espace d’exposition fera office de démonstrations d’engins et de matériel. Les « speed meetings », force du salon, seront naturellement maintenus. En 2019, pas moins de 600 rendez-vous ont été pré-programmés lors d’un événement qui rassemble les 400 participants.

De nouveaux dépoussiéreurs pour assurer santé et sécurité des ateliers

Le Covid n’est pas oublié mais chez Kärcher, on pense tout autant au dépoussiérage dans les ateliers. Les dépoussiéreurs industriels de la gamme ID sont conçus pour capter à la source les brouillards d’huile et poussières fines en suspension dans l’air. Leurs débits d’air constants (de 495 m3/h à 3 500 m3/h), leurs grandes surfaces filtrantes (de 3,2 m2 à 24 m2) et leurs systèmes de décolmatage (semi-automatiques ou automatiques), permettent une aspiration de petites, moyennes ou grandes quantités, tout en assurant une filtration continue. 

Également équipés d’un moteur à haut rendement énergétique de classe IE2 ou IE3, ces dépoussiéreurs industriels peuvent être utilisés en appareil mobile ou fixe, et raccordés jusqu’à 5 postes fonctionnant en simultané et extraire des particules dans des espaces ou cabines de taille petite (1 à 2 m2), moyenne (3 à 10 m2) ou grosse (10 à 20 m2).  

À noter – Kärcher a annoncé la sortie d’un livre blanc proposant un éclairage sur les usages et bonnes pratiques en matières de nettoyage et de désinfection. Composé de 70 pages réparties en 11 chapitres et destiné à tous les professionnels, ce livre blanc souligne les fondamentaux pour optimiser le nettoyage et la désinfection de locaux.

Maîtriser les nouvelles technologies de réalité virtuelle pour améliorer les opérations de maintenance

Maîtriser les nouvelles technologies de réalité virtuelle pour améliorer les opérations de maintenance. Un exemple concret d’application pour réduire les accidents liés à une mauvaise consignation des énergies .

Intervenants : Christian Florisoone (ICV In Practice), Patrick Gri-monpont (Speedernet) et Francisco De Araujo (PSIngénierie)

Bien choisir son logiciel de GMAO

« Bien choisir son logiciel de GMAO » était le thème d’une conférence qui s’est déroulée sur le salon Sepem Grenoble en février 2020, faisant sur le point sur les étapes indispensables dans le processus de sélection.

Intervenant : David Vervoort / Consultant Mainnovation France

Transformation digitale et maintenance connectée

Revivez nos conférences organisées en partenariat avec le SEPEM

L’offre « Transformation digitale » de l’usine Bosch de Rodez prend de l’ampleur

Spécialement créé pour maintenir au maximum des activités techniques de l’usine de Rodez implantée dans l’Aveyron et spécialisé dans les composants de moteurs diesel, ce service piloté par Grégory Brouillet est né d’une réflexion sur l’industrie du futur à travers la maintenance avant d’aboutir à une démarche concrète, revêtant l’usine de Bosch d’une casquette de prestataire.

Cette offre de services digitale s’articule autour de trois volets. Le premier porte sur le conseil, le diagnostic et le support dans le but d’accompagner les entreprises industrielles dans leur démarche d’industrie 4.0 ; « à ce titre, nous sommes certifiés « BPI Consultants Industrie du Futur ». Nous sommes aussi référencés comme architecte de solution d’industrie du futur avec l’Afnor et le cabinet Stratéis. Ce partenariat nous permet de fournir un diagnostic en cinq jours chez les PME et les ETI par le biais d’un financement 100 % état et région Occitanie », précise Grégory Brouillet. Le deuxième volet de l’offre concerne la formation ; « afin d’assurer cette activité, l’usine de Rodez et le banc didactique que nous avons créé représentent pour nous de fabuleux atouts ». Enfin, troisième et dernier volet, les prestations en tant que telles : celles-ci passent par l’optimisation de la production via la digitalisation ; « l’idée est d’intégrer des solutions de connectivité machine permettant de récupérer des données issues de capteurs ou d’automates dans le but de les collecter et de les analyser. Nous avons obtenu d’excellents résultats dans l’usine »

Des besoins en interne aux premières prestations pour des entreprises extérieures

Opérationnel depuis le début 2018, le service Transformation digitale est pleinement impulsé par le groupe allemand, à l’image d’autres initiatives prises sur le sujet de l’industrie 4.0 dans d’autres filiales européennes. Par exemple, Bosch Rodez Service, est l’installateur de cobot pour le groupe en France. Ces robots collaboratifs permettant aux différents sites du groupe d’améliorer la QVT de leurs collaborateurs tout en optimisant la productivité. L’utilisation des données permet également d’améliorer les performances à travers des indicateurs tels que le TRS, le taux de rebut, le rapport qualité-coût-défaut ou encore les temps de cycle ; « seule l’exploitation fine des données nous permettent d’optimiser ses indicateurs ».

Aujourd’hui, un peu moins de trois années et une crise économique après, le service est plus actif que jamais. Celui-ci réunit dix personnes plus deux apprentis et recherche actuellement un doctorant menant une thèse Cifre sur la maintenance prévisionnelle. « Le point fort de cette équipe est d’être « multi-spécialisée » : celle-ci n’est pas seulement composée de développeurs mais aussi de professionnels de la production et de la maintenance », rappelle Grégory Brouillet. Une force qui a permis au service de convaincre de plus en plus d’industriels. « La demande est là mais le chemin est encore long puisqu’il est encore difficile de convaincre les entreprises que parier sur la digitalisation permet des retours sur investissement à court et moyen termes. Les écoles s’intéressent aussi à nos offres de lignes didactiques développées avec Bosch Rexroth ».

L’utilisation des données permet d’améliorer les performances à travers des indicateurs tels que le TRS, le taux de rebut, le rapport qualité-coût-défaut ou encore les temps de cycle ; mais seule une exploitation fine des données permettent d’optimiser ses indicateurs

Faire appel à la modélisation pour mieux lutter contre la corrosion

De quoi parle-t-on lorsqu’on aborde le sujet de la corrosion ?

Il s’agit d’un enjeu avant tout économique. Les coûts imputés à la corrosion se chiffrent en point de PIB, autrement dit, en milliard d’euros. Au mieux, il s’agit d’un coût strictement économique lié à un gaspillage de matière première (métaux), et au pire, cela peut fragiliser des ouvrages et mener à des accidents dangereux menaçant notre sécurité.

Pourquoi il-y-a-t-il de la corrosion ? D’où cela vient ?

La corrosion est un phénomène naturel. Les métaux sont pour la plupart sous forme de minerai (oxyde, sulfate, carbonate) et non pas à l’état pur. C’est pourquoi les métaux ont tendance à revenir à leur état naturel, tendances décrites par la thermodynamique. Les métaux nobles, très résistants à la corrosion, qui eux se trouvent à l’état pur dans la nature sont rares et chers. Deux exemples : l’or et le platine.

Qui sont les acteurs concernés ?

Tous les acteurs laissant la part belle aux métaux. Les industries traditionnelles des énergies, de la chimie ou des transports par exemple. Les acteurs de l’activité de production et de maintenance sont aussi concernés : Il suffit d’un assemblage de métaux différents dans un environnement humide pour que des risques de corrosion apparaissent (bras mécaniques sous-contrainte, machines-outils exposés à des vapeurs, couplage galvanique autour de la visserie).

Représentation du potentiel électrolytique avec traitement de surface des hélices d’un bateau

Quelle est l’offre de Comsol, comment s’inscrit-elle dans le besoin des industriels ?

La lutte contre la corrosion passe traditionnellement par des calculs d’indicateurs de risque qui oriente les choix des matériaux, afin de diminuer le risque. Il s’agit d’une approche globale, qui n’est pas suffisante pour déterminer une solution optimale. Comsol permet de comprendre le phénomène de corrosion en simulant l’attaque du système dans son environnement. Pour cela, rien de tel que l’approche par éléments finis associé à une interface graphique facile d’utilisation. Une fois que le modèle est établi, il permet d’identifier directement les causes, et de suggérer plus facilement des stratégies vers la mise en place de solutions.

Quelles sont les compétences nécessaires pour utiliser Comsol ? Qui peut l’utiliser ?

Il est important d’avoir une connaissance métier de ce que l’on souhaite simuler. Autrement dit, une compréhension des phénomènes que le modèle est censé reproduire. L’environnement graphique de Comsol se charge de faire le lien entre cette connaissance métier et sa déclinaison mathématiques, puis numérique. Parfois, un peu d’attention sur le maillage peut être exigé de la part de l’utilisateur, bien que là aussi, Comsol suggère automatiquement des solutions adaptées au problème. Ensuite, l’exécution du calcul se déroule sans besoin d’ajustement de la part de l’utilisateur, avec un accompagnement pour les débutants. Comsol offre également des outils puissants de visualisation des résultats permettant l’approche essai-erreur de manière efficace. Enfin, l’Application Builder permet de réaliser soi-même son logiciel de simulation et son interface graphique.

Comment Onogone veut détecter les défauts de production textile grâce à l’IA

Selon l’Union des industries textiles, en moyenne, 100 mètres carrés de tissu sont produits ou importés par personne par an en France. Et environ un quart est jeté en raison de défauts constatés au moment de la production. Pour Pierre Magrangeas, fondateur d’Onogone, entreprise française de vingt-cinq salariés spécialisée dans l’accompagnement des entreprises dans le développement d’intelligences artificielles sur-mesure, cela ne pouvait plus durer. C’est pourquoi de la société a décidé de prendre le taureau par les cornes en créant AQC – Automate Quality Control, un système chargé d’automatiser entièrement le contrôle de la qualité sur la chaîne de production.

Reposant sur la technologie du deep learning (méthode d’apprentissage automatique)​, ​la solution AQC se nourrit des informations capturées sur des millions d’échantillons de textiles, pour détecter automatiquement les défauts. ​« Ce qui fait sa force, c’est sa capacité à reconnaître les défauts, catalogués ou non, sur tous types de tissu, à toutes les étapes de la chaîne de production », souligne Pierre Magrangeas, co-fondateur d’AQC.

Aujourd’hui, AQC enregistre un taux de détection de plus de 99% des très petits défauts sur un tissu uniforme. La solution AQC parvient également à détecter avec précision l’endroit où se trouve le défaut, ainsi que sa forme et sa taille. « Nous élaborons une solution adaptée aux besoins spécifiques de chaque client qui va révolutionner le marché du textile en faisant passer le contrôle qualité à une nouvelle ère. Nous utilisons pour cela toute la puissance de l’intelligence artificielle au service de l’industrie textile. Cette technologie aura une influence sur les normes et la productivité mondiale. Avec la nouvelle génération de détection des défauts, nous permettons à nos clients de prendre part à cette révolution au lieu d’un être les spectateurs ».

Faite pour être intégrée au coeur de la chaîne de production, la machine est disponible sous forme de banc complet ou de module intégrable à un banc de contrôle traditionnellement manipulé par un opérateur. Les algorithmes de deep-learning d’AQC sont capables de détecter des défauts très discrets (lesquels font ensuite l’objet d’un rapport informatisé), de les distinguer des irrégularités d’effet que l’on retrouve sur de nombreux tissus, et de traiter les défauts structurels sur des textiles à motifs réguliers simples. Au fil du temps, ces modèles seront capables de détecter les défauts les plus discrets, que même l’oeil humain a de la peine à détecter parmi les plis et motifs complexes d’un tissu.

AQC enregistre un taux de détection de plus de 99% des très petits défauts sur un tissu uniforme. La solution AQC parvient également à détecter avec précision l’endroit où se trouve le défaut, ainsi que sa forme et sa taille