Crise ou crise, il faut continuer à maintenir ! C’est pourquoi l’Armée de l’air royale néerlandaise (Royal Netherlands Air Force, RNLAF) a fait appel à Safran Helicopter Engines pour la maintenance des moteurs Makila équipant sa flotte d’hélicoptères AS532U2 Cougar Mk.II. À la suite d’un appel d’offres public, le contrat officialise un accord de maintenance, de réparation et de révision (MRO) portant sur 40 moteurs Makila 1A2, jusqu’à leur fin de vie.

Le général A.R. Laurijssen, commandant du Logistics Centre Woensdrecht au sein de la RNLAF, a déclaré : « nous entretenons de bonnes relations avec Safran depuis plusieurs années. Avec ce contrat, nous allons encore augmenter le niveau de soutien de notre flotte de Cougar dans leurs missions autour du monde. Pour nous, c’est un pas de plus dans notre excellence opérationnelle ».

Olivier Le Merrer, directeur support et services de Safran Helicopter Engines, a déclaré: « nous sommes fiers de renforcer notre lien avec l’Armée de l’air royale néerlandaise avec cet accord de support complet. Il poursuit une relation de longue date avec le Logistics Centre Woensdrecht dans la maîtrise des coûts d’exploitation des moteurs. Nous nous engageons à leur offrir un soutien au meilleur niveau mondial ».

Dans le cadre de ce contrat, le client optimise son budget de maintenance moteur et bénéficier de cycle de MRO garantis. Il assure aussi l’accès à des moteurs de remplacement. Safran Helicopter Engines prend ainsi en charge l’ensemble du MRO des moteurs Makila 1A2 de la RNLAF, y compris la fourniture de pièces de rechange, les équipements de service au sol ainsi que l’assistance technique.

Située en Isère et spécialisée dans les matériaux plastiques et composites, l’usine française de Multibase poursuit sa croissance grâce à l’optimisation de son service de maintenance en partie grâce à la mise en oeuvre de son logiciel de GMAO Dimo Maint de l’éditeur Dimo Sorftware.

Le Cofrac vient de rendre un avis favorable à la maintenance de Sopemea concernant la réalisation des caractérisations sous accréditation (froid/chaud/humidité, selon la norme FD X 15-140) sur les enceintes thermostatiques et climatiques des clients du groupe. Le département maintenance du groupe Sopemea est ainsi en mesure de proposer désormais cette nouvelle prestation sur les sites de ses clients, en parallèle des opérations de maintenance préventive et curative déjà réalisées depuis déjà de nombreuses années.

« Cette offre nous permet de proposer des prestations globales aux industriels équipés de moyens d’essais, souligne-t-on au sein du groupe.Car l’objectif est d’améliorer les taux de disponibilités des moyens d’essais par une maintenance adaptée à leur utilisation. »

Cette accréditation vient renforcer Sopemea sur un marché de plus en plus porteur. Face au vieillissement des moyens d’essais des industriels et des laboratoires, ce type de prestations est de plus en plus stratégique pour la filiale d’Apave mais également pour ses concurrents, à commencer par Emitech, autre spécialiste des moyens d’essais franciliens qui ne cesse de grandir et prendre du poids.

Dans l’industrie agroalimentaire, les installations et les machines de production, mais aussi les systèmes d’entraînement utilisés, doivent être protégées efficacement contre la poussière, l’humidité, les projections d’eau et les substances agressives. Or, la peinture appliquée sur certains systèmes peut être détériorée par des dommages, même minimes, et se dégrade au fil du temps. Face au prix relativement élevé des systèmes d’entraînement en acier inoxydable, le traitement de protection anticorrosion de Nord DriveSystems offre une alternative économique qui prolonge la durée de vie des composants d’entraînements dotés d’un carter en aluminium dans les environnements difficiles. Les solutions d’entraînement résistantes à la corrosion pour la production hygiénique sont présentées dans un livre blanc de Nord DriveSystems, disponible dès à présent en téléchargement. Le traitement nsd tupH est proposé pour la plupart des systèmes d’entraînement modulaires Nord en aluminium, dont les moteurs lisses, les électroniques d’entraînement décentralisées et diverses gammes de réducteurs.

Adapté à de nombreuses applications industrielles

Dans les environnements industriels, les surfaces subissent souvent des chocs et des éraflures. Les revêtements anticorrosion, même ceux de haute qualité, n’assurent pas une protection efficace dans de telles conditions. Une fois que la surface a été endommagée, la corrosion s’y infiltre généralement et les réparations ne font que retarder l’inévitable. Avec le traitement nsd tupH, la surface est beaucoup plus robuste qu’une simple couche de peinture et les légères détériorations restent limitées à la zone touchée. Les entraînements protégés par le traitement nsd tupH conviennent non seulement aux applications où l’hygiène est primordiale, comme celles du secteur agroalimentaire, mais aussi à bon nombre d’applications dans l’industrie pharmaceutique et l’industrie de la transformation. Les utilisations classiques de ces entraînements sont multiples et diverses : convoyeurs à bande, pompes, agitateurs et mélangeurs, ou encore stations d’épuration, de traitement des eaux usées et de lavage pour les voitures.

Il est un peu connu comme le « Facebook » de la maintenance. Avec sa plateforme de gestion de maintenance communautaire et de GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur), Mobility Work poursuit son chemin en nouant des contrats avec des grandes pontes de la distribution industrielle. Dernier en date, RS Components, dont la position de leader dans ce domaine ainsi que les composants électroniques n’est plus à démontrer.

Pour le distributeur, « La grande innovation [de la solution de Mobility Work ] réside dans sa partie Hub communautaire qui s’apparente à un réseau social dédié aux techniciens de maintenance. Avec ce partenariat, nous souhaitons permettre à tous ces techniciens d’avoir un accès rapide à notre offre catalogue », souligne ​François Dodard, responsable Projets Sud Europe chez RS Components.

De son côté, ce nouveau partenariat permettra à Mobility Work d’enrichir sa plateforme ​avec l’arrivée d’un nouveau fournisseur clef pour ses clients, et d’ajouter de nombreuses références pour un gain de temps considérable. Pour apporter la meilleure information à ses utilisateurs, les équipes de Mobility Work pourront également compter sur l’expertise de RS Components ; de la documentation sera ajoutée aux produits, ainsi que quelques recommandations du distributeur.

Que la production ait été interrompue ou non, le Covid-19 et le confinement ont profondément déstabilisé l’industrie. Mais dans quelles proportions, et dans quels domaines ? Avec quels impacts ? L’équipe d’e-BPM a mené son enquête auprès de quelques responsables et techniciens de maintenance. Voici, en quelques images, les grandes tendances qui s’en dégagent.

Implanté à Gütersloh, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Nölle & Nordhorn est acteur de la maintenance et l’entretien de leur outil de production que l’on ne présente plus Outre-Rhin.  Âgé plus de 60 ans, Nölle & Nordhorn affiche un chiffre d’affaires de 36 millions d’euros et 110 collaborateurs travaillant sur une offre de produits importante (hydraulique, pneumatique, ingénierie industrielle) mais également sur le développement de solutions à haute valeur ajoutée au service de la performance technique de ses clients, parmi lesquelles des prestations de mesure pneumatique, la fabrication d’outils personnalisés ou encore le traitement et l’assemblage de tubes hydrauliques.

Déjà présent en Allemagne depuis le rachat en 2015 de Rala Dexis, Dexis va désormais être en mesure de renforcer sa présence sur ce marché, de créer des synergies commerciales entre les deux entités et enfin de consolider l’offre en proposant de nouvelles complémentarités servicielles aux professionnels de l’industrie.

« Nous avons identifié chez Nölle & Nordhorn, une forte culture de l’exigence et des compétences pointues dans le domaine de la maintenance, a déclaré Jos Vandael, directeur de l’enseigne Dexis. Nous maintenons notre objectif : saisir les opportunités de développement dans des zones géographiques dynamiques, en ne transigeant jamais avec l’expertise technique des collaborateurs, les valeurs humaines et la culture entrepreneuriale. »

Les quelque 2 400 ouvrages (construits pour la plupart en France entre 1945 et 1970) exigent aujourd’hui une surveillance de tous les instants. Les normes strictes de sécurité et de sûreté associées au vieillissement de ces ouvrages ont poussé le Cetim et ses partenaires que sont Setec, l’intégrateur robotique Sub C Marine, le chaudronnier ETE et l’exploitant de parc hydroélectrique Soréa à lancer Sidcof.

Ce projet entre à présent dans une phase de test grandeur nature de six mois, pendant laquelle les partenaires vont utiliser en conditions réelles à la centrale hydroélectrique des Moulins, en Savoie, deux dispositifs inédits développés pour assurer la surveillance des conduites forcées sans intervention humaine. Installés prochainement sur un tronçon de plus de 300 mètres des conduites forcées (diamètre nominal : 500 mm) de la centrale hydroélectrique exploitée par Sorea, les dispositifs de monitoring à distance mis au point doivent être utilisés pour la surveillance de l’installation pendant plusieurs mois. Cette phase de validation des prototypes ouvrira ensuite la voie à leur industrialisation.
 
Pour rappel, le projet Sidcof est chargé de développer plusieurs systèmes innovants de surveillance des conduites. Ces solutions passent par un monitoring des conduites à l’aide de capteurs placés à demeure sur les conduites soit en permanence, soit périodiquement dans le but de détecter l’apparition de défauts. Second dispositif, mis au point par Sub C Marine, consiste en un robot immergeable de nouvelle génération portant un système de contrôle d’épaisseur par ultrason conçu et intégré par le Cetim dans le cadre du projet et capable d’évoluer dans des canalisations de diamètres restreints.

Contrairement à Colmar, l’édition avignonnaise du Sepem Industrie a été maintenue aux mêmes dates, à savoir du mardi 29 septembre au jeudi 1^er octobre. « Ce salon Sepem aura la particularité, comme à Grenoble en février dernier, de se dérouler conjointement avec le Forum de l’Électronique, également organisé par le groupe GL Events, souligne Philippe Dutheil, directeur du salon. Compte tenu de la situation actuelle, nous avons choisi d’adapter raisonnablement la surface afin de libérer de l’espace et de ne pas trop resserrer les stands ; dans tous les cas, le porterons une vigilance de tous les instants d’un point de vue sanitaire et les gestes barrières seront régulièrement rappelés ». Les deux événements seront rassemblés au sein d’un seul et même hall d’exposition.

Au niveau des temps forts, le cycle de conférences sur la maintenance – dont les thèmes seront également élargis aux process de production – sera maintenu mais il sera exceptionnellement allégé et organisé conjointement aux conférences de l’électronique. Concrètement, les conférences sur la maintenance se dérouleront les mardi, mercredi et jeudi matin ; celle portant sur l’électronique se dérouleront les mardi et mercredi après-midi.

Programme des conférences de la Production et de la Maintenance

Mardi 29 septembre

10h30 : « L’IA au service de la performance des stocks en maintenance grâce aux processus KDD d’extraction de connaissances à partir de données issues d’outils de gestion et d’achat maintenance. Démonstration sur un cas d’usage pour EDF. » Matthieu Jolens, fondateur de la société J.I. Conseil.

11h30 : « Retour d’expérience avec le Groupe Pellenc à Pertuis (Vaucluse), fabricant international d’équipements agricoles implanté en région Paca, et récemment labellisé Vitrine Industrie du Futur » – Romain Serratore, directeur industriel de Pellenc

Mercredi 30 septembre

10h30 :

« Internet des objets et traitement des données dans l’industrie : enjeux et avantages à travers des cas concrets sur des sites de production équipés d’IoT et de solutions de monitoring des machines » – Pierre Naccache, fondateur et directeur d’Asystom

11h30 : « GMAO : retour d’expérience d’un acteur du viticole dans le Sud Est et de l’éditeur Dimo Maint » – Jean-Stéphane Lorini, responsable industriel et infrastructure des Domaines Paul Mas

Jeudi 1^er octobre

10h30 : « Renforcer l’efficacité opérationnelle et améliorer le confort de travail des techniciens sur le terrain grâce au digital » – Julian Laé, Business Developer chez InfleXsys

11h30 : « Retour d’expérience sur la mise en place d’outils numériques au sein de la production de Probionat Provence » – Dominique Collart, gérant de Probionat Provence, et Creative’IT