Tork publie un guide sur les pratiques en matière d’hygiène dans l’industrie

Les bonnes pratiques mises en avant dans le guide Tork expliquent comment appliquer la distanciation sociale dans un environnement industriel confiné. Celui-ci contient en effet souvent des zones très fréquentées et un flux de personnes important. Avec ce guide, Tork aide à mettre en œuvre des protocoles stricts d’hygiène et de nettoyage de surfaces.

Le guide Tork fournit également des conseils sur la manière de sensibiliser ses employés sur les informations et les gestes clés liés au Covid­19. Exemple : savoir reconnaître les symptômes du virus, avoir une bonne hygiène des mains et les bons EPI à porter.

Avec ce guide, Tork s’appuie sur sa propre expérience en matière d’hygiène

« Les précautions de sécurité que nous avons prises dans nos établissements ont permis de protéger et de maintenir le bien-­être de nos employés », indique Jenny Turner. La directrice marketing Industrie d’Essity Hygiène Professionnelle ajoute : « Ces protocoles stricts ont assuré la continuité de notre activité pour fournir des produits et des solutions d’hygiène à travers le monde. Nous sommes convaincus que tous les industriels trouveront de la valeur dans notre expérience. C’est pourquoi nous partageons nos connaissances afin de promouvoir des environnements de travail hygiéniques et rouvrir les sites en toute sécurité ».

Les acteurs industriels jouent un rôle essentiel dans l’économie et le maintien des chaînes logistiques. Au fur et à mesure que les sites industriels renforceront leurs standards d’hygiène, les bonnes pratiques et les mesures préventives ralentiront la diffusion du virus.

EDF Renouvelables : lancement de la construction de la base de maintenance du Parc éolien en mer de Fécamp

Porté par EDF Renouvelables, Enbridge et wpd Offshore, le Parc éolien en mer de Fécamp franchit une nouvelle étape avec la construction de la base de maintenance. Celle-ci servira dans un premier temps de « base de construction ». Durant la durée de vie du parc (environ 25 ans), les équipes d’exploitation et de maintenance assureront les maintenances préventives et correctives sur les installations, la surveillance et l’optimisation de la production du parc, le suivi des conditions météorologiques et la planification des interventions.

D’une capacité de près de 500 MW, le parc se composera de 71 éoliennes localisées à plus de 13 km des côtes. Une fois mis en service fin 2023, il produira l’équivalent de la consommation annuelle en électricité de 770 000 personnes.

Partenariat fort avec la SNSM

La base de maintenance du Parc éolien en mer de Fécamp marque également un partenariat avec la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). En effet, le bâtiment accueillera les locaux de la SNSM ainsi que leurs navires sur les nouveaux pontons. Cette base emploiera une centaine de personnes sur le temps d’exploitation du parc, notamment des techniciens de maintenance éolien en mer. Une profession nouvelle qui requiert une formation adaptée. Pour cela, le Lycée Guy Maupassant à Fécamp dispense d’un BTS maintenance des systèmes, option éolien.

Eiffage achèvera la construction de la base de maintenance dans moins de quatorze mois. Le le bâtiment s’étend sur une surface d’environ 2 000 m², incluant 1 200 m² de bureaux et 800 m² d’entrepôt. Quant au chantier des pontons, il revient quant à lui à l’agence havraise d’ETPO. Enfin, Manche Industrie Marine fabriquera les pontons à Dieppe.

Directeur du projet du Parc éolien en mer de Fécamp, Bertrand Allanic déclare que « la base de maintenance du Parc éolien en mer de Fécamp est le résultat d’un travail collaboratif de longue date avec la municipalité, les riverains, les acteurs portuaires et les usagers du port. Une centaine de personnes y travailleront pour réaliser les opérations d’exploitation et de maintenance du parc. C’est donc un grand plaisir de construire, ici à Fécamp, l’une des premières bases de maintenance pour l’éolien en mer en France que nous serons ravis d’inaugurer avec les Fécampois d’ici quatorze mois !».

Capgemini aide SNCF Réseau à optimiser la surveillance et la maintenance de son réseau ferré

SNCF Réseau s’en remet aux compétences de Capgemini pour la surveillance et la maintenance de son réseau ferré. Le bureau d’études a ainsi mis en place une solution digitale permettant d’alerter les équipes SNCF Réseau en charge de la maintenance des 30 000 kilomètres de lignes. Cette alerte se fait en temps réel et au moyen d’une application mobile géolocalisant précisément les incidents. L’outil va dès lors permettre d’améliorer la régularité des circulations, mais aussi l’information voyageurs. 

Une application unique pour optimiser la surveillance et la maintenance du réseau

La télésurveillance et la supervision du réseau ferré se font en permanence. Objectif : détecter d’éventuelles défaillances techniques au niveau des voies, de la signalisation, des caténaires, des passages à niveaux ou encore des aiguillages. Mais à ce jour, différents systèmes cohabitent. C’est pourquoi SNCF Réseau a initié une transformation profonde de ses moyens de surveillance du réseau. Baptisée « Supervision Nouvelle Génération », une application innovante est utilisée depuis le 1er juillet 2020 en région Auvergne Rhône-Alpes. Ce nouvel outil sera progressivement déployé dans toutes les régions entre 2021 et 2022.

Mise à jour en temps réel, cette application interactive permet une gestion des incidents plus réactive et plus efficace. Elle contribue de ce fait à l’amélioration de l’information transmise aux voyageurs. En effet, en cas d’aléas, l’application communique en temps réel les données relatives à l’opération de maintenance concernée : délais d’acheminement, heures d’arrivée sur place, délais d’intervention, etc. Ces informations remontent instantanément vers les opérateurs ferroviaires pour informer au mieux les voyageurs.

Europack Euromanut CFIA devient Prod&Pack, le salon du produit emballé

Prod&Pack rassemblera l’ensemble des solutions permettant de transformer les process de production, rendre les produits et leurs emballages plus respectueux de l’environnement mais aussi plus conformes avec les attentes et les enjeux sociétaux du 21ème siècle. Car si l’emballage est en pleine mutation, le salon qui le représente se doit de l’être aussi…

Prod&Pack est le salon où se pensent, s’inventent, se construisent, se transforment tous les produits emballés de demain. « Nous vous donnons rendez-vous, les 16, 17 et 18 novembre 2021 au parc Eurexpo Lyon pour rencontrer les 600 exposants répartis en quatre grands secteurs : Process, Emballage, Logistique et Recyclage. Et ainsi découvrir des zones thématiques dédiées à l’innovation, à une veille tendance et bien plus encore », souligne Sébastien Gillet, directeur du salon Prod&Pack.

Depuis maintenant quatre éditions, Europack Euromanut CFIA n’a eu de cesse d’évoluer tant par l’offre exposante que par le nombre de contacts et de projets conclus dans ses allées. La première édition d’Europack Euromanut CFIA en 2013 rassemblait près de 5 000 visiteurs pour 300 exposants. En 2019, 17 000 industriels et plus de 600 exposants se sont retrouvés à Eurexpo Lyon. « Cette réussite confirme les réelles attentes des industriels, et nous sommes fiers aujourd’hui de savoir que cet évènement a retrouvé une place dans les agendas des professionnels ».

Machine Learning : la start-up française Prevision.io lève 6 M€

Spécialisée dans le Machine Learning, la jeune entreprise française Prevision.io a séduit le fonds américain Upfront Ventures en levant 6M€. Créée en 2012, Prevision.io a développé une plateforme permettant aux Data Scientists, Business Analysts et experts métiers de bénéficier d’un logiciel complet. Objectif ? Construire rapidement tous types de modèles et les exposer en interne ou en externe grâce à une marketplace unique.

Démocratiser l’intelligence artificielle

« Avec Prevision.io, nous démocratisons l’usage de l’intelligence artificielle, explique Tuncay Isik, co-fondateur de Prevision.io. Nous permettons aussi aux entreprises d’améliorer leur efficacité opérationnelle à l’aide de notre plateforme et d’une marketplace prêtes à l’usage. Les Data Scientists et les développeurs voient leur productivité boostée grâce à l’auto-apprentissage. Les métiers obtiennent rapidement des modèles fiables à forts ROI tout en conservant une forte autonomie. Quant aux DSI, ils disposent d’une plateforme complète répondant aux exigences et aux critères de fiabilité, de monitoring et d’intégration à leurs systèmes ». La technologie Prevision.io ne nécessite aucune connaissance technique particulière, ni d’infrastructure préalable. La plateforme inclut l’ensemble des fonctionnalités permettant de gérer le cycle de vie des modèles en production.

S’ouvrir le marché nord-américain

Tuncay Isik ajoute : « Nous sommes ravis de cette levée de fonds qui va nous permettre d’accélérer la commercialisation et le marketing de notre solution ; mais aussi d’atteindre le marché au global notamment aux États-Unis avec l’entrée au capital de Upfront Ventures. La présence de nos investisseurs historiques nous conforte également lors des prochaines phases d’accélération ».

Conférence Cofely-Endel, du groupe Engie, sur la maintenance 4.0

Rabah Achemaoui, directeur du département maintenance – Société Cofely Endel – groupe Engie, a présenté les différentes briques technologiques et les solutions autour de l’industrie 4.0 (réalité augmentée, maintenance prévisionnelle, BIM, intelligence artificielle…) à travers les activités sur groupe Engie.

Intervenant :

Rappel : INRS et Ineris organisent le 17 novembre une journée technique sur les risques Atex

L’INRS organise avec l’Ineris une journée qui s’adresse aux préventeurs, chefs d’entreprise, membres de CSE/CSSCT et aux non-spécialistes du risque Atex. Après avoir présenté les conditions de formation d’une Atex, l’objectif est d’expliquer les étapes clés de la démarche de prévention du risque. Objectif ? Assurer la sécurité des salariés et de leurs outils de travail. La journée technique Atex traitera aussi de mesures et des moyens de protection à mettre en place.

Qu’est-ce qu’une zone Atex ?

La majorité des produits utilisés par les salariés ou présents dans les entreprises sont combustibles. Une atmosphère explosive (Atex) résulte d’un mélange dans l’air de substances combustibles ou inflammables sous différentes formes : gaz, vapeurs, brouillards ou poussières (méthane, hydrogène, solvants volatiles, farine, poussières de bois, poudres métalliques…). En présence d’une source d’inflammation, l’explosion peut survenir et provoquer des blessures graves et des dégâts matériels.

Une bonne compréhension de ce phénomène et une démarche de prévention adaptée sont essentielles pour mettre en place des mesures efficaces afin de limiter le risque lié aux Atex. Cette démarche vise d’abord à éviter la formation d’une atmosphère explosive ; à défaut à empêcher son inflammation et à limiter les effets de l’explosion.

À quels dangers Atex les opérateurs sont-ils confrontés ?

Pour Florian Marc, spécialiste de la prévention des risques incendie et explosion au sein de l’INRS, ils sont multiples. Il s’agit de l’explosion causant de nombreux accidents et des brûlures. Mais les dangers sont également liés à la destruction des moyens de production et des effets indirects sur les salariés et sur l’activité. L’ingénieur chimiste de l’INRS précise aussi que « les combustibles ne présentent pas seulement un risque d’explosion. Dans 99% des cas, ils se montrent également toxiques et présentent des dangers pour la santé des personnes se trouvant dans la zone ».

C’est pourquoi lorsqu’il intervient sur site, l’INRS s’attaque à l’explosion et à la toxicité des substances inhalées. Aussi, l’explosion se propage et remonte parfois en amont et en aval de l’équipement s’il n’est pas protégé. « Récemment, nous sommes intervenus sur un dépoussiéreur. Contre toute attente, l’explosion est finalement remontée dans l’ensemble des tuyaux et a fait exploser le toit de l’usine ».

panneau danger Atex
La journée sur les risques Atex aura lieu en ligne

Quelles mesures adopter ?

L’important de fonctionner étape par étape. La première consiste à bien identifier l’ensemble des produits combustibles utilisés dans l’entreprise. Et certains sont moins évidents que d’autres. Par l’exemple, les batteries au plomb des chariots électriques, lorsqu’elles sont en charge, dégagent de l’hydrogène. En deuxième lieu, il faut connaître ses procédés de production et ses équipements, leur fonctionnement et les dysfonctionnements. Celle-ci est en effet nécessaire pour déterminer le zonage Atex, mieux prendre en compte les combustibles présents dans l’usine et pouvant s’échapper en cas de dysfonctionnement. Troisième étape, capter à la source les émissions de combustibles ; il s’agit par exemple de vider un sac de poussière pouvant provoquer une atmosphère explosive dans une zone protégée et loin des opérateurs.

www.inrs-atex2020.fr

La journée technique Atex se déroulera à Paris mais ne sera accessible qu’en ligne
Modalité de participation
Pour y participer en ligne, les personnes intéressées doivent préalablement s’inscrire. La veille de l’événement, elles recevront un email avec les informations pour se connecter. Elles ont la possibilité de poser une question avant la journée technique ou bien le jour même en direct via un chat qui sera mis en place sur le site de l’événement. L’inscription est gratuite.

Columbia Pipeline Group s’appuie sur l’edge computing pour le transport de gaz

Dans le secteur du transport de gaz par pipeline, Columbia Pipeline Group est un bel exemple d’utilisation de l’edge computing de Stratus. Cette entreprise assure la livraison de gaz naturel à de nombreuses entreprises, comme des hôpitaux et des usines de fabrication par exemple, mais aussi aux particuliers. Le long du pipeline de gaz se trouve, tous les 80-150 km, une station de compression équipée d’une plateforme Stratus d’edge computing pour garantir la disponibilité du système HMI. Ainsi, les opérateurs de Columbia Pipeline Group sur le terrain peuvent continuer de travailler et assurer le bon fonctionnement de l’installation. Sans cette solution, l’équipe sur place n’aurait aucun moyen de contrôler ses unités en cas de panne. L’entreprise limite également le risque de perte de données, dont l’analyse revêt un caractère stratégique.

L’edge computing Stratus adapté à l’industrie du gaz et du pétrole

L’industrie du pétrole et gaz se prête parfaitement à cette technologie compte tenu de l’éloignement des actifs par rapport au centre de données et le manque d’expertise informatique disponible sur place. C’est aussi un secteur où les équipements existants ont une très longue durée de vie. L’edge permet d’informer les opérateurs sur le terrain de l’état des machines bien avant l’apparition d’un éventuel problème.

L’adoption de l’edge computing gagne du terrain, dans l’industrie manufacturière, pharmaceutique, ou encore les bâtiments intelligents et les télécommunications par exemple. Dès que des données sont générées, l’Edge constitue une solution de choix pour améliorer l’efficacité opérationnelle. Il est aussi un formidable levier de transformation numérique pour les entreprises.

Aveva aide Shell dans sa transformation numérique

Aveva fournira à Shell sa technologie d’Engineering Data Warehouse. Il s’agit d’un des éléments constitutifs du jumeau numérique dont l’objectif est d’accélérer la stratégie de transformation numérique de Shell Global Solutions International B.V. Cette technologie permettra ainsi à Shell de mettre en place un lien numérique entre l’ingénierie, les opérations et la maintenance. En outre, elle fournira aux décideurs en charge de ces fonctions critiques des informations dans leur contexte en toute sécurité et depuis une source unique.

Les données d’Aveva pour aider Shell à réduire ses arrêts

À travers son jumeau numérique, l’entrepôt de données d’ingénierie d’Aveva permettra à Shell d’améliorer la fiabilité des actifs. Autre avantage : la réduction des temps d’arrêt imprévus. La solution aidera également à transmettre des informations exploitables directement de l’opérateur du site à l’équipe de gestion des actifs. La solution d’Aveva soutient l’ambition de Shell de rendre le personnel de ses sites industriels autonome. En outre, il entend garantir la sécurité des intervenants de première ligne tout en garantissant la continuité des activités.

Indicateur Global Artema : rattrapage au 3e trimestre… avant reconfinement !

À la fin du mois de septembre, l’indicateur global d’Artema révèle que les facturations et les carnets de commande dans la mécatronique poursuivaient leur croissance entamée depuis le printemps. D’ailleurs, certaines entreprises ont même réalisé un mois égal ou supérieur à l’année dernière, ce qui n’était pas arrivé depuis le début de la crise sanitaire. L’Hydraulique Mobile par exemple présentait une croissance de plus de 5% dans ses entrées de commandes. Mais le reconfinement guette…

Indicateur Global : baisse de 10 à 20% attendue par Artema

Dans l’ensemble, les premiers retours qualitatifs d’octobre confirment que l’activité au quotidien est repartie. Toutefois, les projets d’envergure habituels dans cette période de l’année se font attendre. La prospection chez les clients est de plus en plus difficile. L’absence de visibilité, qui s’ancre durablement, freine les investissements même les plus évidents. Pour 2020, toutes les professions d’Artema s’attendent à une baisse d’activité comprise entre -10% et -20%.

En ce qui concerne les secteurs clients, le ressenti des adhérents reste le même : l’aéronautique souffre énormément, l’automobile va mieux mais cela ne compensera pas la chute brutale du printemps. Quant au médical, la pharmacie, les produits d’hygiène, la défense, l’agroalimentaire et l’énergie, ils affichent des résultats relativement corrects. Certains adhérents notent une légère augmentation des niveaux des impayés et des retards de paiement.

Les doutes de la mécatronique face aux effets du reconfinement

Cependant, après cette légère embellie automnale, le reconfinement du mois du novembre devrait lourdement peser sur les chiffres. Il accentue de l’inquiétude sur le risque de baisse d’activité, de faillite des entreprises les plus fragiles et annihile toutes tentatives de prévision pour les mois à venir. Mais le syndicat, qui rassemble 150 entreprises, veut se montrer optimiste. D’autant que le métier de ses adhérents est pluri-disciplinaire (conception, production, vente et maintenance de composants, solutions et systèmes mécatronique). Verdict de cette année difficile programmé au début 2021.