IoT : Declique a identifié 100 000 arrêts de production industrielle en un an

La start-up Declique a annoncé avoir identifié 100 000 arrêts de production industrielle en un an grâce à son bouton IoT. « En parvenant à maîtriser les arrêts de production dans les usines, nous pourrons restaurer une industrie compétitive en France ». C’est en tout cas la conviction d’Arnaud Huvelin, le fondateur de la start-up Declique. En février 2020, cet ingénieur, en partenariat avec l’IOT Valley , a créé un bouton connecté sur lequel un opérateur dans une usine appuie pour remonter et quantifier un problème qui lui impose d’arrêter sa machine ou son travail.

Remontée automatique et analyse de données

Telle vis manque ? L’opérateur appuie sur un bouton. Il faut nettoyer la machine avant de relancer une nouvelle série ? Il appuie sur un autre bouton. Cette donnée (qui peut être une occurrence ou une durée d’arrêt) remonte avant d’être analysée dans la plateforme Saas2 Declique propre à chaque usine. L’outil permet de quantifier l’impact financier du problème et de prendre des actions correctives : changer un processus, une machine, ou même recruter des ressources.

Cette solution d’amélioration continue a été déployée dans plus de quarante sites industriels : chez Dior, Orangina, Air Liquide, Spie, Liebherr Aerospace, ou encore Kersia, … La start-up a déjà permis de quantifier 100 000 arrêts de production chez ses clients, et a pour ambition d’équiper toutes les usines de France (soit 250 000 sites) d’ici 2025. Avec, comme priorité, le secteur de l’agroalimentaire

Webinar – Planification de maintenance dans SAP : atteignez-vous fréquemment vos objectifs de performance ?

Nous partagerons avec vous des pistes concrètes pour digitaliser au maximum la maintenance de votre usine et tirer les plus grands bénéfices de votre planification directement dans SAP.

Lors de ce webinar vous pourrez :

  • Partager les challenges de la Maintenance Industrielle (benchmark et bonnes pratiques)
  • Mesurer comment améliorer vos processus avec l’aide de la digitalisation
  • Voir comment utiliser notre plateforme pour votre ordonnancement dans SAP
  • Nous réaliserons une démonstration live de votre flux de maintenance

Rejoignez-nous le jeudi 27 mai à 11h00 pour le webinar « Planification de maintenance dans SAP : atteignez-vous fréquemment vos objectifs de performance ? » Inscrivez-vous ici

Le CFIA enfin de retour à Rennes !

« Nos 1 600 exposants et leurs nouveautés, mais aussi nos nombreux Espaces Thématiques et Conférences seront de la partie, pour construire tous ensemble le monde de l’agroalimentaire de demain, souligne Sébastien Gillet, directeur du salon. Après plus de deux ans sans édition du CFIA Rennes, nous sommes impatients de tous se retrouver et d’organiser un salon à la hauteur du monde de l’agroalimentaire, premier secteur industriel français ».

GL Events invite donc tous les acteurs du mercredi 9 au vendredi 11 juin au Parc Expo Rennes Aéroport pour sa 24e édition. Au total, pas moins de 1 600 exposants seront répartis en trois secteurs : « Ingrédients & PAI », « Équipements & Procédés » et « Emballages & Conditionnements ». Selon les organisateurs, « lors de la dernière édition 2019, 95 % de nos 22 768 visiteurs ont été satisfaits de leur visite sur l’événement référent de l’agroalimentaire ».

Plus d’informations sur le salon

Manorga sécurise son site de Lys avec le robot de surveillance E-Vigilante

Ubecome, start-up française de solutions robotiques pour la surveillance et la sécurisation de sites professionnels, a installé un premier robot E-Vigilante chez Manorga, dans les Hauts-de-France. Le concepteur et fabricant d’aménagement industriel de zones de stockage a choisi ce robot pour sécuriser son usine de Lys, notamment de nuit. Le robot permet également d’apporter des informations complémentaires aux équipes, comme localiser des emplacements disponibles dans les stocks par exemple.

De nouveaux robots E-Vigilante en commande

Satisfait des performances de E-Vigilante sur les 6 500 m2 qu’il surveille lors de ses rondes, Manorga a commandé un deuxième robot pour que l’ensemble de l’usine de Lys (15 000 m2) soit couvert. Ce deuxième robot est en cours d’installation et sera très prochainement opérationnel. Deux autres robots E-Vigilante sont en commande pour le site de Leers de la société Manorga. L’un d’eux assurera notamment une surveillance en extérieur. Il sera développé et configuré spécialement pour opérer en extérieur par tous les temps. Il sera testé cet été sur le site de Leers.

Opération gagnante pour Manorga

« Depuis presqu’un an qu’il surveille une partie de l’usine de Lys, E-vigilante est devenu un parfait allié de notre équipe de surveillance pour une sécurité optimale de notre entrepôt, explique Stéphane Teirlinck, responsable technique de Manorga. Toutes ses caractéristiques font de lui un robot très performant. L’équipe de surveillance a rapidement appris à « coopérer » avec le robot et utilise de manière optimale ses nombreuses fonctionnalités. C’est pour cela que nous allons installer son frère jumeau pour que l’ensemble des 15 000 m2 de l’usine de Lys soit couvert. Nous avons également commandé à Ubecome deux autres robots pour notre site de Leers. L’un d’entre eux sera configuré spécialement pour travailler en extérieur. »

Grâce à ses différents capteurs intégrés, lors de ses rondes automatisées, le robot analyse en permanence son environnement et prévient lorsqu’il détecte différents types d’incidents : intrusion, départ de feu, fuite d’eau… Mobile et autonome, il est capable de couvrir une surface de 6 000 m2 en 10 minutes. Il travaille en équipe avec les agents de sécurité présents sur le site et les prévient automatiquement si une anomalie est détectée. E-vigilante est contrôlable à distance en temps réel. Ceci permet aux agents d’effectuer des levées de doute en ayant accès à la caméra, au micro et aux haut-parleurs intégrés. En cas de besoin, l’opérateur peut déclencher les systèmes de dissuasion intégrés.

Nidec Leroy-Somer recrute 100 alternants

Nidec Leroy-Somer a annoncé début mai vouloir recruter 100 alternants pour la rentrée de septembre. Ces offres à pourvoir concernent les contrats d’apprentissage ou contrats de professionnalisation, du CQPM (Certificat de qualification paritaire de la métallurgie) au niveau Bac+5.

Nidec Leroy-Somer, concepteur et fabricant de moteurs électriques industriels, d’alternateurs et de l’électronique de pilotage associée, allie la formation professionnelle à ses activités de production depuis plusieurs décennies. L’alternance fait partie de son ADN et depuis l’ouverture de son centre de formation en 1987, la société a formé près de 1000 jeunes, du BEP au diplôme d’ingénieur.

« Ce sera l’occasion pour les alternants de participer à une aventure industrielle et humaine qui dure depuis un siècle avec des projets sans cesse renouvelés dans lesquels ils pourront s’investir et apporter leur pierre à l’édifice », indique-t-on au sein du groupe. Aux côtés d’équipes pédagogiques associant théorie et pratique au plus près de leurs attentes, ils auront la possibilité d’acquérir les connaissances, compétences et savoir-faire des métiers de l’électrotechnique et de leurs fonctions support.

Un défi complexe mais source majeure d’innovation et de croissance

Dans un contexte fort d’électrification de l’économie, Nidec Leroy-Somer a le vent en poupe ! Ses clients sont répartis dans de nombreux secteurs : la robotique, les data-centers, l’agroalimentaire, le ferroviaire, la marine, le nucléaire, les énergies renouvelables, les véhicules électriques, la logistique automatisée, les ascenseurs, la santé, l’industrie pétrolière etc. Pour eux, la société développe des solutions moins énergivores et moins consommatrices de ressources naturelles contribuant à la décarbonation de l’économie. Un défi certes complexe que Nidec Leroy-Somer propose aux alternants de relever à ses côtés, mais qui se révèle être une source majeure d’innovation et de croissance.

Siemens Digital Industries signe un contrat de service et de maintenance avec l’Oréal

Dans le cadre de l’installation d’une nouvelle zone de pesée automatique en cours de construction sur son site de Vichy, l’Oréal a choisi Siemens « Digital Industries  services » afin d’en assurer le service et la maintenance de l’ensemble des équipements.

Installé depuis plus de cinquante ans à Vichy, le site de production de l’Oréal spécialisé en soin de la peau, dirigé par Jean-Yves Larraufie, s’est doté d’une extension comportant une nouvelle zone de pesée automatisée, afin d’en améliorer l’ergonomie, tout en permettant de suivre la croissance forte de ce segment de la cosmétique aux meilleurs standards de qualité. Ce projet, piloté par Léo Consigliato et Karlheinz Janssens comporte l’intégration de treize AGV (Chariot automatique), des postes de pesée automatique, des équipements de manutention automatisés et des navettes de distribution qui desservent la zone de pesage des matières premières. Ce site a récemment été nommé « vitrine de l’Industrie du Futur » pour l’ensemble de ses projets de transformation, alliant le 4.0 et la responsabilité sociétale et environnementale.

Intervenir rapidement et assurer une production constante

Fort de son expertise des automatismes industriels et de ses connaissances des process, Siemens Digital Industries mettra en place pour L’Oréal un contrat de service et de maintenance. Celui-ci comporte un volet maintenance préventive et curative des équipements qui permet d’assurer l’efficacité des opérations de pesage et leur continuité. Une hotline sera mise à disposition 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 pour intervenir rapidement et assurer ainsi une production constante. Une prise en main à distance est par ailleurs prévue sur les principaux serveurs pilotant les AGV et le pilotage des installations.

Il s’agit de la quatrième collaboration entre les deux entreprises. Siemens a en effet déjà mis en place des installations similaires sur d’autres entités du groupe l’Oréal en Italie, Allemagne et Colombie.  

Nouveau livre blanc Denios sur la maintenance des solutions de stockage

Denios vient de lancer un nouveau livre blanc portant sur la maintenance des solutions de stockage. Le spécialiste du stockage et de la manipulation de produits dangereux part du constat que tout exploitant d’une solution de stockage pour produits chimiques ou inflammables doit connaître les défis liés à son utilisation. Il est en effet important de respecter les obligations afin de garantir la continuité de la protection donnée par un conteneur ou bungalow de stockage. Dans le cas contraire, des conséquences graves peuvent menacer, tels que des dommages ou accidents, des infractions à la réglementation ou la perte de couverture d’assurance.

Denios souhaite ainsi sensibiliser ses clients aux causes possibles de défaillance qui peuvent mener à un dysfonctionnement d’une solution de stockage pour produits dangereux. En tant que fabricant de conteneurs et bungalows de stockage, Denios propose un service de maintenance pour ses clients. Car seuls une maintenance et un entretien réguliers par le fabricant garantissent la conservation de la valeur du produit et donc la sécurité et la protection des employés et de l’environnement.

Zoom sur six critères de contrôle les plus importants

Une inspection régulière du bungalow, conteneur ou local de stockage pour produits dangereux est obligatoire pour de bonnes raisons. Même un système de ventilation défaillant ou un drainage de toit bloqué peuvent avoir des conséquences dévastatrices. Denios conseille ainsi de vérifier régulièrement les six composants suivants d’une solution de stockage : le bac de rétention, la ventilation technique, la fermeture des portes, les clapets coupe-feu, les composants électriques ainsi que le drainage du toit.

Pour Julie Voyer à propos de Sepem Colmar, « il y a un besoin de repartir au feu » !

Julie Voyer, c’est la première fois que vous dirigez un Sepem. Quel regard portez-vous sur ce salon ?

J’ai un attachement profond pour les événements industriels et parmi eux les salons Sepem qui sont selon moi un vrai bijou dans les territoires. Il représente un positionnement très fort et sont pensés de façon intelligente. Ils représentent en effet un maillage de l’ensemble du territoire pour proposer une offre nationale à des utilisateurs qui ne peuvent pas forcément se déplacer sur les grands salons.

Quels sont vos projets pour les Sepem ?

Nous souhaitons capitaliser sur les atouts des salons – dont on ne changera pas la formule – avec l’expérience et la force de frappe de GL Events et notamment de son salon phare, Global Industrie. Le Sepem a besoin d’un coup d’éclat pour renforcer son concept historique et magnifier la marque.

Colmar doit signer le grand retour des salons Sepem. Quel est votre sentiment à ce sujet ?

Julie Voyer : Même si nous attendons encore le feu vert officiel, nous sommes très heureux à l’idée de nous retrouver à Colmar. En ce début du mois de mai, au vu du nombre de pré-badgés, on sent qu’il y a un besoin de « repartir au feu ».

Philippe Dutheil : Il y a un an déjà, lorsque l’événement a dû être reporté en novembre puis au mois de juin 2021, le salon affichait déjà complet. C’est d’emblée une réussite d’autant que les exposants sont restés fidèles à cette édition alsacienne et que l’on annonce un beau plateau de conférences.

Comment voyez-vous cette nouvelle édition après des mois d’interruption dus à cette crise inédite ?

Julie Voyer : Ce que nous pouvons déjà dire, c’est que même si l’on a prévu beaucoup de changements dans les formats des prochains Sepem, l’édition alsacienne aura pour principal temps fort, outre les conférences, de réunir les acteurs de l’industrie et d’orienter avant tout l’événement vers le business. Le fait que les industriels se retrouvent est absolument essentiel.

Vous évoquez un nouveau format à venir pour les salons et des nouveautés. Sur quoi porteront-elles ?

Auparavant, tout portait autour de l’événement physique, avec une communication orientée vers le salon, le moment du salon et le bilan. Désormais, nous devons repenser notre offre pour permettre à tous d’accéder aux solutions des exposants à tout moment de l’année.

Comment cela va-t-il se concrétiser et à partir de quand ?

Le Covid-19 a beaucoup bouleversé notre profession il y a eu deux impacts. Le premier est que l’on a dû capitaliser sur la marque et les différents formats. Le deuxième résident dans le digital et l’accélération de nos projets déjà en cours (et déjà réalisés comme le parcours digital du visiteur), à commencer par la création de la marketplace Industrie Online. En ce sens, le digital a eu un effet démultiplicateur et permet d’amplifier l’offre.

Par ailleurs, nous allons mener des actions faveur de l’information et le recrutement à l’image de GI Avenir. Néanmoins, pour cette année, avec les éditions de Colmar, Angers et Douai, la priorité est au salon ! Les premières évolutions des Sepem prendront forme à partir de 2022 à Rouen.

Découvrir le programme des conférences du Sepem Colmar

Instaurées en janvier 2018 sur le Sepem de Rouen, les conférences de la maintenance – organisées par le magazine Production Maintenance, en partenariat avec l’Association des ingénieurs et responsables de maintenance (Afim) – poursuit son bonhomme de chemin. Progressivement, comme ce fut déjà le cas à Avignon en septembre 2020, les conférences porteront de plus en plus sur des sujets mêlant la production, la maintenance et l’industrie 4.0.

Accéder au programme

Le Britannique Causeway fait l’acquisition de la start-up française Ermeo 

Afin de renforcer son statut de leader de la transformation numérique dans le secteur de la construction au Royaume-Uni, le groupe Causeway a fait l’acquisition de la société Ermeo. La start-up édite une solution logicielle SaaS permettant de standardiser et digitaliser les processus opérationnels. L’objectif est de valoriser le cœur de métier des opérateurs terrain en les débarrassant de leurs tâches inutiles.

Quant à la sa suite logiciel Causeway, celle-ci permet aux entreprises du secteur de la construction et de l’industrie d’améliorer leur productivité opérationnelle, de réduire leurs coûts et de prendre de meilleures décisions. Causeway, fournisseur de la quasi-totalité des grands groupes et des ETI du Royaume Uni, compte notamment parmi ses clients ECL Civil Engineering, Kier Highways ou encore Ringway Jacobs qui gère le plus grand contrat autoroutier du Royaume-Uni.

Déjà une quarantaine de clients grands comptes

Lancé en 2015 par Pierre Joly (CEO), Victor Payan (CPO) et Christophe Joly (COO), Ermeo emploie plus de trente personnes et a levé 2,5 M€ auprès de Partech Partners, d’Hi-Inov et Axeleo depuis sa création. Ermeo a su s’imposer en France comme une solution permettant aux sociétés du secteur industriel de réaliser des gains de productivité et de qualité en améliorant l’efficacité opérationnelle de leurs techniciens. La solution a séduit une quarantaine de clients grands comptes, parmi lesquels SNCF, Total, Eurotunnel, Eiffage et Bouygues.