Table ronde : découvrir le témoignage de trois industriels sur leurs expériences en matière d’industrie 4.0

Les intervenants présents étaient Sébastien Decubber, directeur-adjoint de Nutriset France, Aurélien Fanget, directeur marketing Industrie & Clients finaux chez Schneider Electric, et Jean-Luc Verlhac, responsable ingénierie de Selha Group.

France Relance soutient le développement de l’Ecole des Métiers d’Altrad Endel pour faire rayonner la filière nucléaire française

Pour aider la filière à faire face aux importants besoins de recrutement actuels et à venir, l’École des Métiers d’Altrad Endel a l’ambition de se lancer dans un vaste projet d’agrandissement des locaux et d’élargissement de ses programmes et moyens pédagogiques, tout en ouvrant ses portes aux collaborateurs de l’ensemble des sociétés de la filière nucléaire.

À hauteur de 2 millions d’euros, la subvention attribuée par France Relance à l’École des Métiers d’Altrad Endel vient saluer la qualité de ce centre de formation unique en France. L’aide financière de l’État permettra notamment de parachever les travaux d’ingénierie de nouvelles formations, de procéder à un déploiement d’envergure des analyses de compétences, et d’acheter du matériel de pointe pour adapter les formations aux nouveaux besoins des filières nucléaire et industrielle.

« Le soutien de France Relance constitue à la fois une aide précieuse et un encouragement très clair au service d’une filière stratégique et exemplaire. L’École des Métiers d’Altrad Endel, c’est l’assurance d’une formation et d’un emploi dans des secteurs d’avenir où le besoin de recrutement est fort, précise Michel Boissonot, directeur délégué Développement et fondateur de l’École des Métiers au sein d’Altrad Endel. En trente ans, l’École des Métiers est devenue un atout essentiel pour Altrad Endel. Nous avons beaucoup d’ambition pour cette école qui répond à un réel besoin de formation à des métiers indispensables, tout en s’appuyant sur la transmission d’un savoir-faire. »

Des formations de pointe au geste métier pour intervenir en environnement complexe

Alliant un contenu théorique et pratique, l’École des Métiers délivre depuis les années 1990 des formations initiales ou continues, pour des externes ou collaborateurs, dans le développement des compétences ou la préparation de Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie (CQPM).

Au sein de l’École des Métiers d’Altrad Endel, les formateurs sont tenus de conserver un lien avec le terrain au moins trois mois par an. Leur rôle est d’amener les stagiaires à une parfaite maitrise des interventions dans des environnements complexes, afin d’être immédiatement opérationnels une fois au cœur des centrales et installations nucléaires ou industrielles.

Dispensées à la fois sur le site d’Avoine proche de la ville de Chinon, et dans toutes les régions de France grâce à des modules mobiles, les formations ont vocation à s’adapter aux marchés en développement dans le secteur concerné. En effet, ce centre de formation répond sans cesse aux besoins en proposant des formations sur-mesure. L’École des Métiers a également pour objectif d’accompagner ses partenaires à l’international, notamment dans le cadre de la mise en exploitation de nouvelles infrastructures nucléaires et industrielles.

L’Indicateur Global Artema : une tendance toujours positive au 1er trimestre 2022 pour les professions de la mécatronique

La conjoncture à fin mars offre une bonne surprise. Selon l’Indicateur Global Artema, elle conserve un certain élan même si le rythme est moins fort qu’à la fin de l’année dernière. Alors même que la base de comparaison (le premier trimestre 2021) se rapproche de plus en plus du niveau d’avant crise, les facturations comme le carnet et les prévisions du deuxième trimestre campent en zone positive. 

Un signal encourageant 

Plusieurs professions dépassent clairement ce trimestre le niveau de 2019 pour les nouvelles commandes et se rapprochent du niveau d’avant crise pour le chiffre d’affaires France. De gros projets financièrement intéressants reviennent. Les secteurs dynamiques comme le machinisme agricole, l’agroalimentaire, le bâtiment, l’énergie et la plupart des secteurs industriels (machines textiles, machines d’emballage, machines spéciales…) gardent une conjoncture satisfaisante. L’aéronautique poursuit son rattrapage. 

Comme au trimestre précédent ce sont les transmissions et systèmes hydrauliques, pneumatiques, mécaniques et mécatroniques qui enregistrent les plus fortes progressions, suivies par les roulements pour l’industrie, les fixations pour le bâtiment, et l’étanchéité pour l’énergie. Une situation toujours correcte dans l’industrie (hors automobile) se confirme donc pour ce début d’année. Une grande prudence pour avril demeure, car le contexte mondial s’assombrit et un climat d’incertitude s’installe. Le FMI vient d’ailleurs de réviser à la baisse son estimation de croissance mondiale à 3,6 % en 2022. 

Des approvisionnements toujours très problématiques 

L’adaptabilité, la résilience, et la bonne volonté de beaucoup d’acteurs ne peuvent résoudre les multiples problèmes liés aux pénuries. Les délais d’approvisionnement de certains aciers, de l’inox, de l’aluminium s’allongent et leurs coûts s’envolent tout comme ceux des ferrailles, des élastomères (caoutchouc, FFKM, FKM) du PTFE, des palettes, qui atteignent des sommets. Les problèmes déjà existants à la base, n’ont fait qu’empirer avec le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Les conséquences économiques de la guerre et les sanctions contre la Russie ont généré de nombreuses synergies négatives. L’envolée des prix du gaz a incité certaines fonderies et sidérurgie à réduire voire stopper leur production. Dans toute l’industrie, la recherche de pièces, cartes électroniques, semi-conducteurs, petits éléments d’interface homme-machine est un challenge permanent. 

Depuis début mars et encore en avril, la pénurie de semi-conducteurs, de câbles et de faisceaux électriques atteint son paroxysme en causant des arrêts de chaines de production automobile en France et en Europe, parfois pendant plus de dix jours. La situation dans l’automobile est malheureusement toujours aussi catastrophique et impacte tous les fournisseurs. Si on se base sur les immatriculations, le marché automobile réalise son pire trimestre depuis quarante ans. 

Les hausse de prix en cascade affectent l’ensemble des acteurs, l’inflation est bien présente (4,8 % en avril). Dans les analyses des entreprises, il devient crucial dorénavant de bien différencier les évolutions de l’activité elle-même en volume des évolutions du chiffre d’affaires en valeur (avec les effets de la hausse des prix). Au niveau mondial, l’incertitude sanitaire, est toujours présente, notamment avec la situation sanitaire dans le sud-est de la Chine. Les confinements de Shanghaï et Shenzhen, provoquent l’arrêt de nombreuses usines et font peser des risques sur tout le commerce international. 

Dans un tel climat d’incertitude, les industriels restent dans une confiance prudente et envisagent une année positive. Une croissance de +5% comparée à une bonne année 2021 reste à envisager. 

Un nouveau panel connecté d’ABB pour surveiller sans effort l’état des variateurs de vitesse

Le nouveau panel connecté d’ABB est conçu pour fournir un accès facile aux services de surveillance basés sur les données des variateurs de vitesse ABB. Une fois le variateur sous tension, les opérateurs peuvent analyser l’état de santé des actifs, accéder aux diagnostics, suivre les indicateurs clés de performance (ICP) opérationnels et signaler les tendances sur le portail ABB Ability Digital Powertrain.

Le panel connecté d’ABB télécharge en continu les données clés d’un variateur directement sur le cloud. Les utilisateurs peuvent ensuite exploiter ces informations pour prendre de meilleures décisions, ce qui améliore la disponibilité, la fiabilité et l’efficacité énergétique des process.

Ces informations apportent une valeur ajoutée significative dans un certain nombre de domaines différents. Par exemple, les utilisateurs de diverses industries légères et applications peuvent vérifier si leurs systèmes d’entrainement consomment efficacement l’énergie. De plus, les rapports sur l’état des actifs aident les utilisateurs à planifier la maintenance en temps voulu, évitant ainsi toute interruption imprévue et coûteuse ou toute défaillance imminente. Les décisions de maintenance peuvent être prises à distance, sur la base des données de surveillance, ce qui élimine les déplacements inutiles vers des lieux éloignés ou difficiles d’accès, améliorant ainsi la sécurité globale et un gain de temps.

Le panel de commande facile à utiliser est doté d’un protocole de connectivité Narrow Band IoT (NB-IoT), qui garantit une meilleure couverture du signal, même si le variateur est installé en sous-sol ou dans une armoire, et surtout si un accès à Internet par câblage est difficile à installer. Toutes les données transmises entre le variateur et la plateforme ABB sont toujours cryptées.

Abdellali Bouslam, Product Manager Digital Solutions chez ABB Motion France a déclaré : « Le panel connecté d’ABB garantit une installation simple et rapide en mode plug-and-play, s’intégrant facilement dans l’interface du panel. Le menu est intuitif et familier aux opérateurs. La mise en service en un seul clic est un autre avantage important, car l’accès est instantané aux services de maintenance conditionnelle pour n’importe quel variateur, qu’il soit neuf ou qu’il fasse partie d’une flotte existante »

Le panel connecté est livré avec un ensemble de services tout compris contenant tout le matériel nécessaire ainsi qu’un abonnement de deux ans au portail de surveillance comprenant les données mobiles. Le package est actuellement disponible sur les gammes de variateurs ACS580 et ACS880 et ABB travaille déjà pour le rendre disponible sur d’autres gammes compatibles.

En plus, l’interface Bluetooth du panel assure une assistance technique à la demande à distance avec ABB Ability Mobile Connect, afin qu’un expert ABB ou un de ses partenaires de service agréés, puisse accéder à distance à un variateur via un smartphone et ainsi aider à récupérer les opérations rapidement et efficacement pour effectuer le support et le dépannage à distance.

Astrée Software lance sur Global Industrie Paris une nouvelle solution MES SaaS

Déjà présent depuis plus de dix ans dans le secteur du MES, Astrée Software s’est imposé comme un leader du secteur auprès des PME, avec plus de 15 000 utilisateurs. Aujourd’hui, Astrée Software continue d’innover et présente lors du prochain salon Global Industrie (à Villepinte du 17 au 20 mai prochain) sa nouvelle solution MES SaaS Astn’go.

L’objectif de Astn’go est le suivant : rendre l’utilisateur totalement autonome dans la mise en place de son logiciel MES. Concrètement, il s’abonne en ligne sur le site Web et configure son application. Il connecte ensuite ses IIoT avant d’utiliser la solution et gagner en productivité. L’utilisateur devient autonome, oui, mais dans tout le processus de mise en œuvre et d’exploitation, il dispose d’un accompagnement et de services personnalisés.

Mise en oeuvre en une semaine…

L’engagement Astn’go est ambitieux : une semaine maximum entre l’abonnement en ligne et l’exploitation, sans investissement. « Avec Astn’go, nous souhaitons rendre le MES accessible à toutes les industries et tout particulièrement les TPE et PME », confirme Nicolas Stori, CEO cofondateur d’Astrée Software. L’utilisation du modèle SaaS simplifie l’accès au MES d’un point de vue technique mais aussi financier. Le tarif de la solution est fixé à 119€/mois/machine sans aucun engagement afin de permettre à tous d’entrer dans l’usine 4.0. Astn’go est révolutionnaire. Au niveau mondial, c’est la seule solution MES qui est proposée avec un abonnement tout compris (logiciel, matériel et service) ».

Sur Global Industrie Paris, l’Afim tiendra son Forum francophone de la maintenance

Après plusieurs années d’absence sur l’événement français de l’industrie (devenu depuis Global Industrie – GI), le Forum francophone de la maintenance fera son grand retour. Organisé sous la forme de conférences courtes – 20 minutes – le Forum se déroulera sur le stand de l’Afim (stand F42 du Hall 5) au salon Global Industries du 17 au 19 mai au parc des expositions de Villepinte.

Le Forum entend informer de tout ce qu’il faut savoir sur les aspects de la profession, qu’ils soient économiques, juridiques, compétences / métiers, normatifs, technologiques sans oublier l’aspect « maintenance 4.0 » et les méthodes qui l’accompagnent.  

Découvrir le programme

Fabrication additive : Ocyan s’associe à Spare Parts 3D pour accélérer son adoption de l’impression 3D

Ocyan, acteur majeur brésilien du secteur pétrolier, s’associe à Spare Parts 3D pour accélérer son adoption de l’impression 3D. Ocyan commence l’année 2022 avec une première pièce imprimée en 3D. L’entreprise souhaitait examiner un nombre important de pièces pour évaluer leur potentiel en fabrication additive (FA). En onze semaines, avec le logiciel propriétaire DigiPART de Spare Parts 3D, l’équipe projet a analysé 17 000 pièces de rechange d’Ocyan (sans fichiers 3D).

En fonction des problématiques de chaîne d’approvisionnement sur lequel l’équipe s’est penchée (réduction des délais, optimisation des minimums de commande, simple réduction des coûts, etc.), le nombre de pièces imprimables en 3D générant de la valeur a totalisé jusqu’à 11 % du total des pièces analysées.

Analyser une pièce sans fichiers 3D

Bien qu’il n’y ait pas de fichiers 3D disponibles, le logiciel de Spare Parts 3D, DigiPART, et ses algorithmes basés sur l’apprentissage automatique ont permis de traiter les données d’ERP/PLM disponibles. En partant des algorithmes de reconnaissance sémantique de DigiPART, l’équipe a réussi à structurer l’inventaire en catégories de pièces (vanne, joints, filtres, bagues d’étanchéité…) et à faire correspondre les équipements (ex. forage), ainsi que l’environnement de travail (par exemple dans un sous-marin), pour établir les spécifications fonctionnelles de chaque pièce. Avec ces prérequis, DigiPART a ensuite exécuté son algorithme de « transfert vers la FA » qui a produit un ensemble de solutions techniques pour chaque pièce.

Ce processus a été considérablement facilité grâce à l’expérience croissante de SP3D dans le secteur pétrolier. Les algorithmes basés sur l’apprentissage automatique de DigiPART sont entrainés sur plus de 250 000 pièces, regroupées en 2 000 catégories de pièces, 7 000 équipements, tous issus de l’industrie pétrolière et gazière. Cela a rendu très efficace l’identification et la sélection précise des solutions de fabrication additive les plus adaptées pour les applications d’Ocyan (la base de données de SP3D contient plus de 3 500 couples matériaux/processus de FA).

De l’analyse aux résultats : une approche pragmatique

Concrètement, l’équipe d’Ocyan a pris les résultats de l’analyse et a utilisé DigiPART pour se concentrer d’abord sur les pièces présentant un potentiel de réduction des coûts et ayant une faible criticité. Par exemple, sur la réduction des coûts : 1 886 références ont été identifiées comme hautement imprimables et avec des avantages significatifs de réduction des coûts (avec un gain potentiel cumulé de plusieurs MUSD). Cela a donné lieu à la première partie imprimée de l’histoire de l’entreprise.

Ce qui a également été réalisé par l’équipe Ocyan, au-delà de l’impression proprement dite d’une pièce, a été la création d’un cadre pour construire la feuille de route d’adoption de la fabrication additive pour les pièces de rechange. Les deux prochaines étapes sont déjà en vue. D’une part, mettre l’accent sur les pièces métalliques où la réduction des délais de commande permet des gains significatifs. D’autre part, l’identification de solutions plus innovantes telle que le remplacement des pièces métalliques par des pièce en polymères haute performance.

Vente aux enchères de machines d’occasion suite à la fermeture d’un fabricant d’outils

La situation du marché dans le domaine de la construction de modèles et d’outils est tendue et, malgré des carnets de commandes bien remplis, les livraisons ne peuvent être panifiables qu’à court terme. Les effets de la pandémie corona sont toujours perceptibles et sont désormais encore exacerbés par la situation politique actuelle. Les prix des matières premières ne cessent d’augmenter, l’inflation rend l’achat de nouvelles machines plus onéreux et les problèmes de logistique allongent les délais de livraison. Quiconque est actuellement intéressé par l’extension de son propre parc de machines doit donc rechercher de bonnes alternatives. Une option dont disposent désormais les entreprises est l’achat de machines d’occasion. Les machines d’occasion sont souvent moins chères que les nouvelles acquisitions tout en étant en bon état. De plus, l’environnement est préservé et les économies en CO2 réalisées.

Lors de l’achat de machines d’occasion, les personnes intéressées devraient s’en remettre à des experts. Les sites d’enchères industrielles tels que Surplex.com proposent un large éventail de machines en bon état. Par exemple, suite à la fermeture d’un fabricant d’outils renommé, plus de 400 lots attractifs sont mis aux enchères sur Surplex.com. Parmi les machines de haute qualité se trouvent également des offres des fabricants suivants :

  • Fraiseuse à portique CNC TRIMILL
  • Centre d’usinage universel POS
  • Presse hydraulique MÜLLER WEINGARTEN
  • Rectifieuse plane ABA
  • Centre d’usinage vertical POS
  • Plieuse à tablier ELMAG

Par ailleurs, d’autres machines, accessoires de machines et équipements d’atelier sont disponibles. Jusqu’au 11 mai, les machines peuvent être achetées aux enchères sur Surplex.com. Surplex.com propose aux acheteurs et aux vendeurs de machines d’occasion un service complet auprès d’un seul fournisseur. De l’évaluation professionnelle des machines au contrôle qualité, au démontage et à l’expédition, Surplex.com apporte son soutien à chaque étape d’un achat ou d’une vente.