Cas d’application Endel sur deux interventions de maintenance en papeterie

Les équipes de Corest sont réputées pour leur savoir-faire dans le secteur de la papeterie. Un savoir-faire qui va au-delà de la maintenance technique ! À l’été 2021, elles ont en effet été sollicitées pour intervenir sur la modification des machines à papier, élément clé de la ligne de production. La machine à papier est la machine-outil qui transforme la pâte à papier en feuilles calibrées (en largeur, en épaisseur, en qualité), en opérant successivement le pressage, le séchage et l’enroulage sur bobines.

« Nous avons des équipes spécialisées dans l’industrie papetière, qui interviennent en maintenance chez une quinzaine de clients dans la région. Des modifications comme celles que nous avons fait cet été sont plus rares car elles représentent d’importants investissements de la part des industriels. Généralement dans le cadre de l’évolution de leur stratégie. Elles nécessitent des arrêts de production de deux à trois semaines pour le démontage des anciens équipements, le montage des nouvelles machines et leur réglage, au quart de millimètre ! », explique Geoffroy Olry, responsable d’activité chez Endel.

Adapter les machines aux nouveaux besoins des industriels

Chez Papeterie des Vosges (PDV), qui produit un papier très fin type notices de médicament, c’est la section presse (sorte de laminoir qui donne son épaisseur à la feuille) qui a été remplacée. L’objectif étant de pouvoir fabriquer une nouvelle qualité de papier. « Nous avons travaillé en direct avec le fabricant allemand pour gérer l’interface avec les équipements existants. »

De son côté, au sein de la Papeterie de Mandeure (PDM), qui fabrique des cartes 100% cellulose sans bois, les modifications étaient encore plus complexes. Dans cadre de l’extension de l’usine et du développement d’un nouveau produit, il s’agissait de décaler la sortie de ligne d’une quinzaine de mètres. L’espace ainsi libéré a permis d’insérer une portion de ligne de séchage supplémentaire, incluant cinq nouveaux rouleaux sécheurs, les tendeurs et autres mécanismes d’entrainement. « C’est à la lunette de géomètre que ces machines de plusieurs tonnes et de 6 m de haut sont positionnées. Le réglage doit être fait avec une extrême précision sur toute la hauteur. »

GMAO : Carl Berger-Levrault présente un prototype de maintenance augmentée reposant sur la réalité augmentée

Partant du constat que l’information contextuelle est trop souvent manquante sur le terrain, Carl Berger-Levrault a décidé de mettre au point cette innovation, intégrée à sa solution historique Carl Source. Les objectifs sont multiples. Il s’agit notamment de produire des rapports d’intervention augmentés, contextualisés et exhaustifs.

De plus, cette solution de réalité augmentée permet d’accéder aux données (IoT, documentation, modèle 3D) facilement, dans le monde physique et sur le terrain, mais aussi de faciliter la communication et partager une difficulté en temps réel avec un collègue ou un expert joignable à distance.

Plus d’interaction et de productivité

La « maintenance augmentée » selon Carl Software permettrait également de disposer rapidement des bonnes informations sélectionnées en cas de nécessité, afin de réaliser l’opération de façon optimale. Avec ce casque de RA, il est aussi possible d’accéder au descriptif de l’opération à mener, tout en gardant les mains libres.

Enfin, cette solution a pour but de minimiser les actions du technicien pour configurer son espace de travail virtuel, sans avoir besoin de manipuler un quelconque outil… ou encore de créer des moments-clé dans une vidéo descriptive d’intervention, et lier les opérations correspondantes et réutilisables par les équipes suivantes.

Notons que Carl Berger-Levrault mène d’autres travaux, comme la téléassistance en cours de développement. Ceux-ci viendront apporter la dimension « Maintenance Augmentée dynamique », chère au groupe français.

Le Fabriq Tour fait découvrir l’usine de St-Hubert

Du 11 au 24 octobre, les équipes de Fabriq ont fait le tour de la France pour aller à la rencontre des industriels de tous secteurs. Cette initiative, baptisée « Le Fabriq Tour », visait à mettre en avant le savoir-faire industriel français, la passion du métier et les technologies du futur utilisées au sein des ateliers.

Depuis sa création en 1904, St-Hubert, PME française spécialisée dans l’agroalimentaire, place l’innovation au cœur de ses démarches. Les équipes de Fabriq et St Hubert ont parlé projets d’avenir, d’engagements forts pour l’environnement et St-Hubert a dévoilé les trois ingrédients magiques de la renommée de l’entreprise.

Management : comment Ubikey a aidé l’usine Thales de Cholet dans sa transformation digitale ?

En passant d’un management visuel papier au digital, l’usine Thales de Cholet entre un peu plus dans l’ère de l’industrie 4.0. Découvrez comment le logiciel Ubikey a été mis en place, comment il a été adopté par les équipes et les gains spectaculaires qui ont été constatés.

Intervenants : Alexandre Dubois, ingénieur en charge de l’amélioration continue chez Thales, et Julien Bellenger, fondateur et COO d’Ubikey.

Astrée Software annonce un partenariat stratégique avec la start-up Kpitaine

Pour accélérer son développement, Kpitaine a conclu un partenariat solide avec Astrée Software, leader innovant dans l’édition de logiciels pour l’industrie (MES). Kpitaine édite un logiciel de management visuel digitalisé en faveur de la transformation numérique de l’industrie.

Kpitaine est un acteur de la digitalisation des entreprises industrielles, grâce à sa solution d’affichage dynamique et de management visuel. Son logiciel permet de connecter les collaborateurs non-connectés, en apportant la bonne information, au bon moment et au bon endroit. Son logiciel Cockpitse synchronise aux différentes sources de données et outils d’une entreprise et permet un partage facilité de l’information pour un millier d’utilisateurs.

Acteur français de l’industrie du futur, Astrée Software est quant à lui éditeur et intégrateur du logiciel MES Aquiweb (système de gestion et pilotage d’ateliers industriels). Il aide ses clients dans leurs démarches d’amélioration continue et de dématérialisation. Il est conçu pour les opérateurs et libère 2h par jour aux managers, leur permettant de se consacrer à l’animation plutôt qu’à la collecte et la consolidation des données de production.

ERP : retour sur dix ans de partenariat entre Coval et Sylob

Le fabricant français de systèmes et de composants pour la préhension par le vide (pompes à vide, ventouses, vacuostats et accessoires) utilise depuis dix ans la solution Sylob, un ERP développé par Forterro France, dont il est d’ailleurs devenu l’un des clients ambassadeur. 

Le choix d’une solution full web qui casse les codes 

En 2011, Coval France est à la recherche d’un nouveau souffle pour son logiciel ERP devenu totalement obsolète. L’entreprise se tourne alors vers un consultant externe pour l’accompagner dans ce changement radical. Sylob sort alors du lot avec sa solution full Web, la seule, parmi toutes les solutions étudiées. 

C’est une véritable rupture avec l’ancienne solution, tant visuellement que techniquement. La solution permet de limiter au maximum le papier avec la multiplication des PDF, elle est ergonomique, poussant davantage l’information à ses utilisateurs que ne les obligeant à remonter l’arborescence pour chercher les éléments souhaités. Elle est totalement paramétrable, s’adaptant aux contraintes et besoins des utilisateurs finaux pour une meilleure appropriation des utilisateurs, allant du chef de service jusqu’au responsable d’atelier.

Une version standard qui dépasse les développements spécifiques

L’entreprise a d’abord déployé la version standard de la solution avec quelques développements spécifiques pour la consommation de produits avec les autres filiales, et la qualité (fiches de conformité). Mais du fait de l’amélioration continue de la version standard, les développements spécifiques ne sont désormais plus nécessaires et ils ont été abandonnés. Totalement satisfait par Sylob, Coval France devient même client ambassadeur en 2019, lui permettant de participer avec l’éditeur à la roadmap des futures fonctionnalités.

Fort de ces dix années d’utilisation, l’entreprise a vécu le passage aux différentes versions (sept depuis 2011) tout en douceur. « Une version majeure est mise en place presque tous les ans avec de nombreuses nouveautés, faciles à installer et compatibles avec nos personnalisations et nos spécificités. Nous sommes accompagnés par Sylob pour des formations dédiées et ainsi pouvoir profiter pleinement des nouveautés », souligne Richard Demangel, responsable système d’information chez Coval France.

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De la collecte au traitement des données avec Sylob

D’abord déployée en France, l’utilisation de Sylob a été élargie aux autres filiales du groupe : Espagne, Italie, Allemagne, Etats-Unis. Le déploiement du logiciel facilite le partage de nombreuses données entre les filiales du groupe. Par exemple, pour les données tarifaires, désormais une seule saisie sur le site français suffit pour être partagée à l’ensemble des filiales. Ce qui diminue considérablement les erreurs. L’utilisateur peut également choisir la date d’entrée en vigueur des nouveaux tarifs. Au niveau des stocks, les différentes entités peuvent voir en temps réel l’état des stocks de chaque filiale et ainsi anticiper les commandes de leurs clients.

Du côté des statistiques et le reporting, les données issues des tableaux de bord sont lisibles et compréhensibles dans toutes les filiales du groupe (langage commun). Ce qui facilite les échanges et l’analyse des données. Enfin, pour l’échange de commandes (avec la filiale américaine), il n’y a plus de ressaisie à faire lors d’une commande fournisseur. 

Coval bénéficie ainsi des apports de Sylob dans le traitement de ses données en particulier sur deux pôles. Le premier porte sur la production : les ateliers disposent désormais de tableaux de bord qui leur permettent de modifier très rapidement les ordres de fabrication et de gagner ainsi en réactivité. Le second concerne la logistique la solution a apporté une plus grande traçabilité sur les commandes en partance. Chaque code-barre est analysé, ce qui évite les erreurs de livraison. Le logiciel permet également d’éditer séparément les bons de livraison ce qui facilite les contrôles notamment pour les douanes. « Nous avions besoin de supports, de tableaux de bord pour traiter la donnée afin d’être plus réactifs, il fallait pouvoir réagir vite. Avec Sylob, nous avons réussi à diviser par deux notre temps de saisie des commandes et nous sommes maintenant en capacité de réagir quasiment instantanément aux ordres de commandes », ajoute Richard Demangel.

Fort de cette collaboration, Coval France prévoit d’ici cinq ans de tourner une partie de son SI vers le Cloud, se projetant à nouveau avec Sylob, qui déploie une architecture technique découpée, conteneurisée avec Docker et orchestrée automatiquement grâce à Kubernetes. Avec une redondance des données sur trois zones en France pour garantir la souveraineté et la protection des données.

Altenov crée sa nouvelle filiale RMPI4i

Dans l’optique de proposer une solution complète à ses clients, Altenov Alliance Technologique et Innovation a décidé de créer RMPI4i. Cette dixième filiale, et première création d’une filiale opérationnelle, est dédiée à l’ingénierie mécanique pour les industries manufacturières. Dirigée par Romuald Uzel, RMPI4i accompagne les clients sur des projets clés en main.

De la conception à la mise en service

Habitué à l’intégration d’entreprise, le groupe Altenov a cette fois-ci décidé de créer une nouvelle entité opérationnelle. Son objectif ? Englober dans son offre de services tous les métiers des filiales du groupe pour proposer aux clients la réalisation de projet de A à Z : de l’étude à la mise en service, en passant par la conception et la réalisation. Dirigée par Romuald Uzel, RMPI4i répond à la demande d’entreprises de secteurs divers : équipementiers, aéronautique, construction navale, plasturgie & caoutchouc, manutention et emballage. Des expertises qui viennent en complément des autres filiales d’Altenov et qui renforcent ainsi l’offre du groupe.

Une dizaine de salariés à l’horizon 2023

Avec cette nouvelle filiale, le groupe Altenov s’implante physiquement dans les Pays de la Loire et plus particulièrement à Donges (à l’est de Saint- Nazaire) dans un bâtiment flambant neuf d’une surface de 184 m2. Situé dans le parc d’activité, ces nouveaux locaux seront composés d’un atelier de 100 m2 et d’un espace bureaux/showroom de 84 m2 sur deux niveaux. Intégration prévue en février prochain.

Les deux premiers salariés de la structure intègreront ces nouveaux bâtiments en début d’année. L’entreprise a pour objectif d’atteindre l’effectif de 10 salariés à l’horizon 2023. Les profils recrutés : BE Ingénierie et Compagnons (chef d’équipe, soudeur/monteur).

Burkert lance un Livre Blanc sur « Comment bien choisir sa solution d’automatisation industrielle ? »

Aujourd’hui pour fabriquer des produits finis avec un degré de qualité élevé et constant, l’installation doit commander correctement au niveau du process l’ensemble des fluides. C’est la raison pour laquelle Burkert France a décidé de publier un livre blanc. Celui-ci permet ainsi d’identifier les étapes nécessaires pour choisir la solution d’automatisation industrielle appropriée. 

Répondre à nombreuses questions

De nombreux facteurs d’influence doivent être pris en compte lors de la sélection de la solution d’automatisation optimale : les enjeux économiques, l’environnement de l’installation, le type de projet (extension, modernisation, construction d’une nouvelle usine), l’application dans l’usine (remplissage, fermentation, CIP etc.), le contrôle du positionnement des vannes, l’évolution du process dans le temps, quels sont les objectifs de la maintenance, les solutions et les expériences utilisées jusqu’à présent. C’est à ces questions que répondra ce livre blanc, téléchargeable ici.

Une table ronde vous dit tout sur les réalisations concrètes d’industrie 4.0

Cette table ronde portant sur l’industrie 4.0 – et le passage du concept aux réalisations concrètes – a réuni trois intervenants : Marie Herbert (directrice de production et méthodes de fabrication chez Sodistra), Edouard Rousseau, ingénieur R&T chez Daher, Dominique Maisonneuve, responsable Smart Industry de l’activité Electronics chez Lacroix Group, et Charles La Fay, directeur général adjoint de Wenetwork.

Équipements sous pression : le Latep fête ses 20 ans et le fait savoir

L’IMT Nord Europe et le Cetim ont célébré le 1er décembre dernier à Douai vingt ans de travaux communs au service de l’innovation industrielle dans le cadre de leur laboratoire commun, le Laboratoire d’application des technologies des équipements sous pression (Latep). L’occasion de jour-là pour les partenaires d’organiser une journée de conférences et d’ateliers à l’IMT Nord Europe à Douai, sur le thème « Équipements sous pression et nouvelles technologies ».

L’objectif était le suivant : mieux faire connaître ses avancées académiques, ses projets phares et ses activités de recherche. Pensé dès 2000 sur le modèle des chaires industrielles, le laboratoire des équipements sous pressions est né de la collaboration du Cetim (Institut technologique labellisé Carnot), d’Armines (association de développement de la recherche partenariale en liaison avec les écoles d’ingénieurs), et de l’IMT Nord Europe (École nationale supérieure Mines-Télécom Lille-Douai et institut Carnot) et est officialisé en 2002. Le Latep travaille également avec le Syndicat national de la chaudronnerie, tuyauterie, tôlerie et maintenance industrielle (SNCT) sur de nombreux projets. 

Éviter tout signe de défaillance sur les équipements sous pression

Les équipements sous pression (ESP) désignent les appareils destinés à la production, la fabrication, le stockage ou la mise en œuvre, sous une pression supérieure à la pression atmosphérique, de vapeurs ou gaz comprimés, liquéfiés ou dissous. Omniprésents dans la vie quotidienne ou dans l’industrie, leur conception ne peut souffrir d’aucune défaillance et fait l’objet de nombreux travaux de R&D.

A cette fin, les partenaires du Latep – le Cetim et l’IMT Nord Europe – mènent des actions de recherche autour de la mécanique et du comportement des matériaux utilisés, des contrôles non destructifs avancés, du traitement des données, ou encore sur les jumeaux numériques des appareils à pression et l’utilisation de l’intelligence artificielle…

Principaux sujets de recherche menés au Latep

Parmi les axes de recherche figurent la mise en œuvre des méthodes de conception par analyse appliquée aux équipements sous pression, mais également la propagation automatique des fissures et la modélisation et la simulation de propagation de fissure en 3D par technique « boite de fissure ».

Le Latep mène aussi des travaux sur le contrôle ultrasonore des fissures dans les pièces métalliques, le CND par émission acoustique des équipements sous pression à haute température ; sans oublier les jumeaux numériques appliqués aux équipements sous pression ou encore l’optimisation du déploiement des capteurs et la construction de modèles guidés par les données.

Les industriels sollicitant le Latep peuvent ainsi bénéficier de l’expertise et des prestations de ses partenaires, à l’exemple du Cetim pour les domaines suivants : dimensionnement des équipements, diagnostic des installations hydrauliques et contrôle des barrages, mise en application de méthodes CND avancées, contrôles réglementaires (requalifications) d’ESP, contrôle de pièces métalliques et structures composites, internet des objets (IOT) pour équipements mécanique.

Quant à l’IMT Nord Europe/Armines, l’établissement est davantage spécialisé dans les matériaux et procédés : fabrication avancée (optimisation des procédés de production, fabrication additive, procédés hybrides), matériaux haute performances (structuraux, avancés, durables), valorisation des éco-ressources & environnement.