Le Cern sélectionne Equans France pour la conception-réalisation et la maintenance de son futur data center

La première pierre du futur centre de calcul de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern) a été posée le 22 avril dernier à Prévessin (France). Pour la réalisation de ce nouveau data center, plus moderne et économe en énergie, avec un PUE inférieur 1,15, le Cern a fait appel à l’expertise du groupement mandaté par Equans France avec Léon Grosse et Agapé Architectes. 

Pour la construction de son nouveau datacenter de calcul, le choix du Cern s’est porté vers le groupement Equans France qui a su proposer une réponse globale concrète. Piloté par Equans, le groupement va concevoir un nouveau data center « haute densité », efficient tant sur le plan énergétique qu’en termes de redondance, garantissant une continuité d’activité au Cern. Le groupement assurera également la construction du bâtiment et l’installation des équipements techniques au sein de l’infrastructure.

Spécialiste du bâtiment et des travaux publics, l’entreprise Léon Grosse se chargera des études et travaux pour le gros œuvre, le génie civil, la structure et les lots secondaires d’aménagement intérieur. De leur côté, les équipes de Equans France à travers ses entités Ineo et Axima installereront au sein de l’infrastructure l’ensemble des éléments techniques nécessaires au bon fonctionnement des serveurs informatiques et du data center, notamment la conception et réalisation des lots techniques CVC et électriques. Les solutions seront déployées tout au long de la construction pour assurer, notamment via la mise en place de tours aéroréfrigérantes, le refroidissement des serveurs et leur maintien en condition opérationnelle optimale.

Un projet porté sur l’excellence énergétique

Pour ce nouvel équipement de haute technologie du Cern, Equans France va innover avec l’installation d’équipements de production de froid très efficients. Sur l’ensemble du projet, les solutions déployées par Equans France, de la conception à la maintenance, vont permettre d’atteindre un PUE (indice d’efficacité énergétique) inférieur à 1,15.

« Equans France est fier de contribuer à la performance de ce nouveau data center, stratégique pour le Cern, tout en innovant pour améliorer le bilan carbone de ses équipements. La mobilisation de nos expertises au service du Cern illustre l’ambition de Equans France pour relever le défi de la transition énergétique, industrielle et digitale », se félicite Yves Nussbaum, directeur Marché Industries des Procédés au sein de Equans France.

Tork soutient et aide ses clients à développer leur activité grâce à une gestion de l’hygiène plus durable

Après deux ans de pandémie, l’hygiène est devenue une priorité pour un grand nombre de personnes. La façon dont les directeurs d’établissements et les gestionnaires de sites garantissent les nouvelles normes d’hygiène et mettent en œuvre des processus de nettoyage joue un rôle clé pour aider les collaborateurs à se sentir en sécurité.

Tork offre une sélection de produits, de services, d’outils et de supports à ses clients pour répondre à leurs besoins. Sur le salon Interclean, Tork présentera ses innovations et solutions de nettoyage s’inscrivant dans une démarche d’économie circulaire.

« La gestion durable de l’hygiène est essentielle dans le nettoyage professionnel, que ce soit sur les lieux de travail et les bureaux, ou dans le secteur de la santé », déclare Anna Königson Koopmans, directrice marketing du segment commercial pour l’activité d’hygiène professionnelle d’Essity. Sachant que les attentes des visiteurs, des employés, du personnel de nettoyage, des patients et des collaborateurs, en matière de nettoyage et d’hygiène sont plus élevées qu’avant la pandémie, l’événement de cette année joue un rôle important. »

Fournir des solutions durables, une priorité

Pour Tork, il ne s’agit pas seulement de contribuer à une norme d’hygiène améliorée pour garantir la sécurité des personnes. Fournir des solutions durables est devenu essentiel. « Les clients adoptent une vision plus globale des moyens d’améliorer leurs opérations de nettoyage en sélectionnant des produits et des services qui contribuent à réduire les déchets et qui sont efficaces et durables. En offrant une gestion durable de l’hygiène, nous pouvons faire la différence sur le marché et fournir des solutions d’hygiène sur mesure à nos clients », poursuit Anna Königson Koopmans. En tant que première marque mondiale d’hygiène professionnelle, Tork aide ses clients à à adopter une économie circulaire en réduisant leur empreinte carbone et en diminuant le total de leur déchets.

Le prix de l’innovation d’Amsterdam sera un autre événement important du salon Interclean pour Tork car le chiffon de nettoyage Tork biosourcé à 99 % est nominé dans la catégorie « Durabilité et Environnement ». Il contribue en effet à réduire la consommation de matériaux fossiles dans l’industrie et la restauration, tout en améliorant l’efficacité du nettoyage.

Tork animera deux conférences sur le salon et interviendra sur les sujets du Healthcare Cleaning LAB et Forum
Au programme : Interclean Stage Mercredi 11 mai, 14h30 Thématique : Hygiène ou développement durable ? Comment combiner les deux. Jeudi 12 mai, 13h30 Thématique : Comment développer l’hygiène et le bien-être dans une configuration de travail hybride? Healthcare Cleaning LAB Marci 10 mai 14h30-15h15 CET et Mercredi 11 mai 13h30-14h15 Thématique : Comment les solutions basées sur les données permettent d’améliorer l’hygiène et l’efficacité du nettoyage dans le monde de la santé. Healthcare Cleaning Forum Jeudi 12 mai, 13h30-14h30 Thématique : Nettoyage et prevention des infections – L’importance des partenariats

Quaternaire et l’Ecole des Mines Saint-Étienne forment à l’industrie 4.0 sur des plateformes phygitales ultra-équipées

Depuis un an, Quaternaire, société de conseil et formation spécialisée en excellence opérationnelle et l’Ecole des Mines Saint-Étienne sont partenaires stratégiques pour accompagner les industries dans leur transformation 4.0.

Partant du principe clé qu’on ne peut apprendre le 4.0 qu’en le pratiquant vraiment, les deux entités décident de lancer des formations immersives dans les usines écoles : DIWII à Lyon et IMT à Saint-Étienne. Les stagiaires pourront toucher, tester et comprendre toutes les catégories de solutions Industrie 4.0 : MES, PLM, jumeau numérique, data analytics, maintenance prévisionnelle, animation de la performance, planification/ordonnancement, réalité augmentée, cobot, AGV, additive manufacturing… et ainsi repartir avec une vision claire de ce que le digital peut apporter à leur entreprise.

Découvrir le programme et les dates > Formation Industrie 4.0 – Quaternaire

Initiation 4.0

12 Avr. 2022 – 05 Juil. 2022 – 20 Sept. 2022 – 08 Déc. 2022

Programme

De l’usine Lean à l’usine connectée

04 et 05 Mai 2022 – 22 et 23 Sept. 2022

Programme

Construire sa feuille de route 4.0

13 Avr. 2022 – 06 Juil. 2022 – 21 Sept. 2022 – 09 Déc. 2022

Programme

Manager à l’ère du 4.0

15 et 16 Juin 2022 – 11 et 12 Oct. 2022

Programme

Animer la performance à l’ère du 4.0

14 Avr. 2022 – 07 Juin 2022 – 18 Oct 2022

Programme

20 mai : portes ouvertes à la découverte des métiers de la maintenance ferroviaire à Montceau

C’est une première pour Mecateamcluster. Vendredi 20 mai, le réseau va organiser le temps d’une journée des portes ouvertes pour les collégiens et lycéens de la communauté urbaine Creusot Montceau (Haute-Saône). Trois établissements ont déjà répondu favorablement : le collège Saint-Gilbert (Montceau), le collège Roger-Vailland (Sanvignes) et le lycée Claudie-Haigneré (Blanzy). D’autres leur emboîteront le pas dans les prochains jours…

Sur des créneaux de deux heures, plus de 100 jeunes seront accueillis dans trois lieux distincts : Campus Mecateam, Novium et l’atelier de maintenance mutualisé MAO. Ils découvriront principalement le quotidien des techniciens de maintenance mais aussi des salariés des bureaux d’étude et des fonctions supports. Ils assisteront à des démonstrations et à des interventions sur machines. Une façon de plonger dans le quotidien d’entreprises locales innovantes qui rayonnent au niveau national. La chance aussi de découvrir des métiers techniques d’avenir. Et si des vocations émergent, les responsables de Campus Mecateam exposeront les différentes formations initiales en apprentissage et les opportunités existantes à l’échelle locale et nationale…

La volonté de déployer cet événement partout en France

Cette idée a germé au sein du « club RH » de Mecateamcluster. Ce groupe de travail rassemble une vingtaine de responsables des ressources humaines d’entreprises adhérentes au réseau. Pour cette première édition, seules les entreprises installées autour de la plateforme Mecateam à Montceau-les-Mines seront impliquées. À terme, la volonté du club RH est de déployer cet événement partout en France sur une même date. À noter que l’entreprise TSO, installée à Chelles (Seine-et-Marne), organise aussi une journée portes-ouvertes grand public le dimanche 22 mai. En présence de représentants de Campus Mecateam.

Engie New Ventures investit dans la start-up Raptor Maps, plateforme SaaS de gestion du cycle de vie des centrales solaires

Raptor Maps a créé la plateforme SaaS, Raptor Solar, qui permet aux entreprises et industriels du secteur solaire photovoltaïque de standardiser la collecte et l’analyse des données de leurs centrales solaires, pour améliorer leur performance tout au long du cycle de vie des actifs, depuis le financement et le développement jusqu’à l’exploitation-maintenance. Les utilisateurs de la plateforme peuvent ainsi bénéficier d’un nombre illimité de rapports d’inspection, quantifier les pertes financières résultant de problèmes techniques, ou même comparer leur portefeuille d’actifs à la base de données mondiale de Raptor Maps.

La plateforme SaaS Raptor Solar sert également de système d’enregistrement auditable des centrales solaires, grâce notamment à une technologie de pointe de jumeau numérique. Première mondiale, les utilisateurs peuvent, par exemple, numériser les numéros de série des panneaux solaires pour optimiser les demandes de garantie et vérifier les chaînes d’approvisionnement.

« Nous sommes très heureux de ce nouvel investissement dans Raptor Maps. La collecte et l’analyse des données joueront un rôle clé dans le développement de l’industrie solaire et nous sommes fiers de contribuer au développement d’Engie sur le marché des énergies renouvelables grâce à cet investissement dans une innovation de pointe » précise Johann Boukhors, directeur général d’Engie New Ventures.

S’appuyer sur le solaire pour développer les énergies renouvelables

Engie veut atteindre 50 GW de capacité renouvelable installée d’ici 2025 et 80 GW d’ici 2030. L’énergie solaire jouera un rôle clé dans ce développement, c’est pourquoi le groupe est toujours à la recherche de solutions innovantes pour soutenir sa croissance et atteindre l’excellence opérationnelle.

« Engie a de fortes ambitions de croissance dans le domaine des énergies renouvelables, notamment avec l’objectif de multiplier par plus de deux la capacité installée d’ici 2030. En tant que développeur et opérateur mondial d’actifs solaires photovoltaïques, il est important, pour réaliser nos ambitions, non seulement de développer, de financer et de mettre en œuvre des projets augmentant cette capacité, mais aussi de garantir la performance des actifs dans la phase d’exploitation et de maintenance. La plateforme SaaS de Raptor Maps, grâce à une technologie de pointe d’analyse des données, nous aidera à prioriser les actions correctives à entreprendre pour maximiser la disponibilité des centrales et leur performance opérationnelle, ce qui est conforme à la feuille de route d’Engie en matière d’excellence opérationnelle », complète Jaideep Sandhu, directeur Technologies renouvelables d’Engie.

Ce financement permettra à Raptor Maps d’accélérer ses recrutements à tous les niveaux afin de renforcer son offre de produits, ses développements logiciels et son expertise en data science. L’entreprise prévoit également d’améliorer les analyses issues du machine learning et de développer de nouvelles fonctionnalités telles que l’automatisation des flux de travail, les commandes de travaux, le reporting aux investisseurs. Outre le machine learning, le modèle de données de Raptor Maps est à la pointe de l’industrie grâce à une base de 50 GW d’actifs solaires analysés, répartis dans 40 pays, et dont une synthèse de la sous-performance est publiée chaque année par Raptor Maps dans son Global Solar Inspection Report.

La start-up Waste Marketplace lève 2 millions d’euros

Fondée en 2018 dans le cadre du programme d’intrapreneuriat de Vinci, Waste Marketplace propose une application qui simplifie la gestion des déchets de chantiers et industriels. Waste Marketplace mutualise les recherches et les audits chez les prestataires et sélectionne, pour ses clients, le meilleur rapport taux de valorisation/prix et localisation, pour chaque type de déchets.

Waste Marketplace s’occupe de tout pour ses clients : démarches administratives, devis des prestataires, reporting précis sur les émissions de carbone générées, traçabilité des contenants. Tout est accessible en 1 clic sur l’application.

SMABTP a fait le choix d’entrer au tour de table de Waste Marketplace pour participer au développement d’une offre de service utile à ses clients, acteurs du BTP.
Vinci Construction reste un soutien actif dans le développement de la start-up.

Poursuivre le développement commercial de Waste Marketplace

L’objectif de cette levée de fonds par augmentation de capital, est de poursuivre le développement commercial de Waste Marketplace sur tout le territoire national et de continuer le développement fonctionnel et technologique de sa plate-forme digitale. « Cette levée de fond va nous permettre de développer davantage notre force commerciale pour mailler encore plus finement le territoire national afin de proposer le prestataire le plus adapté pour chaque besoin. Les fonds serviront également à perfectionner l’outil digital, notamment sur la traçabilité des déchets pris en charge », Jérôme de Tomasi, CEO de Waste Marketplace.

« Les échanges que nous avons eus avec Waste Marketplace nous ont permis de constater que cette société présente un intérêt indéniable pour les professionnels du BTP. Elle leur permet de simplifier la gestion de leurs déchets, un véritable enjeu pour le secteur qui doit intégrer le renforcement de la réglementation dans ce domaine. C’est pourquoi, nous avons fait le choix d’accompagner cette startup afin de soutenir une solution utile à la protection de l’environnement et à nos sociétaires », indique Hervé Leblanc, directeur général adjoint grands comptes et international, groupe SMA.

« Vinci Construction fait de l’économie circulaire un axe fort de son développement et de ses savoir-faire techniques. Nous sommes particulièrement fiers du développement ambitieux de Waste Marketplace qui démontre que pour favoriser le réemploi et le recyclage des matériaux depuis et sur nos chantiers, il faut des solutions simples, économiques, locales et intégrant la traçabilité de leur origine à leur mise en œuvre », relève Thierry Mirville, président de Vinci Construction Invest.

Endel SRA lance une innovation robotisée au service de la modernisation et de la sûreté du parc nucléaire

Les équipes d’Endel SRA, filiale d’Endel, ont imaginé un outillage robotisé et miniaturisé composé d’une caméra apte à pénétrer au cœur d’un périmètre clé pour la production d’électricité : le générateur de vapeur (GV) En phase de développement, cette technologie robotisée prometteuse permettra de réaliser un diagnostic précis des passages d’eau composant les plaques entretoises (PE) du générateur de vapeur.

Tout en ouvrant la voie à la réalisation d’opérations jusqu’à présent impossibles sur certains GV, les équipes d’Endel SRA participent à la modernisation des outils de maintenance du parc nucléaire français, en réduisant les risques d’exposition radiologique pour les équipes d’intervention.

Inaugurer une opération de haute précision au cœur du générateur de vapeur

Chargées, entre autres, de réaliser des diagnostics pointus au service de la maintenance nucléaire, les équipes d’Endel SRA développent et fabriquent des outillages téléopérés pour différents types d’opérations incluant l’inspection et l’examen télévisuel (ETV) des plaques entretoises (PE). Celles- ci maintiennent le même espace entre les tubes placés dans le générateur de vapeur (GV)* et permettent le passage de l’eau.

Sur les différentes tranches du parc français, les équipements n’ont pas toujours les mêmes caractéristiques. A l’heure actuelle, les technologies de maintenance existantes ne permettent pas d’inspecter/examiner l’ensemble des plaques entretoises. Les équipes d’Endel SRA ont donc imaginé un outil téléopéré sur-mesure apte à s’introduire dans le générateur de vapeur. Muni d’une caméra de 4 mm, ce minuscule robot doté d’un éclairage pouvant projeter jusqu’à 1 m ira inspecter/examiner les plaques jusqu’à présent peu accessibles. L’enjeu est important : l’examen télévisuel est déterminant pour assurer une maintenance efficace et proactive et participe largement à la sureté nucléaire des CNPE.

Consolider la sûreté du parc en réduisant le risque d’exposition

Une fois prototypé, ce petit bijou technologique représentera une avancée importante dans la modernisation des outils de la maintenance nucléaire, tout en optimisant la sécurité et l’exposition aux rayonnements des opérateurs de maintenance. Il ne sera plus nécessaire qu’un opérateur s’introduise dans le GV pour y positionner le char d’inspection actuel.

Pour réaliser ce projet en cours de développement, les équipes d’Endel SRA ont obtenu du plan France Relance une subvention correspondant à la moitié de l’investissement global nécessaire, soit 850 000 €. L’objectif est de finaliser le premier robot d’ici fin 2022. « La réalisation de ces opérations de diagnostic nécessite une très haute précision et implique un savoir-faire de pointe, tout en étant stratégiques pour la sûreté du parc, précise Jean-Paul Mandier, directeur général d’Endel SRA. Confrontés à des générateurs de vapeur de conceptions différentes, nous avons identifié la meilleure façon de pallier l’impossibilité d’accéder à certaines plaques. C’est ainsi que le projet « Expertise télévisuelle des plaques entretoises des générateurs de vapeur» est né, dans une démarche de développement et d’optimisation technique et opérationnelle de la maintenance des installations nucléaires. »

Le groupe Institut de Soudure se dote d’un nouveau bâtiment à Niort pour accompagner sa croissance

Le groupe Institut de Soudure a inauguré le 7 avril son nouveau centre à Niort. Ce nouveau bâtiment d’une superficie de 500 mètres carrés permettra au groupe de former un nombre croissant de jeunes, demandeurs d’emplois, intérimaires, personnes en reconversion ou salariés, sur les métiers de soudeur, tuyauteur et thermicien.

Des métiers en tension dont les compétences sont particulièrement recherchées par l’industrie. Avec douze nouvelles cabines de soudage, le groupe peut former simultanément jusqu’à une vingtaine de stagiaires. Plus de 90 % des stagiaires formés sont ensuite insérés durablement dans la vie professionnelle.

Satisfaire les besoins des PME-PMI comme des grands groupes

Le groupe, qui est un acteur majeur de l’insertion professionnelle sur tout le territoire français, propose à Niort des préparations aux certificats de qualification paritaire de la métallurgie (CQPM) ou des préparations opérationnelles à l’emploi collectives (POEC). Elles garantissent presque toujours un accès à l’emploi dans ces métiers. Des formations en alternance sont proposées et mises en place chaque année, comme des CQPM Tuyauteur ou des CQPM Soudeur.

Opérationnel depuis novembre 2021, le nouveau centre regroupe des activités clés du groupe à même de satisfaire les besoins des PME-PMI ou des grands groupes : la formation, l’inspection règlementaire sous couvert de l’Association pour la sécurité des appareils à pression (ASAP), l’inspection seconde et tierce partie ainsi que le contrôle des équipements soudés industriels.

Spie recrute 3 600 collaborateurs dont 600 alternants pour accompagner ses clients dans la transition énergétique et la transformation numérique

Pour accompagner ses clients dans la transition énergétique et la transformation numérique, Spie France recrutera cette année 3 600 collaborateurs dont 600 alternants, partout en France.

Les services de Spie sont à la croisée des enjeux énergétiques et climatiques (smart city, bâtiment intelligent, services aux industries et énergie). Ils offrent des opportunités et des carrières d’avenir qui contribuent à la lutte contre le changement climatique et à la création de valeur par le numérique : technicien de maintenance, ingénieur efficacité énergétique, électricien en courant faible et fort, ingénieur télécoms, ingénieur réseaux, monteur, conducteur de travaux, raccordeur fibre optique, ingénieur et technicien smart city, cybersécurité, technicien data centers, soudeur, électricien industriel, responsable d’activités réseaux d’énergie. 

Les postes sont principalement des CDI à temps plein. Tous les niveaux d’étude sont ciblés, du bac professionnel au diplôme d’ingénieur en passant par les licences professionnelles et les BTS. On peut retrouver toutes les offres d’emploi sur spie-job.com.

De nombreuses implantations en France

Avec 400 implantations et un fort maillage sur l’ensemble de l’Hexagone, les filiales de Spie France recrutent dans pratiquement toutes les régions. Parmi elles, l’Ile-de-France qui prévoit 443 recrutements, l’Occitanie avec 477, la région Paca avec 389 postes ouverts, l’Auvergne Rhône-Alpes qui propose pas moins de 400 recrutements, 319 dans le Grand Est, 251 en Nouvelle-Aquitaine, 224 en Bretagne, 313 en Pays de la Loire, 147 en Normandie, 139 dans le Centre Val de Loire, 105 dans les Hauts-de-France et 83 en Bourgogne-Franche-Comté.

« Nous recrutons partout en France des femmes et des hommes qui ont envie de donner du sens à leur engagement professionnel et qui partagent nos valeurs de performance, proximité et responsabilité, précise Arnaud Tirmarche, directeur général de Spie France. En rejoignant ce groupe européen en croissance et acteur clé des enjeux actuels – la transition énergétique, la transformation numérique responsable et la relocalisation de l’industrie, vous vous donnez de belles perspectives d’avenir ! » 

600 postes à pourvoir en alternance

Spie est reconnue pour sa capacité à transmettre ses savoir-faire. L’alternance fait partie de sa politique RH depuis de nombreuses années, ce qui en fait l’une des premières sources de recrutement. En 2022, Spie continue à s’impliquer auprès des jeunes, et prévoit le recrutement de 600 nouveaux alternants partout en France. Un pari ambitieux qui mobilise plus d’un millier de collaborateurs, tuteurs et formateurs, qui donnent de leur temps pour transmettre les meilleures pratiques aux techniciennes et techniciens de demain. 

« Nous faisons en sorte que chaque collaborateur vive une aventure humaine foisonnante avec de véritables perspectives d’évolution. C’est la raison pour laquelle l’ancienneté moyenne est de plus de dix années et que nos collaborateurs sont fiers de porter les couleurs de Spie », déclare à son tour Olga Martin Jarousse, directrice des ressources humaines de Spie France. 

Additive4Rail, un projet de R&D pour produire à la carte des pièces en FA pour le ferroviaire

SNCF, Centrale Nantes, VLM Robotics et 4D Pioneers ont lancé ce mois-ci le consortium Additive4Rail avec le soutien des pouvoirs publics. L’objectif est d’accélérer l’industrialisation des technologies de fabrication additive afin d’optimiser la maintenance des trains et diminuer ses coûts grâce à des composants produits à la demande ou en petite série. Les quatre partenaires vont ainsi installer une chaîne de production à Saintes pour fabriquer et réparer des pièces métalliques et polymères, avec à l’horizon une mutation de la maintenance ferroviaire.

Additive4Rail est un projet collaboratif programmé sur quatre ans, combinant développement et exploitation industrielle. Il associe quatre partenaires, dont les rôles et compétences sont complémentaires. Tout d’abord, SNCF, exploitant et mainteneur ferroviaire d’envergure mondiale. Celui-ci pilote le consortium par ses cas d’usages qui portent sur l’utilisation, la production, la maintenance, la réparation et le recyclage des pièces de trains. Autre partenaire, Centrale Nantes, établissement d’enseignement supérieur et de recherche qui apporte ses compétences scientifiques dans le domaine des matériaux et des procédés, notamment pour les simulations numériques, la conception et la réalisation des pièces de grandes dimensions pour la fabrication additive, ainsi que la génération et l’optimisation des trajectoires de production.

Viennent ensuite VLM Robotics et 4D Pioneers. La première est une PME installée en Nouvelle Aquitaine, spécialiste du « manufacturing 4.0 » et fabricant de machines et de cellules agiles robotisées. Le second est une « Deeptech » située en Hauts de France; elle développe des matériaux et des procédés industriels innovants dédiés à la fabrication additive de pièces fonctionnelles.

Quelles ambitions pour le consortium Additive4Rail ?

Additive4Rail vise à accélérer la mise en œuvre industrielle des procédés de fabrication additive pour la maintenance des trains. Les travaux porteront aussi bien sur les matériaux métalliques que sur les polymères. Cela implique de lever certains « verrous » technologiques, comme les dimensions encore limitées des pièces pouvant être fabriquées avec les procédés actuels, le manque de matériaux polymères ignifugés certifiés ferroviaires, le coût de production de pièces finies encore trop élevé pour le marché ferroviaire, ou encore la disponibilité des fichiers 3D décrivant les composants.

Le consortium va également développer les compétences et les process nécessaires à la mise en œuvre de ces nouveaux procédés, sur les enjeux de certification qu’implique leur industrialisation et, bien sûr, sur un modèle économique permettant de diminuer les coûts. 

Pour incarner ces ambitions, la SNCF et ses partenaires ont investi dans la création d’une chaine industrielle de 150 m2 à Saintes (Charente-Maritime), sur l’un des sites du Technicentre Industriel SNCF de Charente-Périgord. Les procédés par « dépôt de filament thermoplastique » (Fused Deposition Modelling) et par « dépôt de fil métallique » (Wire Arc Additive Manufacturing) seront particulièrement étudiés pour fabriquer et certifier des pièces mécaniques qui seront montées sur des trains en exploitation.

Dès le mois d’avril 2022, une équipe dédiée de trois personnes va y multiplier les tests sur les matériaux et les machines développées par 4DPioneers, VLM Robotics et l’Ecole Centrale de Nantes. Le consortium va également réaliser des « démonstrateurs ferroviaires » qui seront des premières mondiales, à l’exemple d’un bogie de train qui pourrait être fabriqué à l’horizon 2026.