Comment réaliser de 10 % à 60 % d’économies sur l’air comprimé ?

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L’air comprimé est une énergie potentielle très utilisée dans toutes les entreprises : il représente en moyenne 10 à 15 % de la facture d’électricité. Il faut retenir aussi qu’un arrêt d’air comprimé équivaut presque systématiquement à un arrêt de production. Ce qui révèle le rôle important mais souvent méconnu qu’il tient au sein des entreprises.

Il est courant de trouver une entreprise sur deux comportant un taux de fuite supérieur à 40 % de sa consommation en air comprimé et, bien souvent, sans le savoir….

Une forme d’énergie coûteuse

– Le rendement d’une installation complète est assez souvent proche de 10 % ;

– l’essentiel de la dépense est représenté par la consommation d’énergie pour 50 à 90 % ;

– le coût énergétique de l’air comprimé à 7 bars peut varier de 0,25 € HT à 25 € HT/kWh et plus ;

– le prix de l’air comprimé à 7 b peut varier de 0,6 cts € HT à 3 cts € HT le m3 et plus

Commencez par faire une chasse aux fuites d’air avec la détection ultrasonore. à cet égard, elle permet aux industriels d’améliorer leur production, de réduire les coûts de maintenance et de diminuer les consommations énergétiques.

DbVib propose un nouveau réseau de prestataires de services pour ces campagnes ainsi que la fourniture d’instruments (ULTRAPROBE TM) dédiés à cette recherche.

Le principe de fonctionnement de ces détecteurs

La localisation des fuites d’air

En fonctionnement, la plupart des équipements industriels génèrent un spectre large bande couvrant aussi bien le domaine audible que celui des ultrasons. La composante ultrasonore (haute fréquence) de ces bruits possède une petite longueur d’onde extrêmement directionnelle. Cette caractéristique permet aux défauts ultrasonores émis d’être facilement localisables. L’oreille humaine détecte les sons dans une bande de fréquence comprise entre 20 Hz et 20 kHz. Habituellement, les hommes en vieillissant n’entendent les sons que jusqu’à 16,5 kHz. Les longueurs d’onde audibles se situent entre 1,9 cm et 17 m tandis que celles détectées par les appareils à ultrasons se situent entre 0,3 et 1,6 cm. L’amplitude du signal décroît exponentiellement depuis sa source. Par conséquent, il est très facile pour un opérateur de localiser l’origine d’un défaut et d’analyser sa nature sans être trop perturbé par les diffractions.

Source : https://www.dbvib.com

Contact : info@dbvib.com

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