La valeur ajoutée de la digitalisation
La digitalisation dans le domaine de la maintenance et de la gestion des actifs fait l’objet de nombreuses discussions et de nombreux écrits. Nous assistons à des conférences inspirantes et lisons des articles sur l’utilisation efficace des solutions digitales. Nous parlons donc beaucoup, mais passons-nous réellement à l’action ? En d’autres termes : dans quelle mesure mettons-nous déjà en œuvre les techniques digitales et exploitons-nous leur plein potentiel ?
La maintenance via appareils mobile, la maintenance prédictive, les jumeaux numériques, la réalité augmentée et l’impression 3D sont des techniques digitales modernes qui peuvent être d’une grande utilité pour le service de maintenance et de gestion des actifs (M&AM). Cependant, une étude de marché réalisée par Mainnovation et PwC montre que ces techniques digitales sont à peine utilisées au sein du département M&AM.
Étude de marché
Nous avons mené l’enquête auprès de 127 entreprises de divers secteurs industriels en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Norvège et en Afrique du Sud, un pays émergent du point de vue digital. Mark Haarman, associé directeur de Mainnovation, explique : « Cette étude nous a fourni des informations précieuses, car elle nous a donné un aperçu du niveau de mise en œuvre de ces techniques digitales ». Annemieke Moerkerken, directrice de la chaîne d’approvisionnement et de la fabrication chez PwC Pays-Bas, ajoute : « Nous voulions également savoir à quelles fins les entreprises utilisent ces techniques et ce qu’elles considèrent comme des facteurs de réussite essentiels. En outre, il était également très intéressant de savoir pourquoi les entreprises choisissent délibérément de ne pas mettre en œuvre ces techniques ».
Maintenance via appareils mobile
L’étude montre clairement que la maintenance via appareils mobile (PDA, tablettes, …) occupe déjà une place importante dans la maintenance et la gestion des actifs. Par rapport aux autres techniques, cette solution bénéficie de plus de 20 ans d’évolution. Haarman : « Le premier iPhone a été lancé en 2007. Depuis, le développement des applications et des technologies mobiles – telles que la sécurité, le Wi-Fi, l’interface utilisateur et les appareils disponibles – a progressé rapidement. Il est clair que la maintenance mobile bénéficie de ces développements. Notre propre téléphone portable est devenu un appareil utile sur le site. Ceci, ainsi que les développements et la professionnalisation des systèmes de gestion des actifs de l’entreprise, a conduit à des applications plus fiables, plus sûres, plus conviviales et aussi plus précieuses dans le domaine de la maintenance.»
Utilisation efficace
La maintenance mobile est donc clairement à l’avant-garde par rapport aux autres technologies : maintenance prédictive, jumeaux numériques, réalité augmentée et impression 3D. Leur niveau de mise en œuvre est nettement inférieur. Haarman : « Les entreprises ont diverses raisons de ne pas mettre en œuvre une technique digitale. Elles n’y voient pas un bon argument commercial ou une certaine technique n’est pas pertinente pour leur type d’actifs. C’est possible, mais nous voyons aussi de bons exemples où la mise en œuvre s’est avérée très fructueuse ». Outre les résultats du questionnaire, quatre entreprises ont été interrogées sur leur parcours dans le déploiement d’une de ces techniques digitales comme notamment : Port of Rotterdam, Shell, PepsiCo et d’une société minière sud-africaine.
Annemieke Moerkerken ajoute à cela : Les informations obtenues grâce à la recherche et aux entretiens, combinées aux informations et aux connaissances de Mainnovation et de PwC, ont été traduites en une « feuille de route pour la digitalisation ». Quelles sont les étapes importantes qui mènent à une mise en œuvre réussie d’une solution digitale ? Avec ce rapport et la feuille de route qu’il contient, nous souhaitons aider les entreprises sur la voie de la digitalisation, car nous sommes convaincus de sa valeur ajoutée.
Interessé ?
Retrouvez tous le résultat de l’étude de marché, les quatre études de cas exemplaires des entreprises les plus performantes ainsi qu’une « feuille de route pour la digitalisation ». Ce rapport de 40 pages est, à l’heure actuelle, uniquement disponible en anglais.
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