L’Indicateur Global Artema voit rouge pour la fin 2022
Novembre 2022, qui comportait le même nombre de jours ouvrés qu’en 2021, s’affiche comme un mois plutôt correct en facturations (courbe bleu). Mais pour l’Indicateur Global Artema, « les courbes s’éloignent un peu les une des autres ». En somme, les experts d’Artema soulignent que la tendance pour les prochains mois (rouge) confirme l’érosion des commandes chez certains industriels. Pour autant, le carnet de commandes résiste (vert) ; les trois courbes restent à ce jour campées en zone positive.
Un avenir qui s’assombrit
Déjà, en novembre dernier, l’organisation professionnelle de la mécatronique prédisait, malgré un 3e trimestre satisfaisant, un avenir sombre. Les soucis de matières, de pénuries de produits chez les clients engendrent parfois de lourdes conséquences. Pour une pièce (parfois même très petite et peu coûteuse) qui manque et plus particulièrement les semiconducteurs, les clients ne peuvent livrer leurs machines et donc reportent leurs commandes aux fabricants de composants.
Mais le pire est ailleurs, un cataclysme énergétique et financier se profile à l’horizon. La hausse du prix du gaz et de l’énergie en général induit une multiplication des factures énergétiques par 4 ou même par 7 chez nombre d’industriels, en particulier pour ceux qui intègrent du traitement thermique (opération indispensable pour nos professions). « Les filières amont de nos professions : forge, fonderie, sidérurgie, traitement de surface… et toutes les industries fortement consommatrices d’énergie se voient menacées dans leur existence même et risquent d’être obligées d’arrêter leur production », indiquait Artema dans un communiqué.
Croissance en berne et manque de visibilité
Autres indicateurs préoccupants : l’Allemagne, principal pays client de la France, s’attend à une récession imminente. Quant à la Chine, à peine sortie des confinements, elle traverse une crise immobilière et peine à recruter. Les révisions à la baisse des prévisions de croissance du pays s’enchainent. De manière générale, l’économie mondiale change. L’inflation mondiale est bien présente, les crises des matières premières et les différentes pénuries, les conséquences du conflit en Ukraine, ont été des éléments qui ont incité les banques centrales à remonter leurs taux, ce qui conduit notamment de manière automatique à faire baisser les marchés financiers.
Dans ce contexte de plus en plus fébrile, terreau fertile pour de nouvelles crises, les prévisions deviennent de plus en plus difficiles. Les professions ressentent toutes cette inquiétude générale, notamment pour le 2e semestre 2023 mais à ce jour l’activité reste, tant au niveau des chiffres que des carnets, relativement correcte.
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