Nouvelle étape cruciale pour le projet Sidcof destiné à mieux surveiller les conduites forcées

Les quelque 2 400 ouvrages (construits pour la plupart en France entre 1945 et 1970) exigent aujourd’hui une surveillance de tous les instants. Les normes strictes de sécurité et de sûreté associées au vieillissement de ces ouvrages ont poussé le Cetim et ses partenaires que sont Setec, l’intégrateur robotique Sub C Marine, le chaudronnier ETE et l’exploitant de parc hydroélectrique Soréa à lancer Sidcof.

Ce projet entre à présent dans une phase de test grandeur nature de six mois, pendant laquelle les partenaires vont utiliser en conditions réelles à la centrale hydroélectrique des Moulins, en Savoie, deux dispositifs inédits développés pour assurer la surveillance des conduites forcées sans intervention humaine. Installés prochainement sur un tronçon de plus de 300 mètres des conduites forcées (diamètre nominal : 500 mm) de la centrale hydroélectrique exploitée par Sorea, les dispositifs de monitoring à distance mis au point doivent être utilisés pour la surveillance de l’installation pendant plusieurs mois. Cette phase de validation des prototypes ouvrira ensuite la voie à leur industrialisation.
 
Pour rappel, le projet Sidcof est chargé de développer plusieurs systèmes innovants de surveillance des conduites. Ces solutions passent par un monitoring des conduites à l’aide de capteurs placés à demeure sur les conduites soit en permanence, soit périodiquement dans le but de détecter l’apparition de défauts. Second dispositif, mis au point par Sub C Marine, consiste en un robot immergeable de nouvelle génération portant un système de contrôle d’épaisseur par ultrason conçu et intégré par le Cetim dans le cadre du projet et capable d’évoluer dans des canalisations de diamètres restreints.