Compétences en maintenance – Quelles solutions pour un métier en tension ?

Organisé en partenariat entre l’Association des ingénieurs et responsables de maintenance (Afim) et le groupe Apave, ce webinaire revient sur les moyens et les solutions concrètes pour recruter et maintenir en interne les compétences en maintenance.

Responsable de domaine groupe chez Apave – Performance globale, Jean-pierre Avellaneda est également le représentant de l’Afim en région Auvergne-Rh.

Artema renouvelle son conseil d’administration et élit trois nouveaux membres

L’assemblée générale d’Artema du 24 septembre 2020 a élu son nouveau conseil d’administration. Composé de quinze administrateurs, celui-ci représente toutes les professions et toute taille d’entreprises. À cette occasion, Jean-Claude Reverdell (président d’Artema) les a remerciés pour leur implication.

Trois d’entre eux font leur entrée pour un mandat de trois ans : Frédéric Michelland (Poclain), Jérôme Rodriguez (ARaymond) et Xavier Tardy (Fluid System). Ce dernier succède d’ailleurs à Richard Brunet (Bosch Rexroth) dont le mandat de président du groupe Transmissions hydrauliques arrivait à échéance. Par ailleurs, les administrateurs se sont déjà impliqués dans la construction du syndicat post 2020 afin de préparer le programme d’actions pour 2021 et 2022.

Artema, un membre de la FIM activement engagé

Le syndicat fait partie des trois organisations professionnelles les plus importantes de la Fédération des industries mécaniques (FIM). Actuellement, quatre administrateurs d’Artema figurent dans les instances de la fédération. Trois d’entre eux figurent au Conseil d’administration de la FIM et le président du syndicat au comité de direction.

Le rôle clé d’Artema dans la crise sanitaire du Covid-19

Dans cette période difficile, Jean Claude Reverdell a rappelé combien Artema, son Conseil et l’équipe s’étaient mobilisés. Ils se sont en effet pleinement impliqués pour informer, aider, conseiller et défendre les membres. Le rapport d’activités 2019-2020 d’Artema, publié suite à l’assemblée générale, résume bien le travail mené au service des professions que le syndicat représente.

MRJ Presse lance la nouvelle version de son site portail www.maintenanceandco.com, la Marketplace de la maintenance industrielle et tertiaire

Le portail www.maintenanceandco.com s’adresse aux techniciens et aux responsables de maintenance et de production, aux prestataires de services ainsi qu’aux directions Achats, HSE, Services techniques et Travaux neufs.

Véritable Marketplace de la maintenance industrielle et tertiaire, www.maintenanceandco.com rassemble au sein d’une seule et même plateforme de marché les fournisseurs de technologies et de solutions de la maintenance : lubrifiants, logiciels (GMAO, ERP, M.E.S., supervision…), capteurs et objets connectés (IOT…), outillage à main, manutention / levage, transmissions / roulements, éléments moteurs / compresseurs et pompes, instruments de mesure et CND (thermographie infrarouge…), nettoyage/propreté/hygiène, équipements de protection (EPI, DATI…) et mobilité (pour les techniciens itinérants par exemple)… 

www.maintenanceandco.com met également en avant les solutions en matière de location, de maintenance des bâtiments et de gestion des déchets. 

Enfin, une newsletter permettra aux professionnels de la maintenance industrielle et tertiaire, des services à l’industrie et de la prévention des risques de se tenir informés gratuitement tous les quinze jours sur les dernières technologies et solutions dans leurs métiers. 

Rappelons que MRJ Presse privilégie une approche qualitative et concentre son offre sur des marchés « de niche », extrêmement spécialisés et à forte valeur ajoutée. Ainsi, depuis 1993, de nombreuses publications ont vu le jour dans le domaine de la maintenance, du management de la qualité, de la métrologie, des essais et de la simulation numérique

Ingénierie de la maintenance : ouverture de la prochaine session de formation diplômante MIM

Co-créée et co-animée par Insavalor et la société dB Vib Groupe, la formation diplômante MIM doit former à la maintenance du future. La formation MIM donne les compétences nécessaires à l’intégration des nouvelles stratégies de maintenance. En d’autres termes, cette formation doit aider les étudiants à choisir les méthodes de maintenance adaptées au parc machines. Elle doit aussi leur permettre de connaître les fondamentaux et les pratiques des différentes méthodes utilisées et les mettre en œuvre dans leur entreprise.

L’objectif de la formation MIM est double. Elle répond aux besoins d’optimisation des actifs industriels par la maintenance et l’expertise pluridisciplinaire. Par ailleurs, elle a pour but d’accompagner l’évolution professionnelle des équipes de maintenance.

Pour en savoir plus sur cette formation diplômante et ses modalités d’inscription, rendez-vous ici.

Siemens et Bentley Systems développent un jumeau numérique pour un vaste site de pétrochimie en Indonésie

Siemens et Bentley Systems développent sur le site de Chandra Asri un jumeau numérique. Il s’agit du premier « digital twin» dans ce secteur. En exploitation depuis plus de vingt-sept ans, Chandra Asri est le plus grand complexe intégré de pétrochimie indonésien. Le site entend d’ailleurs doubler sa capacité au cours des cinq prochaines années.

Un jumeau numérique pour faciliter la maintenance

Pour développer et déployer ce jumeau numérique, plusieurs phases s’échelonneront entre 2020 et 2025. Partenaire pour l’intégration des systèmes, FKA Global assurera divers services de digitalisation, de maintenance et d’amélioration une fois la solution mise en œuvre. Le jumeau numérique permettra de visualiser et de consulter l’ensemble des données des actifs industriels et d’ingénierie. Une infrastructure automatisée intégrera les informations disponibles au format analogique. Le but étant de réduire les risques d’erreurs. Une plateforme intégrée garantira quant à elle la précision, la cohérence et l’intégrité des données. Elle facilitera également la maintenance.

« Nous nous félicitons de ce partenariat avec Bentley Systems et Siemens, affirme Erwin Ciputra, directeur général de Chandra Asri. À l’heure d’entreprendre notre transformation numérique, la collaboration avec des partenaires de référence nous permet de nous distinguer de la concurrence. Cela nous apporte un avantage stratégique pour asseoir notre position sur le marché. La digitalisation de bout en bout des opérations profitera à notre ambitieux projet d’extension de notre complexe pétrochimique afin de répondre aux besoins croissants de l’Indonésie ».

Siveco, éditeur français de logiciels de GMAO, ouvre une filiale en Suisse

Siveco Group – éditeur et intégrateur des logiciels de GMAO pour l’industrie Coswin – continue de s’étendre en s’implantant dès décembre 2020 une filiale en Suisse. Située à Fribourg, cette filiale va ainsi permettre à Siveco SA de se rapprocher de ses clients et de développer le marché suisse de l’intérieur. 

Outre le développement de la GMAO Coswin Smart Generation, la filiale a pour but de nouer des partenariats stratégiques avec les industriels et académiques locaux. Objectif ? Continuer la démarche d’amélioration continue du groupe.

Siveco SA : une filiale suisse pour renforcer la proximité avec les industriels

Siveco Group a ainsi franchi une nouvelle étape en ouvrant Siveco SA, sa dixième filiale. Déjà présente en territoire helvétique, l’entreprise travaille avec de grands noms comme Firmenich, Speno ou les filiales suisses du groupe Vicat.

« C’est donc un nouveau chapitre important de notre histoire qui s’ouvre, a déclaré Carlo Fichera, PDG de Siveco Group (en photo). Je suis fier et heureux de montrer par cet acte fort notre volonté de nous installer durablement en Suisse. En outre, cette nouvelle implantation démontre l’importance stratégique de la croissance internationale dans le développement de Siveco Group. La présence d’une équipe dédiée va nous permettre d’être plus proches de nos clients suisses pour mieux accompagner leurs projets. La nouvelle équipe suisse bénéficiera du soutien et du transfert de compétences des équipes du groupe ».

Implanter la marque et développer des partenariats en Suisse romande et alémanique

Alessandro Fichera (en photo ci-dessous) occupera le poste directeur général de Siveco SA. Il aura ainsi pour mission de renforcer l’implantation de la marque et le développement des partenariats en Suisse romande et alémanique. En effet, « la Suisse possède une économie puissante dans de nombreux domaines : pharmacie, chimie, secteur hospitalier, infrastructures et énergie. Ces marchés attractifs sont à la recherche de solutions innovantes les aidant à améliorer leur gestion de maintenance. De plus, il existe des opportunités intéressantes pour construire des partenariats stratégiques et technologiques, notamment avec l’EPFL. »

Et d’ajouter : « Prendre la direction de la filiale suisse à 29 ans est une opportunité et un vrai challenge. Ingénieur de formation, j’ai aussi la volonté de m’impliquer dans l’aventure familiale qu’est Siveco Group. J’entends mettre à profit mon expérience dans l’industrie de pointe, la gestion d’équipes d’engineering et de R&D ».

Création d’ISO 20560, une norme internationale pour identifier le contenu des tuyauteries

Publiée cette automne, la norme ISO 20560 vise à renforcer la sécurité et à réduire les coûts de formation aux normes nationales de marquage des tuyauteries. Ainsi cette nouvelle norme internationale utilise les icônes SGH/CLP. Visibles, celles-ci se repèrent grâce à une zone jaune signalant visuellement un danger. Elles s’adressent donc aux employés, sous-traitants internationaux et premiers intervenants. En outre, la nouvelle norme spécifie également la taille du marqueur de tuyauterie en fonction de son diamètre. Objectif : assurer la visibilité de loin.

ISO 20560, une norme qui impose une sécurité et une fiabilité maximales sur toutes les tuyauteries

Certains industriels ont déjà emboîté le pas de la norme ISO 20560. C’est le cas de Brady Corporation qui propose des modèles de marqueurs de tuyauteries conformes sur des matériaux de qualité industrielle. Stables et lisibles dans des conditions difficiles, ils résistent aux hautes et basses températures. Les marqueurs résistent également à l’exposition à de nombreux produits chimiques et carburants.

Des fiches techniques détaillées sont disponibles. Les marqueurs de tuyauteries peuvent être imprimés dans différentes tailles adaptées à tous les diamètres de tuyauterie. Ils peuvent être appliqués aux tuyauteries à l’aide d’une couche autocollante, d’une bande adhésive, d’une couche magnétique ou d’options de montage.

Un guide pratique est accessible en ligne ou en contactant directement la société Brady par email.

Une conférence pour relever les défis du recrutement dans la maintenance industrielle

Après avoir présenté le marché de l’emploi en maintenance avec les chiffres clés, Miroslav Lukic est revenu sur les évolutions sociologiques à l’occasion du Sepem de Toulouse. Le fondateur et dirigeant de la plateforme emploi-maintenanceindustrielle.com évoque une « guerre des talents » et des « métiers en tension ».

Dans cette conférence, Miroslav Lukic évoque également l’impact du digital dans le processus de recrutement et les habitudes d’une nouvelle génération face au travail. Il revient enfin sur la nécessité pour une entreprise de développer sa « marque employeur » en quatre étapes. Pour ce faire, Miroslav Lukic propose de travailler sur « l’expérience collaborateur ».

Avis d’expert : pour une collaboration optimisée entre les opérations et la maintenance grâce aux IHM

Rich Carpenter, du groupe Emerson, a récemment écrit un avis d’expert portant sur les IHM et leur apport en maintenance. Il s’attarde notamment sur la collaboration entre les opérations et la maintenance. Selon lui, les sites industriels classiques abritent une ou plusieurs salles de commande où travaillent des opérateurs. Ces derniers surveillent l’état de l’ensemble des systèmes et équipements et émettent des commandes, voire des alertes si nécessaire. La plupart des sites de production disposent également d’un personnel de maintenance. Celui-ci est chargé d’étudier les problèmes survenant en atelier, de prendre les mesures appropriées et de rendre compte des résultats aux opérateurs de la salle de commande.

La collaboration entre les opérateurs et les responsables de la maintenance est essentielle à la résolution rapide des problèmes d’équipement susceptibles d’avoir un impact direct sur la qualité et la disponibilité de la production. La coordination des actions ces deux services peut cependant être difficile, ce ralentit le processus. Pour améliorer les performances de l’usine, une approche plus moderne et efficace est nécessaire. Elle implique que les collaborateurs en charge des opérations et de la maintenance assument une double casquette, et que certaines responsabilités se chevauchent.

Cette transformation est facilitée par les technologies d’interface homme-machine (IHM) mobiles, dont la commodité et les fonctionnalités permettent au personnel d’accéder aux informations nécessaires lorsqu’il se trouve à l’atelier. Grâce à la dernière génération d’appareils mobiles et portatifs, les IHM peuvent renforcer l’efficacité opérationnelle, en permettant et en facilitant la collaboration entre les opérations et la maintenance.

Les IHM statiques : le besoin de convergence en maintenance

Les opérateurs des salles de commande classiques utilisent généralement des IHM fixes installées sur des PC, même si l’on trouve souvent d’autres dispositifs IHM en atelier. Ces dispositifs vont des boutons- poussoirs aux petits écrans. Dotés de fonctionnalités limitées, on les installe généralement sur une machine, un équipement ou à proximité de celui-ci.

Lorsqu’un opérateur reçoit une alerte ou identifie un problème sur un dispositif ou un équipement, il contacte un membre du service de maintenance. Ce dernier se rend sur place pour résoudre le problème. L’opérateur reste à son poste de travail. Il communique éventuellement avec le personnel de maintenance par radio pour préciser les informations affichées sur les écrans. Si cette approche a fait ses preuves, elle provoque toutefois des retards et induit un risque d’erreurs. D’où la nécessité d’adopter une meilleure approche là où les deux services convergent.

La convergence IT/OT des IHM : un atout pour la maintenance

La convergence des technologies informatiques (IT) et opérationnelles en usine (OT) ne cesse de s’accroître. En effet, le matériel, les logiciels, les réseaux et les protocoles informatiques s’intègrent et se deviennent compatibles avec le matériel OT, comme les automates et les IHM. Pendant longtemps, ce matériel a été bien plus spécialisé, s’acquittant de tâches précises. La convergence IT/OT ne consiste pas seulement à fusionner les technologies, mais aussi à ce que le personnel de chaque service gagne en visibilité et que la coordination soit améliorée, pour que les opérations soient plus efficaces.

Une convergence est également à l’oeuvre dans le domaine de la production. Elle a trait au rôle des opérateurs et du personnel de maintenance, rendu possible par le rapprochement de l’IT et de l’OT. La convergence IT/OT a provoqué l’arrivée sur le marché d’un large éventail d’IHM mobiles avancées. L’utilisation des technologies mobiles est quotidienne dans le domaine industriel. La durabilité et les performances des appareils constituent des critères essentiels.

Sur certains sites, il est possible d’utiliser des smartphones grand public pour remplir certaines fonctions IHM et permettre au personnel de consulter des données sur son propre appareil. D’autres applications nécessitent des tablettes propriétaires ou industrielles. On peuvent les configurer pour permettre à la fois des activités de surveillance et de commande.

Quel que soit le type d’IHM mobile utilisé, celles-ci permettent aux opérateurs de travailler hors de la salle de commande. Elles donnent aussi la possibilité au personnel de maintenance de disposer de davantage d’informations en atelier ou sur le terrain. Un employé ayant un rôle convergent d’exploitation et de maintenance peut ainsi identifier le problème. Il peut aussi accéder au dispositif ou à l’équipement, le dépanner et résoudre le problème.

Des capacités étendues pour les IHM dans les opérations de maintenance

Pour certaines applications, une IHM fixe peut demeurer nécessaire. Mais la plupart bénéficient de l’introduction d’IHM mobiles. Outre les informations opérationnelles, les IHM mobiles suppriment le besoin d’interactions entre les opérations et la maintenance. Ils créent alors une approche plus collaborative et rationnelle.

Les avantages sont évidents : les opérateurs peuvent emporter avec eux les IHM jusqu’à la ligne de production. Cela les aide à identifier et à résoudre les problèmes plus rapidement. De cette manière, il devient par exemple possible d’ajuster un seuil, puis d’observer l’effet de cette modification. Si l’opérateur a besoin de l’aide du personnel de maintenance, il peut le contacter via l’IHM mobile et les deux peuvent alors collaborer pour résoudre le problème. Les IHM fixes et mobiles permettent également au personnel de maintenance d’effectuer certaines tâches relevant des opérateurs, par exemple la réponse aux alarmes.

D’autres technologies découlant de la convergence IT/OT ont contribué à améliorer les IHM mobiles, à l’image des contrôleurs OT. Outre le pilotage des automates, ils disposent désormais de capacités de calcul semblables à celles d’un PC. L’automate peut assurer les activités de traitement avancées telles que l’analyse en temps réel, et ce sans perturber les fonctions d’automatisation. Les dernières générations d’automates affichent même des graphiques directement sur les appareils mobiles. Ces informations détaillées aident le personnel d’exploitation et de maintenance à optimiser l’efficacité de l’usine.

Applications maintenance des IHM dans l’agroalimentaire

Comme beaucoup de sites industriels, les usines agroalimentaires abritent des équipements variés et éloignés les uns des autres. Ceux-ci peuvent bénéficier du déploiement d’IHM mobiles. Les différentes sections de l’usine (stockage, transformation, mélange, remplissage, embouteillage, etc.) utilisent des équipements et systèmes qui, hormis les liaisons en amont et en aval, sont autonomes. D’ailleurs, les fournisseurs et fabricants de machines intègrent souvent la technologie d’automatisation et la programmation de chaque système.

Malgré cela, ces systèmes disparates peuvent se connecter à une application IHM dans une salle de commande centrale pour la surveillance, les alarmes, les réglages de seuil ou de formule et les commandes de contrôle. En cas de problème, par exemple un retard sur la ligne d’embouteillage, il peut être difficile d’identifier la cause en salle de commande. Un opérateur ou un responsable de maintenance inspectera probablement la ligne de production ou la machine pour identifier le problème.

Avec une IHM mobile, les opérateurs et le personnel de maintenance peuvent corréler les informations fournies par l’IHM à la situation réelle constatée sur site. Les opérateurs peuvent déterminer si un arrêt de production est dû à un simple blocage de bouteilles qu’ils peuvent corriger. Mais aussi si le problème est plus grave et nécessite une intervention du service de maintenance. Grâce aux informations fournies par les IHM mobiles, le personnel de maintenance peut donc gagner en efficacité.

En associant les IHM mobiles à l’observation sur le terrain, les opérateurs et le personnel de maintenance deviennent plus efficaces. Le temps entre l’identification et la résolution des problèmes sont en effet réduits au minimum.

Conclusion

Les IHM mobiles contribuent à l’évolution du secteur industriel. Les jeunes collaborateurs sont souvent plus à l’aise avec les appareils mobiles, et les informations en temps réel. Ils y accèdent via les IHM mobiles qui leur offrent une autonomie accrue dans leur travail, y compris en atelier. Cette technologie contribue ainsi à combler le manque d’expérience et de compétences, tant dans la salle de commande que sur le terrain. Les futures avancées mobiles telles que la réalité augmentée amélioreront encore la collaboration, car les employés sur le terrain pourront agir en tant qu’experts à distance et échanger leurs points de vue. Les IHM mobiles complètes créent donc une convergence entre les responsables des opérations et de la maintenance. De plus, les informations supplémentaires à disposition leur permettent de gagner en efficacité et d’améliorer la productivité opérationnelle.

Acquisition : Inveho met la main sur les activités maintenance et essieux de l’Allemand Villmann

Inveho a fait l’acquisition des ateliers de maintenance wagons et essieux du n°2 allemand du secteur, Villmann-Gruppe. Avec cette acquisition, le leader français de la construction et de la maintenance de wagons de fret renforce son maillage territorial européen. En effet, Inveho occupe désormais trois sites stratégiques en Allemagne. Ceux-ci lui permettent d’opérer sur l’ensemble du territoire allemand.

Avec cette acquisition, le Français complète ainsi son offre de services auprès des acteurs de l’industrie du fret ferroviaire. Il devient également le premier réseau européen de construction et de maintenance de wagons de fret. Attendue courant janvier 2021, la réalisation de cette transaction reste cependant subordonnée à l’autorisation de l’autorité de la concurrence compétente.

Une acquisition clef pour Inveho Outre-Rhin

Les trois nouveaux sites allemands d’Inveho se situent respectivement à Brandenburg, Ellrich-Woffleben et Altenburg. Ils s’appuient sur le savoir-faire reconnu de 450 collaborateurs. 

Ces trois ateliers proposent aujourd’hui cinq activités sur le territoire. La première activité concerne la maintenance et révision des wagons de fret et wagons citernes ; celle-ci inclut des capacités de garage. La deuxième porte sur l’entretien et la fabrication d’essieux, une autre sur la modernisation, la rénovation et la modification des wagons. 

Enfin, les deux dernières activités concernent quant à elles le nettoyage et le grenaillage des wagons ainsi que la maintenance mobile. Le chiffre d’affaires des sites allemands devrait atteindre 32 millions d’euros cette année.

Un accord stratégique pour Inveho

Pour Julien Mathiaud, directeur général d’Inveho, « Cet accord est stratégique pour nous ; il permettra en effet d’étendre nos activités hors du territoire français et de devenir un acteur européen. Nous sommes par ailleurs très fiers à la perspective d’accueillir dans nos rangs de nouveaux experts qui ont su développer un savoir-faire reconnu au fil des années. Le partage des compétences avec nos équipes françaises, permettront de créer des solutions innovantes pour nos clients, et de développer et renforcer nos capacités sur le long terme pour répondre aux besoins spécifiques du secteur et aux futurs challenges de l’industrie du fret ferroviaire ».

De son côté, Ines Villmann-Doll, directrice générale de Villmann-Gruppe, a ajouté devoir « bénéficier de nombreuses synergies (…). L’intégration dans ce réseau de neuf ateliers en Allemagne et en France apporte à nos équipes une vision pérenne de leurs métiers, et la garantie pour nos clients d’un développement de nos capacités. C’est un grand pas vers un futur stable pour nos métiers et pour nos sites, assorti de grandes perspectives d’avenir. »