SKF et Boralex mettent au point un tableau de bord de la fiabilité des éoliennes pour réduire les coûts d’exploitation

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SKF et son partenaire Boralex inc. (« Boralex »), leader sur le marché canadien et premier acteur indépendant de l’éolien terrestre en France, travaillent ensemble au développement d’un nouveau tableau de bord destiné à aider les exploitants de parcs éoliens dans l’optimisation de la rentabilité de leurs équipements. Ce tableau de bord permet de réduire les coûts et de prendre des décisions de planification sur la base de données issues de différentes sources : maintenance conditionnelle, durée de service restante estimée (« remaining useful life ») et délais relatifs aux pièces de rechange.

Le tableau de bord ou « Wind Reliability Dashboard » dans sa version originale est une évolution des outils actuels de maintenance conditionnelle et maintenance prédictive SKF. Il va plus loin en permettant la collecte et l’analyse de données relatives à tous types de systèmes de type CMS, qu’ils soient ou non de marque SKF.

Le tableau de bord est actuellement testé sur le terrain par Boralex, partenaire de développement de SKF. Comme l’explique Jérôme Gardyn, analyste CMS pour Boralex : « Nous travaillons en collaboration étroite avec les ingénieurs SKF à chaque étape du projet, de la définition des besoins fonctionnels, jusqu’aux tests en conditions réelles, en passant par le développement proprement dit du système, pour aider SKF à affiner le modèle du tableau de bord. »

Ce système assure un suivi de la durée de vie des pièces sur la base de précédents cas de détection de défauts par les systèmes CMS. La base de données de fiabilité des composants ainsi constituée permet d’aller plus loin dans le domaine de la maintenance prédictive avec une meilleure gestion des risques.

Le tableau de bord collecte également des informations en provenance des systèmes de maintenance et de la chaîne d’approvisionnement. Il permet ainsi de faire, par exemple, concorder les délais relatifs aux pièces de rechange avec la durée de vie utile restante de l’équipement. Enfin, il peut fournir aux systèmes externes de gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO) des indicateurs clés pour les bonnes pratiques de maintenance. Par exemple : les temps moyens entre défaillances et les délais d’approvisionnement des pièces.

Source : https://www.skf.com/fr

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